Le Festival international du film arabe a été l'évènement culturel majeur que la ville d'Oran a abrité, durant l'été 2008, pour la deuxième fois consécutive, illuminant de mille feux la capitale de l'Ouest du pays. Ce rendez-vous artistique, qui a réuni une pléiade d'acteurs, de comédiens et de critiques de cinéma du monde arabe et d'ailleurs, a placé, une semaine durant, la ville d'El-Bahia sous les projecteurs. Un véritable challenge que la ville a su relever avec succès, au vu de la qualité de l'organisation attestée par ces hôtes et observateurs parmi les professionnels du 7ème art et des nombreux journalistes dépêchés par leurs organes pour couvrir l'évènement. Fidèle à sa tradition, la ville de Blaoui El Houari, Ahmed Wahbi, Abdelkader Alloula et Khaled a offert gîte et couvert à ses invités de marque, dont le comédien syrien Doureid Laham, le «chimiste du rire» et sa compatriote Mouna Wacef, les Egyptiens Ilham Chahine, Mahmoud Abdelaziz et Mahmoud Yacine, et des artistes et réalisateurs algériens, à l'instar de Sid Ali Kouiret, Bahia Rachedi, Mohamed Lakhdar Hamina et Ahmed Rachedi. La présence des ces monstres sacrés du grand et du petit écran a rehaussé le prestige de ce festival, inscrit désormais dans l'agenda des manifestations cinématographiques arabes, et a suscité l'intérêt des professionnels des médias. Plus de 200 journalistes de chaînes satellitaires et terrestres du Monde arabe, ainsi que de la presse écrite, publique et privée, spécialistes et généralistes, se sont donné rendez-vous dans la capitale de l'Ouest algérien, que les téléspectateurs arabes ont découverte grâce aux «envois» quotidiens de l'armada de journalistes présents sur les lieux. Commentant la portée de cette deuxième édition arabe, M.Zekri Abdelghani, cadre à la cinémathèque algérienne a indiqué que cette manifestation a constitué «un éveil de la culture cinématographique en Algérie», présageant ainsi, selon lui, la «renaissance tant souhaitée du 7ème art algérien». M. Zekri, qui a souligné que le festival a concrétisé l'essentiel des objectifs qui lui étaient indirectement assignés, à savoir la redynamisation du marché du film arabe, a indiqué que cet évènement culturel a conféré à la ville d'Oran une touche festive à laquelle les comédiens, de par leur jovialité, leur sens de l'humour et du «contact humain», ont largement contribué. Dès l'entame officielle du festival, lors de la soirée inaugurale organisée au TR Oran «Abdelkader-Alloula», ces derniers, à l'instar de Mahmoud Abdelaziz et de Mouna Wacef, celle qui a déclaré avoir apprécié la politique et l'olive algériennes, obnubilée sans doute par le charme de la ville et la chaleur de l'accueil qui lui a été réservé, ont «transgressé» les contraintes protocolaires, pour aller saluer le public venu à leur rencontre. Ils ont serré des mains, signé des autographes et se sont offert des bains de foule, au grand bonheur de leurs fans dont beaucoup venus de plusieurs régions du pays. La deuxième édition du Festival du film arabe a été marquée, selon les observateurs, par une participation de qualité de la trentaine d'affiches proposées au public. Elle a été en outre rehaussée par la présence de critiques de cinéma à la réputation mondialement reconnue, à l'instar de l'Egyptien Rafik Es Sabbane, dont les avis «autorisés» étaient suivis attentivement par les jeunes comédiens et les journalistes de la presse écrite et audiovisuelle.Douze films classés dans la catégorie du long métrage et 14 autres dans celle du court métrage étaient programmés dans les salles de cinéma «Es-Saada», de la cinémathèque ainsi que dans celle du TRO. Les 14 longs métrages, tous de production récente, étaient en lice pour «l'Ahaggar d'or», qui est finalement revenu au réalisateur syrien Abdelatif Abdelhalim, dont l'œuvre «hors champs» a recueilli les faveurs du jury présidé par le Syrien Doreid Laham. Lors de la cérémonie de clôture de cette manifestation, d'autres distinctions ont été également décernées aux œuvres en compétition. Le film «Cœur brûlé» du Marocain Ahmed El Maanouni a été