Comme il fallait s'y attendre, Arcelor-Mittal a commencé à mettre à exécution son plan de rigueur annoncé recemment par son P-DG Bernard Bousquet. Ainsi plusieurs sociétés et fournisseurs liés par contrats à Arcelor Mittal viennent d'être saisis sur la résiliation desdit contrats qui ne seront pas renouvelés pour l'année 2009, a-t-on appris de source proche de la direction générale du complexe d'El Hadjar. A l'instar de deux autres entreprises mixtes, la société russe d'études de réalisation et fournitures industrielles, sarl SERFI, dont le siège se trouve à la Baie des corailleurs, vient de mettre fin aux fonctions de 29 salariés, dont 4 ingénieurs. Dans une note adressée personnellement à chaque travailleurs, la sarl SERFI, leur a notifié la fin de la relation de travail à partir de la fin de l'année en faisant valoir la rupture des contrats décidée par Arcelor; une explication peu convaincante aux yeux des travailleurs compressés, lesquels ont vite alerté l'inspection du travail et la presse sur ce qu'ils qualifient de décision arbitraire: «faux, la sarl SERFI qui active avec le statut d'eurl IMM, a bénéficié d'un plan de charge consistant s'étalant sur plusieurs années dans le secteur de la maintenance, l'ingénierie et le montage», affirment-ils. Ils soupçonnent l'employeur russe de vouloir faire appel à des techniciens et travailleurs russes. L'inspection du travail d'El Hadjar, territorialement compétente, a été saisie et les premières investigation vont être menées à partir du 1er janvier a indiqué par ailleurs un responsable de cette institution. Le cas de la sarl SERFI commence à faire jaser les sidérurgistes, sur lesquels, pèse, telle l'épée de Damocles, le spectre des compressions. «Les travailleurs redoutent, reconnaît-on à l'UGTA, l'effet tache d'huile du cas russe. Beaucoup d'entreprises sous prétexte de crise financière ou de fin de contrat, vont licencier massivement.» R. M. Comme il fallait s'y attendre, Arcelor-Mittal a commencé à mettre à exécution son plan de rigueur annoncé recemment par son P-DG Bernard Bousquet. Ainsi plusieurs sociétés et fournisseurs liés par contrats à Arcelor Mittal viennent d'être saisis sur la résiliation desdit contrats qui ne seront pas renouvelés pour l'année 2009, a-t-on appris de source proche de la direction générale du complexe d'El Hadjar. A l'instar de deux autres entreprises mixtes, la société russe d'études de réalisation et fournitures industrielles, sarl SERFI, dont le siège se trouve à la Baie des corailleurs, vient de mettre fin aux fonctions de 29 salariés, dont 4 ingénieurs. Dans une note adressée personnellement à chaque travailleurs, la sarl SERFI, leur a notifié la fin de la relation de travail à partir de la fin de l'année en faisant valoir la rupture des contrats décidée par Arcelor; une explication peu convaincante aux yeux des travailleurs compressés, lesquels ont vite alerté l'inspection du travail et la presse sur ce qu'ils qualifient de décision arbitraire: «faux, la sarl SERFI qui active avec le statut d'eurl IMM, a bénéficié d'un plan de charge consistant s'étalant sur plusieurs années dans le secteur de la maintenance, l'ingénierie et le montage», affirment-ils. Ils soupçonnent l'employeur russe de vouloir faire appel à des techniciens et travailleurs russes. L'inspection du travail d'El Hadjar, territorialement compétente, a été saisie et les premières investigation vont être menées à partir du 1er janvier a indiqué par ailleurs un responsable de cette institution. Le cas de la sarl SERFI commence à faire jaser les sidérurgistes, sur lesquels, pèse, telle l'épée de Damocles, le spectre des compressions. «Les travailleurs redoutent, reconnaît-on à l'UGTA, l'effet tache d'huile du cas russe. Beaucoup d'entreprises sous prétexte de crise financière ou de fin de contrat, vont licencier massivement.» R. M.