Les exportations hors hydrocarbures sont au stade de « bricolage ». Elles ne constituent que 2 à 3% de l'ensemble des exportations. Les exportations hors hydrocarbures sont au stade de « bricolage ». Elles ne constituent que 2 à 3% de l'ensemble des exportations. Les programmes de promotion et de développement du secteur ne manquent pas en Algérie. Les résultats ne sont, cependant, pas apparemment palpables sur le terrain. Ce constat a été partagé hier par plusieurs experts économiques comme Mohamed Benini, directeur général d'Algex, Zaim Benssasi , président du Conseil national de la PME-PMI, Nesreddine Kara, président de l'Association national des exportateurs algériens (Anexal) et Djilali Tariket, directeur de la Compagnie algérienne d'assurance et de garantie des exportations (Cagex) . « on a plus de temps pour philosopher et mettre en place des mécanismes stériles » a estimé Zaim Bensassi. Les exportations hors hydrocarbures sont au stade de « bricolage ». Elles ne constituent que 2 à 3% de l'ensemble des exportations. Ceci est le résultat direct de la nature de l'économie algérienne, peu diversifiée et dépendante des hydrocarbures presque à 100%. Les intervenants ont, à cet effet, affirmé que les assises des PME prévues pour le mois de janvier prochain sont d'une grande importance puisqu'elles sont en mesure d'identifier les véritables problèmes qui entravent le déploiement des petites et moyennes entreprises et mettre en place des dispositifs efficaces pour leur accompagnement. Ces assises seront, par ailleurs, une occasion pour dresser une liste des produits que l'Algérie est en mesure d'exporter. M. Bensassi a souligné, à ce propos, la faiblesse des exportations algériennes par rapport aux pays voisins. « Les tunisiens exportent des figues de barbarie, les marocains , des ânes mais les algériens n'exportent que des hydrocarbures » a-t-il avancé. Selon lui, l'Algérie dispose d'un potentiel énorme de produits exportables dont les produits de cueillettes et les médicaments. « Si les recettes des exportations sont en baisse, celles des importations sont en hausse » a rappelé M. Benni. Elle sont évaluées actuellement à quelques 35 milliards de dollars tandis qu'elles ne l'etaient qu'à 10 milliards de dollars, il y a une dizaine d'années. Avec la dégringolade des prix du pétrole, l'économie algérienne risque d'être en péril d'ici peu de temps. La sonnette d'alarme est tirée. La tutelle veut redynamiser le secteur hors hydrocarbures. Pour booster le secteur de l'exportation, il faut certains parametres indispensables, selon M. Benni. La formation des exportateurs et la communication en sont les plus importants. Selon lui, une mise à niveau des exportateurs algériens s'impose. Une formation susceptible de les armer pour être en mesure d'affronter un marché international qui baigne dans une concurrence acharnée. S'agissant de la communication, le même intervenant a supposé que l'Algérie manque de techniques de marketing pour commercialiser d'une manière efficiente ses produits sur les marchés extérieurs. « Ces techniques de drague des clients doivent être développées » a-t-il souligné. S'agissant de la zone de libre échange arabe et celle entre l'Algérie et la Tunisie attendues prochainement, M. Benini a estimé qu'elles ne doivent pas constituer une source d'inquiétudes pour le consommateur algérien. « C'est le marché asiatique qui inquiète non pas celui des arabes » a-t-il assuré. L. B. Les programmes de promotion et de développement du secteur ne manquent pas en Algérie. Les résultats ne sont, cependant, pas apparemment palpables sur le terrain. Ce constat a été partagé hier par plusieurs experts économiques comme Mohamed Benini, directeur général d'Algex, Zaim Benssasi , président du Conseil national de la PME-PMI, Nesreddine Kara, président de l'Association national des exportateurs algériens (Anexal) et Djilali Tariket, directeur de la Compagnie algérienne d'assurance et de garantie des exportations (Cagex) . « on a plus de temps pour philosopher et mettre en place des mécanismes stériles » a estimé Zaim Bensassi. Les exportations hors hydrocarbures sont au stade de « bricolage ». Elles ne constituent que 2 à 3% de l'ensemble des exportations. Ceci est le résultat direct de la nature de l'économie algérienne, peu diversifiée et dépendante des hydrocarbures presque à 100%. Les intervenants ont, à cet effet, affirmé que les assises des PME prévues pour le mois de janvier prochain sont d'une grande importance puisqu'elles sont en mesure d'identifier les véritables problèmes qui entravent le déploiement des petites et moyennes entreprises et mettre en place des dispositifs efficaces pour leur accompagnement. Ces assises seront, par ailleurs, une occasion pour dresser une liste des produits que l'Algérie est en mesure d'exporter. M. Bensassi a souligné, à ce propos, la faiblesse des exportations algériennes par rapport aux pays voisins. « Les tunisiens exportent des figues de barbarie, les marocains , des ânes mais les algériens n'exportent que des hydrocarbures » a-t-il avancé. Selon lui, l'Algérie dispose d'un potentiel énorme de produits exportables dont les produits de cueillettes et les médicaments. « Si les recettes des exportations sont en baisse, celles des importations sont en hausse » a rappelé M. Benni. Elle sont évaluées actuellement à quelques 35 milliards de dollars tandis qu'elles ne l'etaient qu'à 10 milliards de dollars, il y a une dizaine d'années. Avec la dégringolade des prix du pétrole, l'économie algérienne risque d'être en péril d'ici peu de temps. La sonnette d'alarme est tirée. La tutelle veut redynamiser le secteur hors hydrocarbures. Pour booster le secteur de l'exportation, il faut certains parametres indispensables, selon M. Benni. La formation des exportateurs et la communication en sont les plus importants. Selon lui, une mise à niveau des exportateurs algériens s'impose. Une formation susceptible de les armer pour être en mesure d'affronter un marché international qui baigne dans une concurrence acharnée. S'agissant de la communication, le même intervenant a supposé que l'Algérie manque de techniques de marketing pour commercialiser d'une manière efficiente ses produits sur les marchés extérieurs. « Ces techniques de drague des clients doivent être développées » a-t-il souligné. S'agissant de la zone de libre échange arabe et celle entre l'Algérie et la Tunisie attendues prochainement, M. Benini a estimé qu'elles ne doivent pas constituer une source d'inquiétudes pour le consommateur algérien. « C'est le marché asiatique qui inquiète non pas celui des arabes » a-t-il assuré. L. B.