A la ménopause, le risque de maladie cardiovasculaire est bien plus grand que celui de cancer du sein. Ce n'est pas un argument pour négliger les mammographies de dépistage du cancer du sein, mais une excellente raison pour, parallèlement, surveiller votre taux de cholestérol et évaluer votre niveau de risque cardiovasculaire. A la ménopause, le risque de maladie cardiovasculaire est bien plus grand que celui de cancer du sein. Ce n'est pas un argument pour négliger les mammographies de dépistage du cancer du sein, mais une excellente raison pour, parallèlement, surveiller votre taux de cholestérol et évaluer votre niveau de risque cardiovasculaire. Les modifications hormonales perturbent les lipides sanguins Suées, bouffées de chaleur, anxiété, cycles irréguliers… et si c'était la ménopause ? C'est aussi le moment de mesurer votre taux de cholestérol puis de le surveiller attentivement. En effet, passé un certain âge, les hormones ne vous protègent plus Mesdames, et votre risque cardiovasculaire tend à rejoindre progressivement celui des hommes, voire à le dépasser… Mais quel est ce rapport entre les hormones œstrogènes et le cholestérol ? Les œstrogènes ont tendance à augmenter le taux de HDL-cholestérol, soit le ' bon cholestérol ' (par opposition au mauvais cholestérol, dit LDL-cholestérol), ce qui exerce un effet protecteur. Mais dès que la production d'œstrogènes décroît au moment de la ménopause, la régulation des lipides sanguins est perturbée, accentuant le risque cardiovasculaire. D'autres facteurs y contribuent, comme l'avancée en âge et une redistribution des graisses corporelles : jusqu'à présent, localisées dans la partie inférieure du corps, les graisses tendent à se concentrer dans la partie supérieure, notamment au niveau du ventre. Le suivi d'un traitement hormonal substitutif de la ménopause ne suffit pas à réduire significativement le taux de cholestérol. Il est donc important, à partir de la ménopause, de surveiller son taux de cholestérol. Celui-ci repose sur une simple prise de sang, à partir de laquelle on procède à un bilan lipidique. Si le taux de cholestérol est satisfaisant, il faut procéder à un contrôle annuel. S'il est trop élevé, votre médecin vous recommandera des mesures diététiques simples, voire un régime hypocholestérolémiant si nécessaire. A noter que le taux de cholestérol augmente progressivement chez les femmes jusqu'à l'âge de 65 ans puis décroît. Il atteint un pic entre 48 et 56 ans. Il est donc judicieux de faire un premier point sur son risque cardiovasculaire à 50 ans. D'une façon générale, l'élévation du taux de cholestérol peut être contrôlée grâce à une activité physique régulière suffisante, associée à une alimentation équilibrée. Alors pourquoi attendre qu'il soit trop élevé pour adopter une bonne hygiène de vie ? S. H. Les modifications hormonales perturbent les lipides sanguins Suées, bouffées de chaleur, anxiété, cycles irréguliers… et si c'était la ménopause ? C'est aussi le moment de mesurer votre taux de cholestérol puis de le surveiller attentivement. En effet, passé un certain âge, les hormones ne vous protègent plus Mesdames, et votre risque cardiovasculaire tend à rejoindre progressivement celui des hommes, voire à le dépasser… Mais quel est ce rapport entre les hormones œstrogènes et le cholestérol ? Les œstrogènes ont tendance à augmenter le taux de HDL-cholestérol, soit le ' bon cholestérol ' (par opposition au mauvais cholestérol, dit LDL-cholestérol), ce qui exerce un effet protecteur. Mais dès que la production d'œstrogènes décroît au moment de la ménopause, la régulation des lipides sanguins est perturbée, accentuant le risque cardiovasculaire. D'autres facteurs y contribuent, comme l'avancée en âge et une redistribution des graisses corporelles : jusqu'à présent, localisées dans la partie inférieure du corps, les graisses tendent à se concentrer dans la partie supérieure, notamment au niveau du ventre. Le suivi d'un traitement hormonal substitutif de la ménopause ne suffit pas à réduire significativement le taux de cholestérol. Il est donc important, à partir de la ménopause, de surveiller son taux de cholestérol. Celui-ci repose sur une simple prise de sang, à partir de laquelle on procède à un bilan lipidique. Si le taux de cholestérol est satisfaisant, il faut procéder à un contrôle annuel. S'il est trop élevé, votre médecin vous recommandera des mesures diététiques simples, voire un régime hypocholestérolémiant si nécessaire. A noter que le taux de cholestérol augmente progressivement chez les femmes jusqu'à l'âge de 65 ans puis décroît. Il atteint un pic entre 48 et 56 ans. Il est donc judicieux de faire un premier point sur son risque cardiovasculaire à 50 ans. D'une façon générale, l'élévation du taux de cholestérol peut être contrôlée grâce à une activité physique régulière suffisante, associée à une alimentation équilibrée. Alors pourquoi attendre qu'il soit trop élevé pour adopter une bonne hygiène de vie ? S. H.