Yennayer (jour de l'an) est fêté depuis la nuit des temps dans toute l'Afrique du Nord. Cette date des Imazighen a été millésimée par l'Académie Berbère, en 1968, en ajoutant 950 ans à l'année grégorienne (l'année où un Berbère, Sheshonk, est devenu pharaon en Egypte.) Ainsi, le 12 janvier 2009, nous serons le 1er Yennayer (2009+950) = 2959. Yennayer (jour de l'an) est fêté depuis la nuit des temps dans toute l'Afrique du Nord. Cette date des Imazighen a été millésimée par l'Académie Berbère, en 1968, en ajoutant 950 ans à l'année grégorienne (l'année où un Berbère, Sheshonk, est devenu pharaon en Egypte.) Ainsi, le 12 janvier 2009, nous serons le 1er Yennayer (2009+950) = 2959. Le repas préparé pour la circonstance, est assez copieux et différent du quotidien. Les rites «yennayériques» sont effectués d'une façon symbolique. Ils sont destinés à écarter la famine et augurer l'avenir. Les préparatifs de Yennayer On commence ces préparatifs par le nettoyage entier au sein de chaque foyer avec la plupart des fois des modifications des décors et des emplacements des objets. Vient ensuite la nuit où les femmes préparaient différents plats somptueux et savoureux dont la principale recette est celle du couscous avec différentes sortes de potagers richement constitués. Selon les croyances et les rites, cette nuit, on mange à satiété pour ne pas vivre toute l'année entrante affamé. Donc, le repas, préparé pour la circonstance, est assez copieux et différent du quotidien. «Asfel» ou le sacrifice d'un coq Pour la préparation de «imensi n'yennayer», on utilise la viande de la bête sacrifiée (asfel), souvent de la volaille, mélangée parfois à la viande séchée (acedluh) pour agrémenter le couscous, élément fondamental de l'art culinaire berbère. Le sacrifice d'un animal asfel (mot kabyle) est de rigueur, symbolisant l'expulsion des forces et des esprits maléfiques mais aussi marquant ses vertus prophylactiques. On prie alors les forces divines pour assurer une saison culturale féconde. «Imensi n'yennayer», un repas de communion Le dîner de Yennayer est aussi un repas de communion. Il se prend en famille. On réserve la part des filles mariées absentes à la fête. On dispose autour du plat commun des cuillères pour signaler leur présence. A travers les génies gardiens, les forces invisibles participent au festin par des petites quantités déposées aux endroits précis, le seuil de la porte, le moulin de pierre aux grains, le pied du tronc du vieux olivier, etc. Les desserts servis seront les fruits secs (figues sèches, abricots secs, noix, etc.). Les aliments servis vont symboliser la richesse, la fertilité ou l'abondance. On évite de manger des aliments épicés ou amers pour se préserver d'une mauvaise année. Tous les gestes accomplis pendant la fête se font avec générosité et abondance. Le repas préparé pour la circonstance, est assez copieux et différent du quotidien. Les rites «yennayériques» sont effectués d'une façon symbolique. Ils sont destinés à écarter la famine et augurer l'avenir. Les préparatifs de Yennayer On commence ces préparatifs par le nettoyage entier au sein de chaque foyer avec la plupart des fois des modifications des décors et des emplacements des objets. Vient ensuite la nuit où les femmes préparaient différents plats somptueux et savoureux dont la principale recette est celle du couscous avec différentes sortes de potagers richement constitués. Selon les croyances et les rites, cette nuit, on mange à satiété pour ne pas vivre toute l'année entrante affamé. Donc, le repas, préparé pour la circonstance, est assez copieux et différent du quotidien. «Asfel» ou le sacrifice d'un coq Pour la préparation de «imensi n'yennayer», on utilise la viande de la bête sacrifiée (asfel), souvent de la volaille, mélangée parfois à la viande séchée (acedluh) pour agrémenter le couscous, élément fondamental de l'art culinaire berbère. Le sacrifice d'un animal asfel (mot kabyle) est de rigueur, symbolisant l'expulsion des forces et des esprits maléfiques mais aussi marquant ses vertus prophylactiques. On prie alors les forces divines pour assurer une saison culturale féconde. «Imensi n'yennayer», un repas de communion Le dîner de Yennayer est aussi un repas de communion. Il se prend en famille. On réserve la part des filles mariées absentes à la fête. On dispose autour du plat commun des cuillères pour signaler leur présence. A travers les génies gardiens, les forces invisibles participent au festin par des petites quantités déposées aux endroits précis, le seuil de la porte, le moulin de pierre aux grains, le pied du tronc du vieux olivier, etc. Les desserts servis seront les fruits secs (figues sèches, abricots secs, noix, etc.). Les aliments servis vont symboliser la richesse, la fertilité ou l'abondance. On évite de manger des aliments épicés ou amers pour se préserver d'une mauvaise année. Tous les gestes accomplis pendant la fête se font avec générosité et abondance.