«Les moyens de transports collectifs urbains en Algérie, notamment dans la capitale, sont vétustes et obsolètes. Par conséquent, il devient impérieux de prendre des mesures adéquates pour remédier à cette situation dramatique. Il faut une stratégie durable répondant aux normes internationales pour alléger les transports. Nous avons fait des efforts pour rendre ces moyens gigantesques, mais le citoyen souffre toujours dans ses déplacement» a notamment affirmé Mohand Aïdel, président de l'Union nationale algérienne des transporteurs (UNAT), lors d'une conférence-débat organisée hier à l'Agence de promotion des exportations (Algex). Il s'agit, surtout, pour cette association des transporteurs, de contribuer efficacement à l'organisation de la profession dans le secteur des transports routiers. L'une des actions urgentes à entreprendre consiste à maîtriser et améliorer les transports locaux et régionaux pour un meilleur raccordement au réseau national afin d'assurer une bonne mobilité des usagers. Le représentant de la Société algérienne des assurances (SAA) a fait remarquer que la compagnie d'assurance a déboursé plus de 7 milliards de DA dans la branche automobile tandis que les accidents de la circulation routière lui ont causé des dépenses de l'ordre de 18 milliards de DA. «Nous avons besoin d'une politique nationale en matière de prévention routière», a-t-il dit. Pour sa part, le premier vice-président de l'UNAT, Aïssa Bedrane, a déclaré qu' à propos des dispositifs législatifs de 2001, il estime que «la loi régissant le secteur des transports n'est pas suivie de textes d'application. Le parc des voyageurs (privé) se chiffre à plus de 65.000 véhicules, soit 2 millions de places par jour alors que le nombre d'opérateurs s'élève à plus de 48.000. La contribution pour la création d'emplois dans le secteur des transports est évaluée à plus de 261.000 postes de travail pour les voyageurs, alors que les marchandises génèrent plus 301.000 emplois. En tout, nous avons créé plus de 560. 000 emplois directs et indirects». Cet intervenant précise que la contribution aux caisses de l'Etat (TVA, TAP, IRG…) dépasse 65 milliards de DA, ajoutant que «nous sommes parmi les premiers contribuables aux caisses de l'Etat». Il estime qu'il existe des compétences techniques et la maîtrise de la gestion, ainsi que les capacités financières, mais, ce qui manque, c'est la concertation avec les pouvoirs publics, l'écoute et la règlementation. Aussi, a-t-il souligné, il y a des lacunes observées sur le terrain (absence d'infrastructures, manque de toilettes dans les gares…), malgré les quantités appréciables de bus. Un certain nombre de propositions ont été formulées par l'UNAT pour assainir la situation des transports terrestres en Algérie, telles que le dialogue avec les autorités, la libéralisation des tarifs urbains où les prix sont administrés, l'équité dans la cohabitation et la redéfinition des conditions d'accès à la profession. Il y a lieu également d'accélérer la réalisation des infrastructures et le développement des routes nationales, estimant que l'Algérie ne peut pas se développer sans l'essor des transports. A. A. «Les moyens de transports collectifs urbains en Algérie, notamment dans la capitale, sont vétustes et obsolètes. Par conséquent, il devient impérieux de prendre des mesures adéquates pour remédier à cette situation dramatique. Il faut une stratégie durable répondant aux normes internationales pour alléger les transports. Nous avons fait des efforts pour rendre ces moyens gigantesques, mais le citoyen souffre toujours dans ses déplacement» a notamment affirmé Mohand Aïdel, président de l'Union nationale algérienne des transporteurs (UNAT), lors d'une conférence-débat organisée hier à l'Agence de promotion des exportations (Algex). Il s'agit, surtout, pour cette association des transporteurs, de contribuer efficacement à l'organisation de la profession dans le secteur des transports routiers. L'une des actions urgentes à entreprendre consiste à maîtriser et améliorer les transports locaux et régionaux pour un meilleur raccordement au réseau national afin d'assurer une bonne mobilité des usagers. Le représentant de la Société algérienne des assurances (SAA) a fait remarquer que la compagnie d'assurance a déboursé plus de 7 milliards de DA dans la branche automobile tandis que les accidents de la circulation routière lui ont causé des dépenses de l'ordre de 18 milliards de DA. «Nous avons besoin d'une politique nationale en matière de prévention routière», a-t-il dit. Pour sa part, le premier vice-président de l'UNAT, Aïssa Bedrane, a déclaré qu' à propos des dispositifs législatifs de 2001, il estime que «la loi régissant le secteur des transports n'est pas suivie de textes d'application. Le parc des voyageurs (privé) se chiffre à plus de 65.000 véhicules, soit 2 millions de places par jour alors que le nombre d'opérateurs s'élève à plus de 48.000. La contribution pour la création d'emplois dans le secteur des transports est évaluée à plus de 261.000 postes de travail pour les voyageurs, alors que les marchandises génèrent plus 301.000 emplois. En tout, nous avons créé plus de 560. 000 emplois directs et indirects». Cet intervenant précise que la contribution aux caisses de l'Etat (TVA, TAP, IRG…) dépasse 65 milliards de DA, ajoutant que «nous sommes parmi les premiers contribuables aux caisses de l'Etat». Il estime qu'il existe des compétences techniques et la maîtrise de la gestion, ainsi que les capacités financières, mais, ce qui manque, c'est la concertation avec les pouvoirs publics, l'écoute et la règlementation. Aussi, a-t-il souligné, il y a des lacunes observées sur le terrain (absence d'infrastructures, manque de toilettes dans les gares…), malgré les quantités appréciables de bus. Un certain nombre de propositions ont été formulées par l'UNAT pour assainir la situation des transports terrestres en Algérie, telles que le dialogue avec les autorités, la libéralisation des tarifs urbains où les prix sont administrés, l'équité dans la cohabitation et la redéfinition des conditions d'accès à la profession. Il y a lieu également d'accélérer la réalisation des infrastructures et le développement des routes nationales, estimant que l'Algérie ne peut pas se développer sans l'essor des transports. A. A.