Devant une rentabilité plus remarquable de l'olivier en cette saison de la récolte, les prix de l'huile d'olive seront, probablement, revus à la baisse. Chose que les foyers algériens souhaitent. D'ailleurs, le litre d'huile qui a atteint un plafond de 500 DA et même 600 DA dans certaines régions est ces derniers jours cédé entre 300 et 500 DA le litre. A en croire les chiffres avancés par les services agricoles de certaines régions productrices d'olive, il est à estimer que la récolte de cette saison aura de meilleurs résultats. En effet, aux premières semaines de la récolte, la wilaya de Bouira espère réaliser cette année 5 millions de litres d'huile d'olive, alors que Béjaïa prévoit de récolter 800.000 quintaux à la fin de la saison, soit 1,5 million de litres. Pour sa part, la wilaya de Tizi-Ouzou qui a enregistré 264.000 quintaux d'olive l'an dernier, prévoit de doubler sa production cette année. Cela sans oublier les 25.000 quintaux d'olives environ qui seront récoltés dans la wilaya d'El Taref. Cependant, la production de l'huile ne dépend pas uniquement de la récolte mais aussi de toutes les étapes de transformation de ce grain en liquide. Il faut donc attendre la fin de la trituration, du pressage et du filtrage pour se réjouir d'une véritable bonne production de l'huile. C'est ce que nous a expliqué le gérant d'une huilerie. A noter que 44% des 32 millions d'oliviers que possèdent notre pays sont concentrés en Kabylie (Tizi-Ouzou, Bouira et Béjaïa). Le climat algérien est en effet favorable pour cette culture. Tout de même, les facteurs qui ont entraîné la baisse de la production ces dernières années demeurent menaçants pour le secteur. A savoir, les incendies qui ont dévoré un grand nombre de ces arbres, considérés par les Kabyles, en plus de leur rendement économique, un véritable symbole ancestral. D'autre part, des voix appellent à la nécessité de professionnaliser ce travail pour avoir de meilleurs rendements. En effet, pour le même but, des laboratoires spécialisés et une parfaite maîtrise du processus de l'activité sont à ne pas négliger. Pour rétablir l'équilibre de la production nationale et pour donner un coup de pouce au secteur en question (l'oléiculture) dans notre pays, l'Etat a lancé en 2006 un programme consistant à planter 500.000 hectares d'oliviers à l'échelle nationale. Une surface de plus pour les 350.000 déjà existants. Il est à souligner enfin que l'olive d'Algérie, bien que peu exportée à l'étranger, est bien connue pour sa qualité. Une vertu que lui confère notamment son acidité idéale. La quantité exportée est jugée par les spécialistes insuffisante par rapport à la production nationale. Alors que notre verger est riche de 32 millions d'oliviers plantés au niveau national. Et ce, au moment où nos voisins marocains et tunisiens enregistrent des taux plus importants dans l'exportation de leurs récoltes d'olives. Une quantité qui atteint la moitié de la production. M. A. Devant une rentabilité plus remarquable de l'olivier en cette saison de la récolte, les prix de l'huile d'olive seront, probablement, revus à la baisse. Chose que les foyers algériens souhaitent. D'ailleurs, le litre d'huile qui a atteint un plafond de 500 DA et même 600 DA dans certaines régions est ces derniers jours cédé entre 300 et 500 DA le litre. A en croire les chiffres avancés par les services agricoles de certaines régions productrices d'olive, il est à estimer que la récolte de cette saison aura de meilleurs résultats. En effet, aux premières semaines de la récolte, la wilaya de Bouira espère réaliser cette année 5 millions de litres d'huile d'olive, alors que Béjaïa prévoit de récolter 800.000 quintaux à la fin de la saison, soit 1,5 million de litres. Pour sa part, la wilaya de Tizi-Ouzou qui a enregistré 264.000 quintaux d'olive l'an dernier, prévoit de doubler sa production cette année. Cela sans oublier les 25.000 quintaux d'olives environ qui seront récoltés dans la wilaya d'El Taref. Cependant, la production de l'huile ne dépend pas uniquement de la récolte mais aussi de toutes les étapes de transformation de ce grain en liquide. Il faut donc attendre la fin de la trituration, du pressage et du filtrage pour se réjouir d'une véritable bonne production de l'huile. C'est ce que nous a expliqué le gérant d'une huilerie. A noter que 44% des 32 millions d'oliviers que possèdent notre pays sont concentrés en Kabylie (Tizi-Ouzou, Bouira et Béjaïa). Le climat algérien est en effet favorable pour cette culture. Tout de même, les facteurs qui ont entraîné la baisse de la production ces dernières années demeurent menaçants pour le secteur. A savoir, les incendies qui ont dévoré un grand nombre de ces arbres, considérés par les Kabyles, en plus de leur rendement économique, un véritable symbole ancestral. D'autre part, des voix appellent à la nécessité de professionnaliser ce travail pour avoir de meilleurs rendements. En effet, pour le même but, des laboratoires spécialisés et une parfaite maîtrise du processus de l'activité sont à ne pas négliger. Pour rétablir l'équilibre de la production nationale et pour donner un coup de pouce au secteur en question (l'oléiculture) dans notre pays, l'Etat a lancé en 2006 un programme consistant à planter 500.000 hectares d'oliviers à l'échelle nationale. Une surface de plus pour les 350.000 déjà existants. Il est à souligner enfin que l'olive d'Algérie, bien que peu exportée à l'étranger, est bien connue pour sa qualité. Une vertu que lui confère notamment son acidité idéale. La quantité exportée est jugée par les spécialistes insuffisante par rapport à la production nationale. Alors que notre verger est riche de 32 millions d'oliviers plantés au niveau national. Et ce, au moment où nos voisins marocains et tunisiens enregistrent des taux plus importants dans l'exportation de leurs récoltes d'olives. Une quantité qui atteint la moitié de la production. M. A.