La population de la bande de Ghaza, qui souffre depuis plus d'un an et demi d'un blocus israélien infernal, a connu hier une journée meurtrière et sanglante où plus de 200 personnes sont tombées en martyrs dans des raids de l'aviation militaire israélienne, selon un bilan provisoire. La population de la bande de Ghaza, qui souffre depuis plus d'un an et demi d'un blocus israélien infernal, a connu hier une journée meurtrière et sanglante où plus de 200 personnes sont tombées en martyrs dans des raids de l'aviation militaire israélienne, selon un bilan provisoire. Comme il fallait s'y attendre, Israël a frappé. Depuis quelques jours, aussi bien le Premier ministre de l'Etat hébreu Ehud Olmert que la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni, ont multiplié les déclarations belliqueuses. Le président israélien lui-même, Shimon Pères, n'a pas été avare en intentions agressives. Et finalement, ces menaces ont été mises à exécution. Le résultat est là : La population de la bande de Ghaza, qui souffre depuis plus d'un an et demi d'un blocus israélien infernal, a connu hier une journée meurtrière et sanglante, où plus de 200 personnes sont tombées en martyrs dans des raids de l'aviation militaire israélienne, selon un bilan provisoire. Ajoutez à cela plus de 200 autres blessées dans une série d'attaques de l'aviation militaire israélienne contre des institutions palestiniennes à Ghaza, selon un bilan du mouvement de résistance Hamas. Aujourd'hui, il est presque honteux de parler de processus de paix et de feuille de route. Comme on peut le constater, la seule feuille de route qui tienne, c'est celle de la liste macabre de Palestiniens morts sous les bombes et les missiles des raids israéliens. Du fait du blocus imposé par Israël à la bande de Ghaza, les Palestiniens sont prisonniers dans leurs propres terres. Plus aucun approvisionnement n'entre chez eux. Ni nourriture, ni médicaments, ni carburants, ni pièces détachées. Ce qui fait que les centrales électriques sont à l'arrêt et les habitants manquent de tout : non seulement, ils sont dans le noir, mais, en plus, les ateliers et les commerces sont au chômage forcé. Les autorités palestiniennes de Ghaza avaient signé un accord pour une trêve avec Tel Aviv, dans l'espoir justement d'alléger les souffrances des populations palestiniennes, mais devant le blocus imposé par Israël et le silence de la communauté internationale, Hamas a voulu conditionner le renouvellement de la trêve à la levée du blocus et à la fin des actes de violence de l'armée israélienne Tsahal sur la bande de Ghaza. Mais il est possible de le constater, Israël veut continuer d'agir en toute impunité, en appliquant la seule loi et la seule voix qui lui conviennent, celles des armes et des massacres perpétrés au vu et au su du monde entier. Quant au Conseil de sécurité de l'ONU, il a les poings et les pieds liés. Il ne peut absolument pas prendre aucune résolution pour obliger Israël à mettre fin à ses exactions. Il ne peut même pas se contenter de condamner ces actes. On est donc entré dans l'ère de l'impunité, de la part d'un adversaire qui se permet de pratiquer la violence d'Etat, ce qui est en soi une violation de toutes les conventions internationales. A l'heure où l'on fête la Déclaration universelle des droits de l'Homme, en y ajoutant le droit d'ingérence, on peut voir qu'Israël agit à sa guise, et qu'il bénéficie de la bénédiction des instances internationales. En tout cas, ce qui se passe peut être assimilé à une non assistance à peuple en danger. De leurs côtés, des sources hospitalières parlent de 200 morts. L'attaque, qui est toujours en cours, a été condamnée par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas qui a appelé la communauté internationale à intervenir pour y mettre fin, a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina. De précédents bilans faisaient état en premier lieu de quelques blessés, puis d'une vingtaine de morts, mais devant l'atrocité des massacres israéliens, le bilan s'est alourdi à plus de 200 morts. Plus grave encore, selon des sources hospitalières, plusieurs victimes sont toujours enfouies sous les décombres. Les chaînes de télévision étrangères ont montré des scènes insoutenables de Palestiniens tués ou blessés. Le général Tawfik Jaber, chef de la police du mouvement Hamas, a été tué dans ces opérations, ont indiqué des sources palestiniennes. En réponse à cette agression sanguinaire sans nom, le mouvement palestinien Hamas a, dans un communiqué, appelé sa branche armée, les brigades Ezzedine al-Kassam, à "mettre tous les moyens en œuvre afin de répondre à ces agressions. "Nous appelons toutes nos troupes à venger par la force les opérations" israéliennes, a dit un porte-parole du Hamas dans un message diffusé par sa radio. De son côté, le porte-parole de l'armée d'occupation a affirmé que ces agressions ne "faisaient que commencer. Cela peut prendre du temps. Nous n'avons pas fixé de délai et nous agissons en fonction de la situation sur le