Les citoyens qui se tournaient autrefois vers les viandes blanches en raison de leurs prix accessibles sont aujourd'hui surpris par l'inflation qui gagne ces denrées alimentaires des pauvres. En effet, après la folie qui s'était emparée cette année des prix de la sardine, c'est au tour des prix de la viande blanche de s'envoler. Les citoyens qui se tournaient autrefois vers les viandes blanches en raison de leurs prix accessibles sont aujourd'hui surpris par l'inflation qui gagne ces denrées alimentaires des pauvres. En effet, après la folie qui s'était emparée cette année des prix de la sardine, c'est au tour des prix de la viande blanche de s'envoler. Le kilo de poulet, qui était proposé, en début octobre à entre 200 et 220 DA a, subitement, sauté à 380 DA, voire 400 DA, dans les marchés de de la capitale. Prix qui reste de loin inaccessible aux petites bourses contraintes aujourd'hui de revoir leurs habitudes culinaires. Ces fluctuations des prix des viandes blanches seraient dues, selon bon nombre d'observateurs, à plusieurs raisons dont la baisse vertigineuse de l'offre. Face à cette situation, les ménages, déroutés, n'arrivent pas à comprendre la hausse démesurée du prix du poulet qui frôle la surenchère. Pour plusieurs, le poulet est aujourd'hui loin d'être accessible à tous les ménages. «Ces prix me donnent le vertige», nous déclare cette cliente âgée de 40 ans qui se trouvait incapable de choisir un poulet tant les prix sont inabordables. Une autre femme qui n'arrivait pas à jeter son dévolu sur un poulet pour le dîner du soir a fini par craquer en choisissant un poulet de deux kilos qui lui est revenu à 700 DA. «Mais c'est surprenant alors que normalement, après quelques jours de l'Aïd, les prix chutent, ils continuent à aller crescendo», se lamente-t-elle. De son côté, M. Amar, client rencontré chez un vendeur de volaille à Bab Ezzouar, affirme qu'il n'a pas acheté le poulet depuis le mois de septembre. «Vous vous rendez compte, un poulet à 600 DA, voire plus. Mais c'est incroyable! Vu les conditions socioéconomiques des Algériens, je doute fort que les marchands de volaille seront bientôt boycottés», dit-il. Un autre client n'a pas manque de dire que les petites bourses n'ont, encore une fois, qu'à changer leurs habitudes alimentaires. «Je ne comprends pas cette flambée des prix, mais nous devons nous débrouiller pour nous nourrir, nous devons traverser cette dure épreuve", a-t-il conclu. En effet, la flambée soutenue des prix des viandes blanches étonne à plus d'un titre. Toutefois, pour expliquer cette tendance haussière, les marchands de volaille trouvent toujours les prétextes nécessaires pour se dédouaner de ce fait en mettant en avant le sempiternel argument de «la cherté des frais de l'élevage du poulet, notamment la nourriture dont le quintal dépasse de loin les 3.000DA». Quelques commerçants interrogés à cet effet affirment que la situation actuelle incombe en grande partie à «la mafia des aliments de volaille» qui régit les prix et la qualité de la production. Dans le même sillage, Rabah, un vendeur de volaille, affirme à son tour que l'enchérissement du poulet incombe aussi à l'accroissement de la demande, en cette saison hivernale et la baisse de la production des aliments de volaille. Il est à noter, par ailleurs, que l'argument de la cherté de l'aliment de volaille ne tient plus la route. Et pour cause, l'Office national des aliments de bétail (ONAB) a décidé, dix jours avant l'Aïd, de réduire de 20 % les prix des aliments utilisés dans l'aviculture. De leur part, d'autres commerçants attribuent la hausse des prix à la vague de froid qui traverse plusieurs wilayas du pays et qui «fait augmenter au double les frais de l'élevage des volailles». Enfin, pour couronner le tableau déjà sombre, la flambée des prix des œufs qui viennent de frôler, pour la première fois, la barre des 13 DA l'unité, plonge