L'avantage cardiovasculaire des femmes tend à disparaître avec la ménopause. C'est que les hormones féminines exerçaient un effet protecteur sur le cœur et les vaisseaux. Alors Mesdames, surveillez votre taux de cholestérol et vos autres facteurs de risque cardiovasculaire dès la ménopause venue. L'avantage cardiovasculaire des femmes tend à disparaître avec la ménopause. C'est que les hormones féminines exerçaient un effet protecteur sur le cœur et les vaisseaux. Alors Mesdames, surveillez votre taux de cholestérol et vos autres facteurs de risque cardiovasculaire dès la ménopause venue. Quand la protection hormonale s'arrête… Passé la ménopause, le risque cardiovasculaire des femmes tend à rejoindre celui des hommes : entre 35 et 44 ans, les femmes ont 6 à 7 fois moins de risques cardiovasculaires que les hommes. Entre 45 et 54 ans, elles en ont seulement 4 fois moins.Quinze ans plus tard, elles en ont autant… Trop souvent ce phénomène est oublié, à tel point que les femmes ménopausées continuent à craindre l'infarctus pour leur conjoint, sans imaginer qu'elles présentent elles aussi de plus en plus de risques. Or, une femme avertie peut identifier et modifier ces facteurs de risques, et ainsi prévenir les accidents cardiovasculaires. Dès la ménopause, le taux de cholestérol doit être surveillé. On prescrit couramment un dosage du cholestérol total, mais pour avoir une idée plus précise, il est nécessaire de faire un bilan des anomalies lipidiques, comprenant le dosage des triglycérides et du HDL-cholestérol (normal : 0,35 à 0,75 g/l), le taux de LDL-cholestérol étant calculé à partir des valeurs des précédents (normal : 1 à 1,6 g/l). Rappelons que trop de cholestérol entraîne un épaississement des parois des artères (athérosclérose), ce qui favorise la formation de plaques d'athérome, lesquelles vont boucher les artères. Les principales complications de l'hypercholestérolémie sont représentées par l'obstruction des artères qui irriguent le cœur (coronaires), c'est l'infarctus, et des artères qui irriguent le cerveau, c'est l'accident vasculaire cérébral. Il existe d'autres facteurs de risque cardiovasculaire à ne pas négliger : - Le diabète, l'obésité abdominale. - Le stress. - La consommation excessive d'alcool. - Un apport insuffisant en fruits et légumes. - La sédentarité ou le manque d'exercice physique. Dans tous les cas, cette augmentation du risque cardiovasculaire, tout comme celui du cancer du sein ou d'ostéoporose, est à prendre en considération dans la décision de suivre un traitement hormonal substitutif. Il est nécessaire d'en discuter sérieusement avec son médecin et gynécologue. En conclusion, la ménopause nécessite souvent des modifications de l'hygiène de vie. L'objectif, éliminer des facteurs de risques et ainsi éloigner certaines pathologies, mais aussi et surtout, vivre longtemps en pleine forme. Les bourreaux du cœur sont donc à surveiller de très près dès la ménopause. Les trois principaux sont le cholestérol, l'hypertension et le tabagisme. Concernant l'arrêt du tabac, il est recommandé de se faire aider par son médecin et d'utiliser des substituts nicotiniques. La pression artérielle doit être prise régulièrement, à chaque consultation médicale. Enfin, le dosage du taux de cholestérol nécessite une prise de sang à jeun. Il est à répéter tous les trois ans. S. H. Quand la protection hormonale s'arrête… Passé la ménopause, le risque cardiovasculaire des femmes tend à rejoindre celui des hommes : entre 35 et 44 ans, les femmes ont 6 à 7 fois moins de risques cardiovasculaires que les hommes. Entre 45 et 54 ans, elles en ont seulement 4 fois moins.Quinze ans plus tard, elles en ont autant… Trop souvent ce phénomène est oublié, à tel point que les femmes ménopausées continuent à craindre l'infarctus pour leur conjoint, sans imaginer qu'elles présentent elles aussi de plus en plus de risques. Or, une femme avertie peut identifier et modifier ces facteurs de risques, et ainsi prévenir les accidents cardiovasculaires. Dès la ménopause, le taux de cholestérol doit être surveillé. On prescrit couramment un dosage du cholestérol total, mais pour avoir une idée plus précise, il est nécessaire de faire un bilan des anomalies lipidiques, comprenant le dosage des triglycérides et du HDL-cholestérol (normal : 0,35 à 0,75 g/l), le taux de LDL-cholestérol étant calculé à partir des valeurs des précédents (normal : 1 à 1,6 g/l). Rappelons que trop de cholestérol entraîne un épaississement des parois des artères (athérosclérose), ce qui favorise la formation de plaques d'athérome, lesquelles vont boucher les artères. Les principales complications de l'hypercholestérolémie sont représentées par l'obstruction des artères qui irriguent le cœur (coronaires), c'est l'infarctus, et des artères qui irriguent le cerveau, c'est l'accident vasculaire cérébral. Il existe d'autres facteurs de risque cardiovasculaire à ne pas négliger : - Le diabète, l'obésité abdominale. - Le stress. - La consommation excessive d'alcool. - Un apport insuffisant en fruits et légumes. - La sédentarité ou le manque d'exercice physique. Dans tous les cas, cette augmentation du risque cardiovasculaire, tout comme celui du cancer du sein ou d'ostéoporose, est à prendre en considération dans la décision de suivre un traitement hormonal substitutif. Il est nécessaire d'en discuter sérieusement avec son médecin et gynécologue. En conclusion, la ménopause nécessite souvent des modifications de l'hygiène de vie. L'objectif, éliminer des facteurs de risques et ainsi éloigner certaines pathologies, mais aussi et surtout, vivre longtemps en pleine forme. Les bourreaux du cœur sont donc à surveiller de très près dès la ménopause. Les trois principaux sont le cholestérol, l'hypertension et le tabagisme. Concernant l'arrêt du tabac, il est recommandé de se faire aider par son médecin et d'utiliser des substituts nicotiniques. La pression artérielle doit être prise régulièrement, à chaque consultation médicale. Enfin, le dosage du taux de cholestérol nécessite une prise de sang à jeun. Il est à répéter tous les trois ans. S. H.