terrain". Par ailleurs, depuis qu'Israël a imposé un blocus sur Ghaza en juin 2007, lors de la prise de contrôle de cette bande côtière par le mouvement de résistance Hamas, la population ghazaouie vit dans des conditions humanitaires et sanitaires "catastrophiques". Jusqu'à quand ? R. M. Comme il fallait s'y attendre, Israël a frappé. Depuis quelques jours, aussi bien le Premier ministre de l'Etat hébreu Ehud Olmert que la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni, ont multiplié les déclarations belliqueuses. Le président israélien lui-même, Shimon Pères, n'a pas été avare en intentions agressives. Et finalement, ces menaces ont été mises à exécution. Le résultat est là : La population de la bande de Ghaza, qui souffre depuis plus d'un an et demi d'un blocus israélien infernal, a connu hier une journée meurtrière et sanglante, où plus de 200 personnes sont tombées en martyrs dans des raids de l'aviation militaire israélienne, selon un bilan provisoire. Ajoutez à cela plus de 200 autres blessées dans une série d'attaques de l'aviation militaire israélienne contre des institutions palestiniennes à Ghaza, selon un bilan du mouvement de résistance Hamas. Aujourd'hui, il est presque honteux de parler de processus de paix et de feuille de route. Comme on peut le constater, la seule feuille de route qui tienne, c'est celle de la liste macabre de Palestiniens morts sous les bombes et les missiles des raids israéliens. Du fait du blocus imposé par Israël à la bande de Ghaza, les Palestiniens sont prisonniers dans leurs propres terres. Plus aucun approvisionnement n'entre chez eux. Ni nourriture, ni médicaments, ni carburants, ni pièces détachées. Ce qui fait que les centrales électriques sont à l'arrêt et les habitants manquent de tout : non seulement, ils sont dans le noir, mais, en plus, les ateliers et les commerces sont au chômage forcé. Les autorités palestiniennes de Ghaza avaient signé un accord pour une trêve avec Tel Aviv, dans l'espoir justement d'alléger les souffrances des populations palestiniennes, mais devant le blocus imposé par Israël et le silence de la communauté internationale, Hamas a voulu conditionner le renouvellement de la trêve à la levée du blocus et à la fin des actes de violence de l'armée israélienne Tsahal sur la bande de Ghaza. Mais il est possible de le constater, Israël veut continuer d'agir en toute impunité, en appliquant la seule loi et la seule voix qui lui conviennent, celles des armes et des massacres perpétrés au vu et au su du monde entier. Quant au Conseil de sécurité de l'ONU, il a les poings et les pieds liés. Il ne peut absolument pas prendre aucune résolution pour obliger Israël à mettre fin à ses exactions. Il ne peut même pas se contenter de condamner ces actes. On est donc entré dans l'ère de l'impunité, de la part d'un adversaire qui se permet de pratiquer la violence d'Etat, ce qui est en soi une violation de toutes les conventions internationales. A l'heure où l'on fête la Déclaration universelle des droits de l'Homme, en y ajoutant le droit d'ingérence, on peut voir qu'Israël agit à sa guise, et qu'il bénéficie de la bénédiction des instances internationales. En tout cas, ce qui se passe peut être assimilé à une non assistance à peuple en danger. De leurs côtés, des sources hospitalières parlent de 200 morts. L'attaque, qui est toujours en cours, a été condamnée par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas qui a appelé la communauté internationale à intervenir pour y mettre fin, a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina. De précédents bilans faisaient état en premier lieu de quelques blessés, puis d'une vingtaine de morts, mais devant l'atrocité des massacres israéliens, le bilan s'est alourdi à plus de 200 morts. Plus grave encore, selon des sources hospitalières, plusieurs victimes sont toujours enfouies sous les décombres. Les chaînes de télévision étrangères ont montré des scènes insoutenables de Palestiniens tués ou blessés. Le général Tawfik Jaber, chef de la police du mouvement Hamas, a été tué dans ces opérations, ont indiqué des sources palestiniennes. En réponse à cette agression sanguinaire sans nom, le mouvement palestinien Hamas a, dans un communiqué, appelé sa branche armée, les brigades Ezzedine al-Kassam, à "mettre tous les moyens en œuvre afin de répondre à ces agressions. "Nous appelons toutes nos troupes à venger par la force les opérations" israéliennes, a dit un porte-parole du Hamas dans un message diffusé par sa radio. De son côté, le porte-parole de l'armée d'occupation a affirmé que ces agressions ne "faisaient que commencer. Cela peut prendre du temps. Nous n'avons pas fixé de délai et nous agissons en fonction de la situation sur le terrain". Par ailleurs, depuis qu'Israël a imposé un blocus sur Ghaza en juin 2007, lors de la prise de contrôle de cette bande côtière par le mouvement de résistance Hamas, la population ghazaouie vit dans des conditions humanitaires et sanitaires "catastrophiques". Jusqu'à quand ? R. M.