L'Algérie et les membres de l'OMC doivent trouver un terrain d'entente sur ce nombre, important faut-il le mentionner, d'obstacles. Il s'agit principalement de quatre points : le prix du gaz, l'importation des véhicules, celle des médicaments et la subvention des exportations. L'Algérie et les membres de l'OMC doivent trouver un terrain d'entente sur ce nombre, important faut-il le mentionner, d'obstacles. Il s'agit principalement de quatre points : le prix du gaz, l'importation des véhicules, celle des médicaments et la subvention des exportations. Le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, a révélé que l'Algérie devra encore répondre à 96 questions dans le cadre de sa demande d'adhésion à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC). 33 parmi ces questions émanent de l'Union européenne, les 63 restantes des Etats-Unis. Les deux côtés, soit l'Algérie et les membres de l'OMC, doivent trouver un terrain d'entente sur ce nombre, important faut-il le mentionner, d'obstacles. Il s'agit principalement de quatre points : le prix du gaz, l'importation des véhicules, celle des médicaments et la subvention des exportations. L'Algérie demeure inébranlable sur la globalité de ces points. Demain ne semble pas la veille de l'adhésion de l'Algérie. S'agissant du premier point, l'OMC estime que le prix local de vente du gaz qu'applique l'Algérie est bas. Elle demande au gouvernement de l'augmenter au prix international. Une demande formellement refusée jusque-là. Concernant l'importation des véhicules, la décision qu'a entreprise l'Algérie d'interdire l'importation de véhicules de moins de trois ans ne semble pas être acceptée par les membres de la plus importante organisation du commerce. Cette dernière fait toujours pression pour abroger cette décision. L'Algérie demeure toutefois sur ses positions. Le troisième point concerne, comme précisé, l'importation des médicaments. Afin de donner du souffle à l'industrie pharmaceutique en Algérie, le gouvernement avait interdit l'importation des médicaments produits localement. Cette mesure a conduit une diminution significativement de l'importation des médicaments. L'OMC veut à tout prix annuler cette décision puisqu'une bonne partie de ces importations anéanties provenait de ses membres. Le quatrième point, quant à lui, concerne les subventions de l'Etat aux exportations. Le ministre a rappelé que le comité du central gouvernemental a tenu une réunion au cours du début du mois d'octobre pour discuter de ces questions. « Les décisions quant à ces 96 questions sont en cours d'élaboration » a précisé le ministre. Une fois élaborées, ces décisions seront soumises aux membres de l'OMC avant d'être discutées dans une réunion commune. Aucune mention n'a été faite cependant quant à l'ouverture du champ audio visuel. Le gouvernement semble déterminé à garder sous sa coupe les médias lourds. Les pressions pratiquées par l'OMC depuis des années ne donnent toujours pas de résultats. Si les observateurs assurent que l'Algérie finira tôt ou tard de céder à l'OMC sur ce point, aucun signe précurseur ne porte à croire cela. Les investisseurs algériens intéressés par le créneau sont contraints de s'implanter ailleurs et d'envoyer leurs « produits » aux Algériens par satellite. L. B. Le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, a révélé que l'Algérie devra encore répondre à 96 questions dans le cadre de sa demande d'adhésion à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC). 33 parmi ces questions émanent de l'Union européenne, les 63 restantes des Etats-Unis. Les deux côtés, soit l'Algérie et les membres de l'OMC, doivent trouver un terrain d'entente sur ce nombre, important faut-il le mentionner, d'obstacles. Il s'agit principalement de quatre points : le prix du gaz, l'importation des véhicules, celle des médicaments et la subvention des exportations. L'Algérie demeure inébranlable sur la globalité de ces points. Demain ne semble pas la veille de l'adhésion de l'Algérie. S'agissant du premier point, l'OMC estime que le prix local de vente du gaz qu'applique l'Algérie est bas. Elle demande au gouvernement de l'augmenter au prix international. Une demande formellement refusée jusque-là. Concernant l'importation des véhicules, la décision qu'a entreprise l'Algérie d'interdire l'importation de véhicules de moins de trois ans ne semble pas être acceptée par les membres de la plus importante organisation du commerce. Cette dernière fait toujours pression pour abroger cette décision. L'Algérie demeure toutefois sur ses positions. Le troisième point concerne, comme précisé, l'importation des médicaments. Afin de donner du souffle à l'industrie pharmaceutique en Algérie, le gouvernement avait interdit l'importation des médicaments produits localement. Cette mesure a conduit une diminution significativement de l'importation des médicaments. L'OMC veut à tout prix annuler cette décision puisqu'une bonne partie de ces importations anéanties provenait de ses membres. Le quatrième point, quant à lui, concerne les subventions de l'Etat aux exportations. Le ministre a rappelé que le comité du central gouvernemental a tenu une réunion au cours du début du mois d'octobre pour discuter de ces questions. « Les décisions quant à ces 96 questions sont en cours d'élaboration » a précisé le ministre. Une fois élaborées, ces décisions seront soumises aux membres de l'OMC avant d'être discutées dans une réunion commune. Aucune mention n'a été faite cependant quant à l'ouverture du champ audio visuel. Le gouvernement semble déterminé à garder sous sa coupe les médias lourds. Les pressions pratiquées par l'OMC depuis des années ne donnent toujours pas de résultats. Si les observateurs assurent que l'Algérie finira tôt ou tard de céder à l'OMC sur ce point, aucun signe précurseur ne porte à croire cela. Les investisseurs algériens intéressés par le créneau sont contraints de s'implanter ailleurs et d'envoyer leurs « produits » aux Algériens par satellite. L. B.