Ainsi, à 24 heur de la tenue de la réunion extraordinaire de l'Opep, le président en exercice de l'Organisation et ministre algérien de l'Energie, M. Chakib Khelil, a souhaité que la Russie rejoigne le cartel. Ainsi, à 24 heur de la tenue de la réunion extraordinaire de l'Opep, le président en exercice de l'Organisation et ministre algérien de l'Energie, M. Chakib Khelil, a souhaité que la Russie rejoigne le cartel. Une décision qui permettrait « d'augmenter la puissance » de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. M. Chakib Khelil espère bien la Russie suive les traces de l'Angola et de l'Equateur, deux pays observateurs auparavant qui ont eu le courage de prendre la décision souveraine et rationnelle d'intégrer l'Opep. « Nous souhaiterions un appui concret qui se réalise sur le terrain, nous avons toujours voulu qu'elle (la Russie) rejoigne l'Opep », a déclaré M Khelil à la presse. Ce dernier considère la Russie comme un élément fondamental pour l'Opep, étant le deuxième producteur mondial au coude à coude avec l'Arabie Saoudite. Le président du cartel a expliqué ainsi que « la Russie donnera une importance particulière à l'Opep si elle la rejoignait, ça augmenterait la puissance de l'Opep en termes de contrôle de la production, qui serait aux environs de 50% au lieu de 40% de la production globale». « J'espère que le vice-Premier ministre de l'Energie ne se déplace pas pour des pacotilles. C'est une délégation qui va être très forte, avec une vingtaine de personnes. Nous espérons que leur décision sera à la mesure de la représentativité de leur délégation », a-t-il encore déclaré. De son côté, la Russie, qui compte réduire sa production, semble plus ambitionnée que d'autre pays, sachant que la semaine dernière, le président russe Dmitri Medvedev a jeté un pavé dans la mare en annonçant que son pays, traumatisé par la chute des cours du pétrole, n'excluait plus de rejoindre les rangs de l'Opep pour « défendre » ses intérêts. Forte de 13 pays membres, l'Opep représente actuellement environ 43% de la production mondiale de brut, contre 12,6% pour la Russie. Ce pays va marquer sa présence demain par le vice-Premier ministre chargé de l'Energie, de l'Industrie et des ressources naturelles, Igor Setchine, et le ministre de l'Energie, Sergueï Chmatko, selon la nomination des ministres de l'Opep. Il y a lieu de préciser que le prix du pétrole a frôlé hier les 50 dollars le baril à Londres et l'à dépassé à New York, le marché se préparant à une baisse importante de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) lors de sa réunion demain à Oran. Le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a grimpé jusqu'à 49,96 dollars, sur l'Intercontinental Exchange de Londres hier après midi. Le prix du baril de "light sweet crude", coté sur le marché new-yorkais Nymex, a grimpé jusqu'à 50,05 dollars. "Les prix du pétrole brut sont poussés par des espoirs d'une forte baisse de la production de l'Opep", a expliqué un analyste. Ces attentes ont été confortées par les déclarations de plusieurs responsables clés de l'Opep. Y. B. Une décision qui permettrait « d'augmenter la puissance » de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. M. Chakib Khelil espère bien la Russie suive les traces de l'Angola et de l'Equateur, deux pays observateurs auparavant qui ont eu le courage de prendre la décision souveraine et rationnelle d'intégrer l'Opep. « Nous souhaiterions un appui concret qui se réalise sur le terrain, nous avons toujours voulu qu'elle (la Russie) rejoigne l'Opep », a déclaré M Khelil à la presse. Ce dernier considère la Russie comme un élément fondamental pour l'Opep, étant le deuxième producteur mondial au coude à coude avec l'Arabie Saoudite. Le président du cartel a expliqué ainsi que « la Russie donnera une importance particulière à l'Opep si elle la rejoignait, ça augmenterait la puissance de l'Opep en termes de contrôle de la production, qui serait aux environs de 50% au lieu de 40% de la production globale». « J'espère que le vice-Premier ministre de l'Energie ne se déplace pas pour des pacotilles. C'est une délégation qui va être très forte, avec une vingtaine de personnes. Nous espérons que leur décision sera à la mesure de la représentativité de leur délégation », a-t-il encore déclaré. De son côté, la Russie, qui compte réduire sa production, semble plus ambitionnée que d'autre pays, sachant que la semaine dernière, le président russe Dmitri Medvedev a jeté un pavé dans la mare en annonçant que son pays, traumatisé par la chute des cours du pétrole, n'excluait plus de rejoindre les rangs de l'Opep pour « défendre » ses intérêts. Forte de 13 pays membres, l'Opep représente actuellement environ 43% de la production mondiale de brut, contre 12,6% pour la Russie. Ce pays va marquer sa présence demain par le vice-Premier ministre chargé de l'Energie, de l'Industrie et des ressources naturelles, Igor Setchine, et le ministre de l'Energie, Sergueï Chmatko, selon la nomination des ministres de l'Opep. Il y a lieu de préciser que le prix du pétrole a frôlé hier les 50 dollars le baril à Londres et l'à dépassé à New York, le marché se préparant à une baisse importante de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) lors de sa réunion demain à Oran. Le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a grimpé jusqu'à 49,96 dollars, sur l'Intercontinental Exchange de Londres hier après midi. Le prix du baril de "light sweet crude", coté sur le marché new-yorkais Nymex, a grimpé jusqu'à 50,05 dollars. "Les prix du pétrole brut sont poussés par des espoirs d'une forte baisse de la production de l'Opep", a expliqué un analyste. Ces attentes ont été confortées par les déclarations de plusieurs responsables clés de l'Opep. Y. B.