primé pour la qualité de la réalisation, alors que «L'Aquarium» de l'Egyptien Yousri Nasralalh a décroché le premier prix du meilleur scénario. Le premier prix récompensant la meilleure image a été décerné à l'Algérien Ahmed Massad, dans le film «Irwane» du réalisateur Brahim Tsaki. Le jury a également institué un prix récompensant le meilleur rôle masculin, qui a été décroché haut la main par l'acteur égyptien Ahmed Es Sekka, distribué dans le film «El-Djazira» du réalisateur Chérif Arafa. Au chapitre des récompenses, le court métrage n'a pas été en reste. Des prix distinguant les meilleures œuvres ont été également institués par le jury qui a rendu un hommage posthume au réalisateur de la méga production «Er-Rissala» (Le messager), le Syrien Mustafa El Akkad. L'Egyptien Karim Fennous (mains propres) a été l'heureux récipiendaire du premier prix consacrant les œuvres inscrites dans cette catégorie. L'acteur algérien Sid Ali Kouiret a été lui aussi honoré par les organisateurs de cette manifestation dont la clôture a été marquée par l'annonce solennelle de la naissance de la fédération des festivals arabes du cinéma et la création de l'association des critiques de cinéma arabes. Parmi les initiatives prises ou annoncées en marge de ce festival, il y a lieu de signaler celle relative à la signature du protocole d'accord entre l'ENTV et le centre français de l'audiovisuel, ainsi que celle portant sur la coopération entre la télévision algérienne et le centre cinématographique français. La capitale de l'Ouest du pays a été par ailleurs choisie, pendant le festival, par le responsable de «Euronews», pour annoncer le lancement de la version en arabe des programmes de cette chaîne européenne d'informations. En guise de gratification de la ville d'Oran, qui a su être à la hauteur de l'évènement, ses «salles obscures» seront désormais équipées de matériels de sonorisation numérique, à la grande joie des cinéphiles qui auront ainsi l'occasion de suivre les œuvres filmiques selon les normes de la haute fidélité. Le Festival international du film arabe a été l'évènement culturel majeur que la ville d'Oran a abrité, durant l'été 2008, pour la deuxième fois consécutive, illuminant de mille feux la capitale de l'Ouest du pays. Ce rendez-vous artistique, qui a réuni une pléiade d'acteurs, de comédiens et de critiques de cinéma du monde arabe et d'ailleurs, a placé, une semaine durant, la ville d'El-Bahia sous les projecteurs. Un véritable challenge que la ville a su relever avec succès, au vu de la qualité de l'organisation attestée par ces hôtes et observateurs parmi les professionnels du 7ème art et des nombreux journalistes dépêchés par leurs organes pour couvrir l'évènement. Fidèle à sa tradition, la ville de Blaoui El Houari, Ahmed Wahbi, Abdelkader Alloula et Khaled a offert gîte et couvert à ses invités de marque, dont le comédien syrien Doureid Laham, le «chimiste du rire» et sa compatriote Mouna Wacef, les Egyptiens Ilham Chahine, Mahmoud Abdelaziz et Mahmoud Yacine, et des artistes et réalisateurs algériens, à l'instar de Sid Ali Kouiret, Bahia Rachedi, Mohamed Lakhdar Hamina et Ahmed Rachedi. La présence des ces monstres sacrés du grand et du petit écran a rehaussé le prestige de ce festival, inscrit désormais dans l'agenda des manifestations cinématographiques arabes, et a suscité l'intérêt des professionnels des médias. Plus de 200 journalistes de chaînes satellitaires et terrestres du Monde arabe, ainsi que de la presse écrite, publique et privée, spécialistes et généralistes, se sont donné rendez-vous dans la capitale de l'Ouest algérien, que les téléspectateurs arabes ont découverte grâce aux «envois» quotidiens de l'armada de journalistes présents sur les lieux. Commentant la portée de cette deuxième édition arabe, M.Zekri Abdelghani, cadre à la cinémathèque algérienne a indiqué que cette manifestation a constitué «un éveil de la culture cinématographique en Algérie», présageant ainsi, selon lui, la «renaissance tant souhaitée du 7ème art algérien». M. Zekri, qui a souligné que le festival a