Après la chute du prix du baril à moins de 32,40 dollars, celui-ci commence à regagner des échelons moins d'une semaine aprés la réunion de l'Opep. Il a été évalué hier à plus de 43 dollars à Londres et au-dessus de 42 dollars à New York. Ainsi, en dépit de la baisse de la demande, les prix commencent tout de même à remonter. Après la chute du prix du baril à moins de 32,40 dollars, celui-ci commence à regagner des échelons moins d'une semaine aprés la réunion de l'Opep. Il a été évalué hier à plus de 43 dollars à Londres et au-dessus de 42 dollars à New York. Ainsi, en dépit de la baisse de la demande, les prix commencent tout de même à remonter. Pour Chems-Eddine Chitour-expert spécialiste en pétrole, il est difficile de prévoir quoi que ce soit à l'heure actuelle en matière de prix du brut d'autant plus que la réduction de la production ne sera effective qu'à partir du début de l'année 2009. Il a rappelé à cet effet que le pétrole a perdu 10 dollars après deux jours de la réunion des ministres de l'Opep. Cependant, ce spécialiste a avancé que les prix augmenteront pour de sûr dans les mois à venir. « Il y a beaucoup d'éléments qui portent à croire que les prix du pétrole vont augmenter » a-t-il affirmé. Selon M. Chitour le prix plancher devrait tourner autour des 70 dollars. Il a avancé que les prix du pétrole non conventionnel (pétrole canadien et pétrole off-shore) ne sont pas rentables en dessous de 70 dollars. Ceci poussera les entreprises qui le produisent à jouer toutes leurs cartes pour faire augmenter les prix. « D'un autre côté, les exploiteurs américains ont fermé, quand ils vont ouvrir leur prix de référence ne sera pas en dessous de 70 dollars » a-t-il ajouté. Les énergies renouvelables ont constitué le dernier argument de M. Chitour qui a jugé que le développement de ces énergies dépend de l'augmentation des prix du brut. « À moins de 70 dollars le baril, les énergies renouvelables ne sont pas compétitives » a-t-il dit. « Si le pétrole est peu cher les gens se détourneront des énergie renouvelables dont les coûts restent toujours élevés » a-t-il ajouté. Un pays comme l'Allemagne, leader dans le domaine des énergies renouvelables, serait favorable à voir les prix augmenter. Ainsi, selon le même expert, l'augmentation des prix du brut arrange beaucoup plus de pays qu'on le croit. Il convient de rappeler que les membres de l'Opep avaient décidé de réduire leur production de 2,2 millions de barils par jour lors de le 151ème réunion de l'Organisation à Oran. Il est à mentionner sur un autre volet qu'une réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) aura lieu aujourd'hui même à Moscou. L'Algérie sera représentée par son ministre de l'Energie et des mines Chakib Khelil. L'objectif de la réunion est de coordonner les politiques des membres. Si l'Opep du gaz fait parler d'elle il y a belle lurette, aucun signe portant à croire qu'il sera concrétisé n'est observé. M. Chitour a indiqué qu'une Opep du gaz servira avant tout les intérêts de la Fédération de Russie. C'est pour cela qu'elle se bat bec et ongles pour mettre en place ce cartel. L'Algérie, quant à elle, s'est toujours montrée très « réservée » par rapport à une organisation de la sorte qui risque d'ébranler l'équilibre existant jusque-là avec le marché européen. Il est à mentionner que l'Algérie approvisionne à hauteur de 10 % le marché européen. Son adhésion à un cartel peut nuire, ainsi, à ses relations avec le marché en question. L.B. Pour Chems-Eddine Chitour-expert spécialiste en pétrole, il est difficile de prévoir quoi que ce soit à l'heure actuelle en matière de prix du brut d'autant plus que la réduction de la production ne sera effective qu'à partir du début de l'année 2009. Il a rappelé à cet effet que le pétrole a perdu 10 dollars après deux jours de la réunion des ministres de l'Opep. Cependant, ce spécialiste a avancé que les prix augmenteront pour de sûr dans les mois à venir. « Il y a beaucoup d'éléments qui portent à croire que les prix du pétrole vont augmenter » a-t-il affirmé. Selon M. Chitour le prix plancher devrait tourner autour des 70 dollars. Il a avancé que les prix du pétrole non conventionnel (pétrole canadien et pétrole off-shore) ne sont pas rentables en dessous de 70 dollars. Ceci poussera les entreprises qui le produisent à jouer toutes leurs cartes pour faire augmenter les prix. « D'un autre côté, les exploiteurs américains ont fermé, quand ils vont ouvrir leur prix de référence ne sera pas en dessous de 70 dollars » a-t-il ajouté. Les énergies renouvelables ont constitué le dernier argument de M. Chitour qui a jugé que le développement de ces énergies dépend de l'augmentation des prix du brut. « À moins de 70 dollars le baril, les énergies renouvelables ne sont pas compétitives » a-t-il dit. « Si le pétrole est peu cher les gens se détourneront des énergie renouvelables dont les coûts restent toujours élevés » a-t-il ajouté. Un pays comme l'Allemagne, leader dans le domaine des énergies renouvelables, serait favorable à voir les prix augmenter. Ainsi, selon le même expert, l'augmentation des prix du brut arrange beaucoup plus de pays qu'on le croit. Il convient de rappeler que les membres de l'Opep avaient décidé de réduire leur production de 2,2 millions de barils par jour lors de le 151ème réunion de l'Organisation à Oran. Il est à mentionner sur un autre volet qu'une réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) aura lieu aujourd'hui même à Moscou. L'Algérie sera représentée par son ministre de l'Energie et des mines Chakib Khelil. L'objectif de la réunion est de coordonner les politiques des membres. Si l'Opep du gaz fait parler d'elle il y a belle lurette, aucun signe portant à croire qu'il sera concrétisé n'est observé. M. Chitour a indiqué qu'une Opep du gaz servira avant tout les intérêts de la Fédération de Russie. C'est pour cela qu'elle se bat bec et ongles pour mettre en place ce cartel. L'Algérie, quant à elle, s'est toujours montrée très « réservée » par rapport à une organisation de la sorte qui risque d'ébranler l'équilibre existant jusque-là avec le marché européen. Il est à mentionner que l'Algérie approvisionne à hauteur de 10 % le marché européen. Son adhésion à un cartel peut nuire, ainsi, à ses relations avec le marché en question. L.B.