Avec la poursuite de son agression sur la bande de Ghaza, c'est une fin de non recevoir que le cabinet de sécurité israélien a notifié au conseil de sécurité de l'ONU qui, dans la nuit de jeudi à vendredi, a voté une résolution appelant à un cessez-le-feu. Une résolution qui n'a de sens que si elle est appliquée selon le président palestinien Mahmoud Abbas qui a déclaré hier à partir de Madrid que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu à Ghaza constituait un «pas important». Une initiative qu'il dit soutenir et que Hamas rejette en bloc car « ne prenant pas compte des aspirations du peuple palestinien. Pour rappel, la résolution du Conseil de sécurité, adoptée hier par 14 voix sur 15, les Etats-Unis bien que jouissant du veto, se sont abstenus, a appelé à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza". Elle «condamne toute violence et hostilité dirigées contre des civils» et appelle notamment «à la fourniture sans obstructions de l'aide humanitaire". Pour rappel, la résolution est le résultat de trois jours d'intenses tractations au siège de l'ONU entre ministres occidentaux et arabes pour tenter de mettre fin à l'agression contre la bande de Ghaza. La séance était présidée par le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil et dont le président Nicolas Sarkozy avait tenté, au lendemain de l'attaque contre Ghaza, une médiation en effectuant un périple dans la région.. Il avait, avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, invité Palestiniens et Israéliens à venir au Caire pour des entretiens sur un cessez-le-feu, la sécurisation de la frontière, la réouverture des points de passage et la levée du blocus israélien de Ghaza. Autant de points que devra aborder dès aujourd'hui dans la capitale égyptienne le chef de la diplomatie allemande, avec son homologue égyptien, avant de se rendre en Israël. La situation à Ghaza reste préoccupante pour le ministre des Affaires étrangères espagnole qui, dès lundi, compte entamer une tournée au Proche-Orient, dans le cadre des «efforts redoublés» de l'Espagne pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza. « Le premier objectif sera de continuer à réunir les bonnes volontés en faveur de l'initiative égyptienne, en étroite collaboration avec la France et les autres partenaires de l'Union européenne (UE)», M. Moratinos, ancien envoyé spécial de l'UE au Proche-Orient, se rendra successivement en Egypte, au Liban, en Syrie, dans les Territoires palestiniens et en Israël. Le Japon membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, n'est pas en reste puisqu'il étudie la possibilité de dépêcher un émissaire dans des pays du Proche-Orient pour contribuer aux efforts visant à obtenir un cessez-le-feu dans le territoire palestinien de Ghaza. «Tatsuo Arima, émissaire pour les négociations de paix au Moyen-orient, pourrait être dépêché pour s'entretenir étroitement avec les pays concernés». A Genève, c'est une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur la situation à Gaza qui s'est tenue hier. Le constat est sans appel : De « très graves violations des droits de l'homme" dans la bande de Gaza et demande une enquête indépendante sur les violences commises depuis le début de l'offensive israélienne. De son coté le Premier ministre britannique Gordon Brown a appelé hier à des mesures «urgentes» sur le terrain après le «pas en avant» que représente l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza. Le président sud-africain, Kgalema Motlanthe, lui, a estimé que le conflit au Proche-Orient montrait la nécessité d'une réforme de l'ONU afin de la rendre « plus représentative de la population mondiale ». Pour le chef de l'Etat sud-africain, l'ONU ne respecte pas son mandat en ne considérant pas tous les pays de façon équitable. Avec la poursuite de son agression sur la bande de Ghaza, c'est une fin de non recevoir que le cabinet de sécurité israélien a notifié au conseil de sécurité de l'ONU qui, dans la nuit de jeudi à vendredi, a voté une résolution appelant à un cessez-le-feu. Une résolution qui n'a de sens que si elle est appliquée selon le président palestinien Mahmoud Abbas qui a déclaré hier à partir de Madrid que la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu à Ghaza constituait un «pas important». Une initiative qu'il dit soutenir et que Hamas rejette en bloc car « ne prenant pas compte des aspirations du peuple palestinien. Pour rappel, la résolution du Conseil de sécurité, adoptée hier par 14 voix sur 15, les Etats-Unis bien que jouissant du veto, se sont abstenus, a appelé à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza". Elle «condamne toute violence et hostilité dirigées contre des civils» et appelle notamment «à la fourniture sans obstructions de l'aide humanitaire". Pour rappel, la résolution est le résultat de trois jours d'intenses tractations au siège de l'ONU entre ministres occidentaux et arabes pour tenter de mettre fin à l'agression contre la bande de Ghaza. La séance était présidée par le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil et dont le président Nicolas Sarkozy avait tenté, au lendemain de l'attaque contre Ghaza, une médiation en effectuant un périple dans la région.. Il avait, avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, invité Palestiniens et Israéliens à venir au Caire pour des entretiens sur un cessez-le-feu, la sécurisation de la frontière, la réouverture des points de passage et la levée du blocus israélien de Ghaza. Autant de points que devra aborder dès aujourd'hui dans la capitale égyptienne le chef de la diplomatie allemande, avec son homologue égyptien, avant de se rendre en Israël. La situation à Ghaza reste préoccupante pour le ministre des Affaires étrangères espagnole qui, dès lundi, compte entamer une tournée au Proche-Orient, dans le cadre des «efforts redoublés» de l'Espagne pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza. « Le premier objectif sera de continuer à réunir les bonnes volontés en faveur de l'initiative égyptienne, en étroite collaboration avec la France et les autres partenaires de l'Union européenne (UE)», M. Moratinos, ancien envoyé spécial de l'UE au Proche-Orient, se rendra successivement en Egypte, au Liban, en Syrie, dans les Territoires palestiniens et en Israël. Le Japon membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, n'est pas en reste puisqu'il étudie la possibilité de dépêcher un émissaire dans des pays du Proche-Orient pour contribuer aux efforts visant à obtenir un cessez-le-feu dans le territoire palestinien de Ghaza. «Tatsuo Arima, émissaire pour les négociations de paix au Moyen-orient, pourrait être dépêché pour s'entretenir étroitement avec les pays concernés». A Genève, c'est une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur la situation à Gaza qui s'est tenue hier. Le constat est sans appel : De « très graves violations des droits de l'homme" dans la bande de Gaza et demande une enquête indépendante sur les violences commises depuis le début de l'offensive israélienne. De son coté le Premier ministre britannique Gordon Brown a appelé hier à des mesures «urgentes» sur le terrain après le «pas en avant» que représente l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza. Le président sud-africain, Kgalema Motlanthe, lui, a estimé que le conflit au Proche-Orient montrait la nécessité d'une réforme de l'ONU afin de la rendre « plus représentative de la population mondiale ». Pour le chef de l'Etat sud-africain, l'ONU ne respecte pas son mandat en ne considérant pas tous les pays de façon équitable.