Sur les trottoirs, au niveau des passerelles, dans les bus, près des mosquées…les points qui pullulent de mendiants ne manquent pas dans les grandes villes algériennes. En effet, les professionnels de la manche accaparent tous les endroits qu'ils estiment être propices à l'exercice de leur métier qu'est la mendicité. Pire que cela, certains d'entre eux n'hésitent pas une seule seconde à recourir à toutes sortes d'astuces, de harcèlement et d'agression pour faire fléchir les récalcitrants. De sexe et d'âge différents, ils préfèrent les voies les plus faciles pour ramasser beaucoup d'argent sans fournir le moindre effort en contrepartie. Et parfois, sous l'emprise de psychotropes et d'alcool, ces mendiants deviennent une véritable menace pour le bien-être des citoyens. « Je ne suis jamais tranquille en me rendant au marché d'à côté. Une crainte terrible me noue l'estomac. Et pour cause, dès l'entrée, une nuée de «tellabine» aux cheveux hirsutes et en haillons crasseux se mettent à nous tirer par les manches en sanglotant et en usant de termes attendrissants pour susciter la pitié et pouvoir ainsi nous soutirer de l'argent», se plaint une quinquagénaire à l'air mitigé entre la pitié, la peur et l'indignation. En effet, le marché de Bab El Oued est devenu un véritable « dépotoir » pour une frange de la société longtemps marginalisée. Allant des nombreux dépressifs qu'a engendrés la nébuleuse terroriste, aux femmes répudiées inconsciemment et qui ont choisi de supporter le fardeau de leur progéniture, en passant par les jeunes oisifs qui sombrent dans la délinquance, la mendicité agressive a un grand nombre d'acteurs. « Il y a parmi ces mendiants ceux qui se croient avoir des droits pécuniaires sur le reste des citoyens. Ils usent et abusent de tous les moyens pour arriver à leurs fins. C'est ainsi qu'ils rôdent autour des endroits à forte affluence populaire, la mine patibulaire, souvent armes blanches cachées sous leurs guenilles sales et repoussants, et prêts à les utiliser si jamais les passants ne répondent pas favorablement à leur demande. C'est du racket pur et simple », s'indigne à son tour un buraliste de la rue d'Isly où on a pu constater une forte présence de mendiants. A quelques encablures de Bab El Oued, la gare routière de Tafourah. Une dizaine de mendiants, parfois la tête bandée ou portant un grand pansement sur l'un des yeux, et placés à quelques mètres les uns des autres, exhibent sans gêne aucune ordonnances, documents médicaux, béquilles, Ventoline, et autres médicaments propres au traitement des maladies chroniques. « Et si vous leurs offrez de les accompagner dans une officine pour leur payer leurs médicaments, ils refusent énergiquement préférant avoir tout simplement de l'argent », nous confie Nassim, jeune étudiant en médecine et d'ajouter : « Pas plus que la semaine passée, un vrai drame a été évité de justesse. Une jeune femme s'est vu injuriée, puis sauvagement battue par un soi-disant mendiant à qui elle n'a pas voulu donner de l'argent. N'était-ce l'intervention des passants, je ne peux imaginer dans quel état la pauvre femme aurait pu se trouver. D'autant plus que l'agresseur n'est pas à son premier méfait, et qu'il feint toujours par la suite d'être un malade mental. Et dire que les autorités concernées ne font rien pour mettre fin à ce fléau social qui prend des proportions alarmantes». Signalons dans ce contexte que nombre d'agressions similaires ont été signalées dans différentes régions du pays. A titre d'exemple, les six femmes mendiantes qui ont été arrêtées à Bouira il y a de cela quelques semaines. Ces originaires de Biskra et installées à Bejaia, se sont déplacées un beau jour dans la région de Bouira pour demander la charité, alors qu'en fait, elles étaient là pour le rapt de petits enfants afin de voler leurs organes et de les vendre ensuite. En effet, trois d'entre elles s'étaient présentées au domicile d'une dame pour lui demander l'aumône. Profitant d'un moment d'inattention de la maîtresse des lieux, les fameuses mendiantes ont volé son bébé âgé de quelques mois et se sont enfuies. Heureusement qu'elles ont été très vite arrêtées, ainsi que le chauffeur qui les y a conduites, par les voisins, alertés par les cris de la malheureuse maman qui s'est rendue compte à temps de la mésaventure dont elle venait d'être victime. Les criminels ont été présentés à la justice qui les a mis sous mandat de dépôt. Dans ce cas, jusqu'à quand la société devra subir les conséquences de ce phénomène négatif ? Et à quand des lois qui mettront fin aux agissement de ces personnes sans conscience pour qui l'argent facile est devenu plus précieux que l'air qu'ils respirent ? M. S. Sur