La TARSI, une des rares entreprise rescapées de la vague de liquidations qui a laissé sur le carreau des milliers des travailleurs, située sur la zone industrielle de Port Bouchet, risque, à son tour, de connaître une fin similaire si le bras de fer qui oppose la direction aux représentants des travailleurs perdure. Déjà presque moribonde à cause d'un manque de plan de charge conséquent, eu égard au déficit de son activité principale, la maintenance industrielle, la TARSI va sérieusement accuser le coup par ce débrayage quidure depuis 10 jours. Les rapports de travail, en effet, entre l'employeur et le syndicat sont devenus carrément exécrables. Les deux parties se regardent désormais en chiens de faïence et les médiations entreprises par l'inspection du travail n'ont pas réussi à raisonner les uns et les autres. Les travailleurs continuent à observer grève et sit-in devant le siège de la wilaya et en face de la direction de l'entreprise pour faire plier un directeur apparemment décidé à aller jusqu'au bout. Outre la plate-forme socio-professionnelle (révision des salaires et des primes), les travailleurs exigent la réintégration, sans condition, de leur secrétaire général du bureau syndical, licencié à tort par la direction, mais le patron de la TARSI, malgré les injonctions de l'UGTA et les médiations de l'inspection du travail, campe fermement sur sa décision. Selon l'inspection du travail (inspection d'El Hadjar), le directeur oppose un refus catégorique à la reprise du SG du syndicat. «On doit craindre le pire pour cette entreprise de 400 salariés si l'arrêt de travail continue» redoute t-on à l'inspection. Cette dernière compte, malgré tout, continuer à mener son action de réconciliation entre les 2 partenaires sociaux en conflit. Un rencart a été pris pour samedi prochain avec le 1er responsable de la TARSI. En attendant, selon l'union de wilaya (UGTA), divers chantiers appartenant à la TARSI, comme celui relatif au montage, sont à l'arrêt. Actuellement des chalets pour les sinistrés de Ghardaïa commencent à en pâtir. «La responsabilité de toute défaillance sera directement imputée au 1er responsable de la TARSI qui reste sourd à toutes les démarches entreprises pour normaliser la situation» mettent en garde les cadres de l'UGTA de l'union de wilaya. Alors jusqu'à quand va durer ce bras de fer ? R. M. La TARSI, une des rares entreprise rescapées de la vague de liquidations qui a laissé sur le carreau des milliers des travailleurs, située sur la zone industrielle de Port Bouchet, risque, à son tour, de connaître une fin similaire si le bras de fer qui oppose la direction aux représentants des travailleurs perdure. Déjà presque moribonde à cause d'un manque de plan de charge conséquent, eu égard au déficit de son activité principale, la maintenance industrielle, la TARSI va sérieusement accuser le coup par ce débrayage quidure depuis 10 jours. Les rapports de travail, en effet, entre l'employeur et le syndicat sont devenus carrément exécrables. Les deux parties se regardent désormais en chiens de faïence et les médiations entreprises par l'inspection du travail n'ont pas réussi à raisonner les uns et les autres. Les travailleurs continuent à observer grève et sit-in devant le siège de la wilaya et en face de la direction de l'entreprise pour faire plier un directeur apparemment décidé à aller jusqu'au bout. Outre la plate-forme socio-professionnelle (révision des salaires et des primes), les travailleurs exigent la réintégration, sans condition, de leur secrétaire général du bureau syndical, licencié à tort par la direction, mais le patron de la TARSI, malgré les injonctions de l'UGTA et les médiations de l'inspection du travail, campe fermement sur sa décision. Selon l'inspection du travail (inspection d'El Hadjar), le directeur oppose un refus catégorique à la reprise du SG du syndicat. «On doit craindre le pire pour cette entreprise de 400 salariés si l'arrêt de travail continue» redoute t-on à l'inspection. Cette dernière compte, malgré tout, continuer à mener son action de réconciliation entre les 2 partenaires sociaux en conflit. Un rencart a été pris pour samedi prochain avec le 1er responsable de la TARSI. En attendant, selon l'union de wilaya (UGTA), divers chantiers appartenant à la TARSI, comme celui relatif au montage, sont à l'arrêt. Actuellement des chalets pour les sinistrés de Ghardaïa commencent à en pâtir. «La responsabilité de toute défaillance sera directement imputée au 1er responsable de la TARSI qui reste sourd à toutes les démarches entreprises pour normaliser la situation» mettent en garde les cadres de l'UGTA de l'union de wilaya. Alors jusqu'à quand va durer ce bras de fer ? R. M.