concrétisé l'essentiel des objectifs qui lui étaient indirectement assignés, à savoir la redynamisation du marché du film arabe, a indiqué que cet évènement culturel a conféré à la ville d'Oran une touche festive à laquelle les comédiens, de par leur jovialité, leur sens de l'humour et du «contact humain», ont largement contribué. Dès l'entame officielle du festival, lors de la soirée inaugurale organisée au TR Oran «Abdelkader-Alloula», ces derniers, à l'instar de Mahmoud Abdelaziz et de Mouna Wacef, celle qui a déclaré avoir apprécié la politique et l'olive algériennes, obnubilée sans doute par le charme de la ville et la chaleur de l'accueil qui lui a été réservé, ont «transgressé» les contraintes protocolaires, pour aller saluer le public venu à leur rencontre. Ils ont serré des mains, signé des autographes et se sont offert des bains de foule, au grand bonheur de leurs fans dont beaucoup venus de plusieurs régions du pays. La deuxième édition du Festival du film arabe a été marquée, selon les observateurs, par une participation de qualité de la trentaine d'affiches proposées au public. Elle a été en outre rehaussée par la présence de critiques de cinéma à la réputation mondialement reconnue, à l'instar de l'Egyptien Rafik Es Sabbane, dont les avis «autorisés» étaient suivis attentivement par les jeunes comédiens et les journalistes de la presse écrite et audiovisuelle.Douze films classés dans la catégorie du long métrage et 14 autres dans celle du court métrage étaient programmés dans les salles de cinéma «Es-Saada», de la cinémathèque ainsi que dans celle du TRO. Les 14 longs métrages, tous de production récente, étaient en lice pour «l'Ahaggar d'or», qui est finalement revenu au réalisateur syrien Abdelatif Abdelhalim, dont l'œuvre «hors champs» a recueilli les faveurs du jury présidé par le Syrien Doreid Laham. Lors de la cérémonie de clôture de cette manifestation, d'autres distinctions ont été également décernées aux œuvres en compétition. Le film «Cœur brûlé» du Marocain Ahmed El Maanouni a été primé pour la qualité de la réalisation, alors que «L'Aquarium» de l'Egyptien Yousri Nasralalh a décroché le premier prix du meilleur scénario. Le premier prix récompensant la meilleure image a été décerné à l'Algérien Ahmed Massad, dans le film «Irwane» du réalisateur Brahim Tsaki. Le jury a également institué un prix récompensant le meilleur rôle masculin, qui a été décroché haut la main par l'acteur égyptien Ahmed Es Sekka, distribué dans le film «El-Djazira» du réalisateur Chérif Arafa. Au chapitre des récompenses, le court métrage n'a pas été en reste. Des prix distinguant les meilleures œuvres ont été également institués par le jury qui a rendu un hommage posthume au réalisateur de la méga production «Er-Rissala» (Le messager), le Syrien Mustafa El Akkad. L'Egyptien Karim Fennous (mains propres) a été l'heureux récipiendaire du premier prix consacrant les œuvres inscrites dans cette catégorie. L'acteur algérien Sid Ali Kouiret a été lui aussi honoré par les organisateurs de cette manifestation dont la clôture a été marquée par l'annonce solennelle de la naissance de la fédération des festivals arabes du cinéma et la création de l'association des critiques de cinéma arabes. Parmi les initiatives prises ou annoncées en marge de ce festival, il y a lieu de signaler celle relative à la signature du protocole d'accord entre l'ENTV et le centre français de l'audiovisuel, ainsi que celle portant sur la coopération entre la télévision algérienne et le centre cinématographique français. La capitale de l'Ouest du pays a été par ailleurs choisie, pendant le festival, par le responsable de «Euronews», pour annoncer le lancement de la version en arabe des programmes de cette chaîne européenne d'informations. En guise de gratification de la ville d'Oran, qui a su être à la hauteur de l'évènement, ses «salles obscures» seront désormais équipées de matériels de sonorisation numérique, à la grande joie des cinéphiles qui auront ainsi l'occasion de suivre les œuvres filmiques selon les normes de la haute fidélité.