les citoyens algériens dans le plus grand désarroi. «Un oeuf à 12 DA! C'est du jamais vu», regrette ce père de famille. Force est de constater enfin que l'inflation qui bat son plein a encore de beaux jours devant elle. Les Algériens seront, encore une fois, contraints de renoncer à une source importante de protéines. D. S. Le kilo de poulet, qui était proposé, en début octobre à entre 200 et 220 DA a, subitement, sauté à 380 DA, voire 400 DA, dans les marchés de de la capitale. Prix qui reste de loin inaccessible aux petites bourses contraintes aujourd'hui de revoir leurs habitudes culinaires. Ces fluctuations des prix des viandes blanches seraient dues, selon bon nombre d'observateurs, à plusieurs raisons dont la baisse vertigineuse de l'offre. Face à cette situation, les ménages, déroutés, n'arrivent pas à comprendre la hausse démesurée du prix du poulet qui frôle la surenchère. Pour plusieurs, le poulet est aujourd'hui loin d'être accessible à tous les ménages. «Ces prix me donnent le vertige», nous déclare cette cliente âgée de 40 ans qui se trouvait incapable de choisir un poulet tant les prix sont inabordables. Une autre femme qui n'arrivait pas à jeter son dévolu sur un poulet pour le dîner du soir a fini par craquer en choisissant un poulet de deux kilos qui lui est revenu à 700 DA. «Mais c'est surprenant alors que normalement, après quelques jours de l'Aïd, les prix chutent, ils continuent à aller crescendo», se lamente-t-elle. De son côté, M. Amar, client rencontré chez un vendeur de volaille à Bab Ezzouar, affirme qu'il n'a pas acheté le poulet depuis le mois de septembre. «Vous vous rendez compte, un poulet à 600 DA, voire plus. Mais c'est incroyable! Vu les conditions socioéconomiques des Algériens, je doute fort que les marchands de volaille seront bientôt boycottés», dit-il. Un autre client n'a pas manque de dire que les petites bourses n'ont, encore une fois, qu'à changer leurs habitudes alimentaires. «Je ne comprends pas cette flambée des prix, mais nous devons nous débrouiller pour nous nourrir, nous devons traverser cette dure épreuve", a-t-il conclu. En effet, la flambée soutenue des prix des viandes blanches étonne à plus d'un titre. Toutefois, pour expliquer cette tendance haussière, les marchands de volaille trouvent toujours les prétextes nécessaires pour se dédouaner de ce fait en mettant en avant le sempiternel argument de «la cherté des frais de l'élevage du poulet, notamment la nourriture dont le quintal dépasse de loin les 3.000DA». Quelques commerçants interrogés à cet effet affirment que la situation actuelle incombe en grande partie à «la mafia des aliments de volaille» qui régit les prix et la qualité de la production. Dans le même sillage, Rabah, un vendeur de volaille, affirme à son tour que l'enchérissement du poulet incombe aussi à l'accroissement de la demande, en cette saison hivernale et la baisse de la production des aliments de volaille. Il est à noter, par ailleurs, que l'argument de la cherté de l'aliment de volaille ne tient plus la route. Et pour cause, l'Office national des aliments de bétail (ONAB) a décidé, dix jours avant l'Aïd, de réduire de 20 % les prix des aliments utilisés dans l'aviculture. De leur part, d'autres commerçants attribuent la hausse des prix à la vague de froid qui traverse plusieurs wilayas du pays et qui «fait augmenter au double les frais de l'élevage des volailles». Enfin, pour couronner le tableau déjà sombre, la flambée des prix des œufs qui viennent de frôler, pour la première fois, la barre des 13 DA l'unité, plonge les citoyens algériens dans le plus grand désarroi. «Un oeuf à 12 DA! C'est du jamais vu», regrette ce père de famille. Force est de constater enfin que l'inflation qui bat son plein a encore de beaux jours devant elle. Les Algériens seront, encore une fois, contraints de renoncer à une source importante de protéines. D. S.