les trottoirs, au niveau des passerelles, dans les bus, près des mosquées…les points qui pullulent de mendiants ne manquent pas dans les grandes villes algériennes. En effet, les professionnels de la manche accaparent tous les endroits qu'ils estiment être propices à l'exercice de leur métier qu'est la mendicité. Pire que cela, certains d'entre eux n'hésitent pas une seule seconde à recourir à toutes sortes d'astuces, de harcèlement et d'agression pour faire fléchir les récalcitrants. De sexe et d'âge différents, ils préfèrent les voies les plus faciles pour ramasser beaucoup d'argent sans fournir le moindre effort en contrepartie. Et parfois, sous l'emprise de psychotropes et d'alcool, ces mendiants deviennent une véritable menace pour le bien-être des citoyens. « Je ne suis jamais tranquille en me rendant au marché d'à côté. Une crainte terrible me noue l'estomac. Et pour cause, dès l'entrée, une nuée de «tellabine» aux cheveux hirsutes et en haillons crasseux se mettent à nous tirer par les manches en sanglotant et en usant de termes attendrissants pour susciter la pitié et pouvoir ainsi nous soutirer de l'argent», se plaint une quinquagénaire à l'air mitigé entre la pitié, la peur et l'indignation. En effet, le marché de Bab El Oued est devenu un véritable « dépotoir » pour une frange de la société longtemps marginalisée. Allant des nombreux dépressifs qu'a engendrés la nébuleuse terroriste, aux femmes répudiées inconsciemment et qui ont choisi de supporter le fardeau de leur progéniture, en passant par les jeunes oisifs qui sombrent dans la délinquance, la mendicité agressive a un grand nombre d'acteurs. « Il y a parmi ces mendiants ceux qui se croient avoir des droits pécuniaires sur le reste des citoyens. Ils usent et abusent de tous les moyens pour arriver à leurs fins. C'est ainsi qu'ils rôdent autour des endroits à forte affluence populaire, la mine patibulaire, souvent armes blanches cachées sous leurs guenilles sales et repoussants, et prêts à les utiliser si jamais les passants ne répondent pas favorablement à leur demande. C'est du racket pur et simple », s'indigne à son tour un buraliste de la rue d'Isly où on a pu constater une forte présence de mendiants. A quelques encablures de Bab El Oued, la gare routière de Tafourah. Une dizaine de mendiants, parfois la tête bandée ou portant un grand pansement sur l'un des yeux, et placés à quelques mètres les uns des autres, exhibent sans gêne aucune ordonnances, documents médicaux, béquilles, Ventoline, et autres médicaments propres au traitement des maladies chroniques. « Et si vous leurs offrez de les accompagner dans une officine pour leur payer leurs médicaments, ils refusent énergiquement préférant avoir tout simplement de l'argent », nous confie Nassim, jeune étudiant en médecine et d'ajouter : « Pas plus que la semaine passée, un vrai drame a été évité de justesse. Une jeune femme s'est vu injuriée, puis sauvagement battue par un soi-disant mendiant à qui elle n'a pas voulu donner de l'argent. N'était-ce l'intervention des passants, je ne peux imaginer dans quel état la pauvre femme aurait pu se trouver. D'autant plus que l'agresseur n'est pas à son premier méfait, et qu'il feint toujours par la suite d'être un malade mental. Et dire que les autorités concernées ne font rien pour mettre fin à ce fléau social qui prend des proportions alarmantes». Signalons dans ce contexte que nombre d'agressions similaires ont été signalées dans différentes régions du pays. A titre d'exemple, les six femmes mendiantes qui ont été arrêtées à Bouira il y a de cela quelques semaines. Ces originaires de Biskra et installées à Bejaia, se sont déplacées un beau jour dans la région de Bouira pour demander la charité, alors qu'en fait, elles étaient là pour le rapt de petits enfants afin de voler leurs organes et de les vendre ensuite. En effet, trois d'entre elles s'étaient présentées au domicile d'une dame pour lui demander l'aumône. Profitant d'un moment d'inattention de la maîtresse des lieux, les fameuses mendiantes ont volé son bébé âgé de quelques mois et se sont enfuies. Heureusement qu'elles ont été très vite arrêtées, ainsi que le chauffeur qui les y a conduites, par les voisins, alertés par les cris de la malheureuse maman qui s'est rendue compte à temps de la mésaventure dont elle venait d'être victime. Les criminels ont été présentés à la justice qui les a mis sous mandat de dépôt. Dans ce cas, jusqu'à quand la société devra subir les conséquences de ce phénomène négatif ? Et à quand des lois qui mettront fin aux agissement de ces personnes sans conscience pour qui l'argent facile est devenu plus précieux que l'air qu'ils respirent ? M. S.