A l'instar de leurs compatriotes, les Constantinois sont sortis dans la rue pour manifester leur colère et leur solidarité avec Ghaza. Après la prière du vendredi, des milliers de citoyens, jeunes et moins jeunes, ont convergé vers le centre-ville, place de la Brèche, venant des quartiers périphériques de Djebel El Ouahch à Sidi Mabrouk en passant par Bab El Kantara et l'Emir Abdelkader. Les habitants des quartiers ouest, à l'image des cités Filali, 20 Août, 5 Juillet, Madame Roc et Boussouf se sont joints, quant à eux, à la grande marche initiée par les fidèles de la mosquée Emir Abdelkader. Il était quatorze heures trente lorsque la manifestation a atteint son point culminant. Même à défaut de chiffres disponibles, on peut dire qu'ils étaient entre trente et cinquante milles manifestants dont un millier de femmes encadrés par des militants MSP. Durant toute la marche, les manifestants ont scandé des slogans hostiles à certains régimes arabes. "Ya quassam ya Habib, adhreb Tel Aviv" "La honte, on a vendu Ghaza pour une poignée de dollars" "Al djihad, al djihad". Ce sont là quelques slogans clamés par des milliers de Constantinois dans une marche plus ou moins organisée, mais qui n'a pas connu de dérapage. Même les forces de l'ordre ne sont pas déployées en force, optant pour la discrétion. Il va sans dire que c'est suite à l'appel de l'imam Al Qaradaoui que des millions de musulmans ont fait de ce vendredi, jour de colère pour Ghaza et sa population meurtrie. Dans ce cadre, les formations politiques islamistes ont essayé de se mettre à l'évidence. Seulement, à bien regarder les milliers de manifestants constantinois, on peut constater sans aucun doute que la majorité n'a pratiquement aucun rapport avec les islamistes. Il y a quelques jours, le MSP a appelé à une marche identique mais qui n'a pas connu de succès auprès de la population. Force est donc de constater que les Constantinois, à l'instar des Algériens et des musulmans des autres pays, ont plutôt répondu à l'appel lancé par l'Union internationale des uléma. Pour revenir à la manifestation des Constantinois, il faut rappeler qu'elle s'est déroulée dans le calme et la convivialité. Les quelques policiers éparpillés ça et là, n'ont pas eu à intervenir. Il faut noter aussi qu'aucune personnalité n'a pris la parole et qu'aucun meeting n'a été organisé. Et ce n'est qu'a partir de seize heures que les manifestants on commencé a se disperser dans le calme, après avoir extériorisé leur colère face à un monde qui commence lentement à se réveiller pour dire non au génocide dont est victime le peuple palestinien. Au moment où nous mettons sous presse, des centaines de manifestants investissent la rue Larbi Ben M'hidi connue communément Trik Jdida pour exprimer leur colère. La ville de Constantine est restée mobilisée durant toute l'après midi de ce vendredi. K. B. A l'instar de leurs compatriotes, les Constantinois sont sortis dans la rue pour manifester leur colère et leur solidarité avec Ghaza. Après la prière du vendredi, des milliers de citoyens, jeunes et moins jeunes, ont convergé vers le centre-ville, place de la Brèche, venant des quartiers périphériques de Djebel El Ouahch à Sidi Mabrouk en passant par Bab El Kantara et l'Emir Abdelkader. Les habitants des quartiers ouest, à l'image des cités Filali, 20 Août, 5 Juillet, Madame Roc et Boussouf se sont joints, quant à eux, à la grande marche initiée par les fidèles de la mosquée Emir Abdelkader. Il était quatorze heures trente lorsque la manifestation a atteint son point culminant. Même à défaut de chiffres disponibles, on peut dire qu'ils étaient entre trente et cinquante milles manifestants dont un millier de femmes encadrés par des militants MSP. Durant toute la marche, les manifestants ont scandé des slogans hostiles à certains régimes arabes. "Ya quassam ya Habib, adhreb Tel Aviv" "La honte, on a vendu Ghaza pour une poignée de dollars" "Al djihad, al djihad". Ce sont là quelques slogans clamés par des milliers de Constantinois dans une marche plus ou moins organisée, mais qui n'a pas connu de dérapage. Même les forces de l'ordre ne sont pas déployées en force, optant pour la discrétion. Il va sans dire que c'est suite à l'appel de l'imam Al Qaradaoui que des millions de musulmans ont fait de ce vendredi, jour de colère pour Ghaza et sa population meurtrie. Dans ce cadre, les formations politiques islamistes ont essayé de se mettre à l'évidence. Seulement, à bien regarder les milliers de manifestants constantinois, on peut constater sans aucun doute que la majorité n'a pratiquement aucun rapport avec les islamistes. Il y a quelques jours, le MSP a appelé à une marche identique mais qui n'a pas connu de succès auprès de la population. Force est donc de constater que les Constantinois, à l'instar des Algériens et des musulmans des autres pays, ont plutôt répondu à l'appel lancé par l'Union internationale des uléma. Pour revenir à la manifestation des Constantinois, il faut rappeler qu'elle s'est déroulée dans le calme et la convivialité. Les quelques policiers éparpillés ça et là, n'ont pas eu à intervenir. Il faut noter aussi qu'aucune personnalité n'a pris la parole et qu'aucun meeting n'a été organisé. Et ce n'est qu'a partir de seize heures que les manifestants on commencé a se disperser dans le calme, après avoir extériorisé leur colère face à un monde qui commence lentement à se réveiller pour dire non au génocide dont est victime le peuple palestinien. Au moment où nous mettons sous presse, des centaines de manifestants investissent la rue Larbi Ben M'hidi connue communément Trik Jdida pour exprimer leur colère. La ville de Constantine est restée mobilisée durant toute l'après midi de ce vendredi. K. B.