«Ce Congrès revêt une grande importance, car il s'agit de trouver des solutions adéquates à l'ensemble des difficultés minant le secteur des transports qui se débat actuellement dans la tourmente. L'organisation des transports est totalement absente; il faut par conséquent, tracer un programme pragmatique, car sans programme d'action, on ne peut pas travailler. Nous avons une communauté de vue avec le programme présenté par le Premier ministre à l'APN et nous corroborons celuil du président de la République», a notamment affirmé, hier à l'hôtel Safir, le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCA), Salah Souilah, lors de l'ouverture du premier congrès de l' Union nationale des transporteurs de voyageurs et de marchandises, devant 108 participants issus de 29 wilayas du pays. Mais, Souilah veut dynamiser davantage le syndicat en lançant un solennel message au ministre du Commerce et au président de la République, leur demandant de provoquer la tenue des assises nationales des commerçants et artisans algériens sachant que pas moins de 1.300.000 commerçants et 400.000 artisans sont actifs et affiliés au syndicat. D'ailleurs, le congrès des boulangers prévu le 28 décembre prochain, aura pour objet de sensibiliser davantage les participants à prendre conscience des problèmes rencontrés par la profession et agir afin d'assainir la situation. Les congressistes devaient élire les membres du nouveau bureau et faire des propositions concrètes pour organiser les rangs du plus vieux et du plus entreprenant syndicat du pays. Pour sa part, le président de la Fédération nationale des autos écoles, Ahmed Zineddine Aoudia, a stigmatisé «le programme de travail imposé unilatéralement par le ministère des Transports et qui est inadéquat avec la réalité et les méthodes et techniques d'apprentissage des candidats à l'obtention du permis de conduire». Il est inconcevable, a t-il dit, «de faire examiner et de contrôler, en même temps, les connaissances et les aptitudes des candidats sur les plans théoriques et pratiques du code de la route et de la conduite, alors qu'auparavant ces examens étaient séparés. Le candidat peut facilement oublier les notions du code apprises en se présentant à l'examen jumelé du code et de la conduite». Même dans les pays avancés, tels que les Etats-Unis d'Amérique et la France, le code de la route a son examen et la conduite fait l'objet d'un autre examen. Il estime que le texte du ministère est en flagrante contradiction avec les longues habitudes de notre pédagogie du permis de conduire qui, jusqu'à présent, a porté ses fruits. Aoudia, dont le père âgé aujourd'hui de 80 ans a été l'unique examinateur du permis de conduire à l'indépendance du pays, dira «qu'après avoir pris connaissance du nouveau programme imposé par le ministère des Transports, notre avis est qu'il est irréalisable de par ses recommandations imaginaires pour certaines manœuvres, tels que l'apprentissage sur voie express et la vitesse à 110 km/h .» Il devient donc impossible d'appliquer ce programme avec 25 séances de formation théorique et 30 leçons de formation pratique dans la mesure où le candidat assimile difficilement les cours avant de subir les examens groupés au bout de six mois. Par conséquent, la fédération des autos écoles demande le gel et l'abrogation de ce texte et de ce programme intempestif et déclare se mettre à la disposition des autorités pour l'enrichir et apporter sa contribution pour développer la réglementation routière en Algérie. A. A. «Ce Congrès revêt une grande importance, car il s'agit de trouver des solutions adéquates à l'ensemble des difficultés minant le secteur des transports qui se débat actuellement dans la tourmente. L'organisation des transports est totalement absente; il faut par conséquent, tracer un programme pragmatique, car sans programme d'action, on ne peut pas travailler. Nous avons une communauté de vue avec le programme présenté par le Premier ministre à l'APN et nous corroborons celuil du président de la République», a notamment affirmé, hier à l'hôtel Safir, le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCA), Salah Souilah, lors de l'ouverture du premier congrès de l' Union nationale des transporteurs de voyageurs et de marchandises, devant 108 participants issus de 29 wilayas du pays. Mais, Souilah veut dynamiser davantage le syndicat en lançant un solennel message au ministre du Commerce et au président de la République, leur demandant de provoquer la tenue des assises nationales des commerçants et artisans algériens sachant que pas moins de 1.300.000 commerçants et 400.000 artisans sont actifs et affiliés au syndicat. D'ailleurs, le congrès des boulangers prévu le 28 décembre prochain, aura pour objet de sensibiliser davantage les participants à prendre conscience des problèmes rencontrés par la profession et agir afin d'assainir la situation. Les congressistes devaient élire les membres du nouveau bureau et faire des propositions concrètes pour organiser les rangs du plus vieux et du plus entreprenant syndicat du pays. Pour sa part, le président de la Fédération nationale des autos écoles, Ahmed Zineddine Aoudia, a stigmatisé «le programme de travail imposé unilatéralement par le ministère des Transports et qui est inadéquat avec la réalité et les méthodes et techniques d'apprentissage des candidats à l'obtention du permis de conduire». Il est inconcevable, a t-il dit, «de faire examiner et de contrôler, en même temps, les connaissances et les aptitudes des candidats sur les plans théoriques et pratiques du code de la route et de la conduite, alors qu'auparavant ces examens étaient séparés. Le candidat peut facilement oublier les notions du code apprises en se présentant à l'examen jumelé du code et de la conduite». Même dans les pays avancés, tels que les Etats-Unis d'Amérique et la France, le code de la route a son examen et la conduite fait l'objet d'un autre examen. Il estime que le texte du ministère est en flagrante contradiction avec les longues habitudes de notre pédagogie du permis de conduire qui, jusqu'à présent, a porté ses fruits. Aoudia, dont le père âgé aujourd'hui de 80 ans a été l'unique examinateur du permis de conduire à l'indépendance du pays, dira «qu'après avoir pris connaissance du nouveau programme imposé par le ministère des Transports, notre avis est qu'il est irréalisable de par ses recommandations imaginaires pour certaines manœuvres, tels que l'apprentissage sur voie express et la vitesse à 110 km/h .» Il devient donc impossible d'appliquer ce programme avec 25 séances de formation théorique et 30 leçons de formation pratique dans la mesure où le candidat assimile difficilement les cours avant de subir les examens groupés au bout de six mois. Par conséquent, la fédération des autos écoles demande le gel et l'abrogation de ce texte et de ce programme intempestif et déclare se mettre à la disposition des autorités pour l'enrichir et apporter sa contribution pour développer la réglementation routière en Algérie. A. A.