La soirée a été marquée par un hommage aux femmes du cinéma amazigh. Ce moment émouvant a été suivi par un documentaire relatant la vie de ces femmes. La soirée a été marquée par un hommage aux femmes du cinéma amazigh. Ce moment émouvant a été suivi par un documentaire relatant la vie de ces femmes. La capitale de la Mekerra, Sidi Bel Abbès, a revêtu ses plus atours pour accueillir les participants au festival du film amazigh, qui a débuté sur les chapeaux de roue, dimanche soir, dans la salle de spectacle de l‘université de Sidi bel Abbés, en présence du wali, de Hachemi Assad, commissaire du festival, du représentant de madame la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et de madame hankour, responsable de la culture au niveau de la wilaya. On n‘oubliera pas de citer la présence, ô combien symbolique, du chantre de la poésie kabyle, Lounis Ait Menguellat. La soirée a été marquée par un hommage aux femmes du cinéma Amazigh, à savoir, Djamila Bachène, Hadjira Oubachir, Amal Djamila et Keltoum. La grande Djamila a ému l‘assistance en interprétant a Capello une de ses chansons nationalistes «Ldzayer Del Watan nagh» (l‘Algérie est notre patrie). Ce moment émouvant a été suivi par un documentaire relatant la vie de ces femmes. On rappellera que Djamila, qui a commencé sa carrière à la radio dans les années cinquante, a participé à l‘émission féminine Nouba el Khalat, et a interprété de nombreuses chansons qui ont marqué des générations de mélomanes. Elle a également tourné dans de nombreux films, dont «les hors la loi», de Tewfik Farès. Hadjira Oubachir, connue pour sa poésie raffinée, a également été sollicitée pour jouer dans des films, notamment par Belkacem Hadjadj. Quant à Djamila Amzal, qui a été révélée dans la Montagne de Baya, elle a confirmé tout son talent en jouant dans de nombreux autres films. Ensuite, la soirée a continué avec un concert donné par l‘orchestre symphonique national et la chorale nationale, sous la direction du maestro, Rachid Saouli. La journée d‘ hier a commencé par la projection d‘un documentaire de 45 minutes, «Le pays de la montagne» de Rabah Bouberas. C‘est un film réalisé durant l‘été 2007 dans la région de Verbier, en Suisse. Village du canton du Valais et célèbre station de sport d‘hiver des Alpes suisses. Il ne vante pas un produit touristique mais se propose plutôt de porter un regard poétique sur la montagne et le monde, un regard parfois léger, parfois grave, tantôt nostalgique et tantôt serein. Dans une atmosphère de paix, il nous donne à voir des paysages et des scènes magnifiques à travers les yeux d‘un étranger, un écrivain venu d‘un autre pays, d‘une autre montagne, la montagne de Mouloud Feraoun. Ce film de Rabah Bouberas, avec un très beau texte de Mebana Amrani, nous fait faire un voyage qui peut nous mener jusqu‘au centre de nous-mêmes si nous pouvions le regarder , comme quand nous écoutons la musique. D‘autres documentaires sont programmés, dont un, en hommage à Mouloud Mammeri et un autre à Chérif Kheddam. Dans la série meilleur court métrage, en compétition, on peut citer « Deux », de Amar Si Fodil. Un homme braque un autre avec son arme et une amitié naît entre eux. Cette sorte de syndrome de Stockholm amène les deux protagonistes à nous montrer des tranches de vie. « Ma vie » de El Khir Zidane et Ahmed Hammam. C‘est l‘histoire d‘un jeune qui s‘investit dans ses études, Mais que va-t-il faire de son diplôme ? Il y a également «Kif Kif» , de Mula Aksil, «Izorane», de Alaoui Amharzi, un court métrage marocain qui raconte la vie de Titrite, à moitié paralysée, et souffrant silencieusement à la suite d‘un accident dans lequel elle a perdu son père. Dans « Aller Simple », de Zakaria Bakkali (Belgique) l‘auteur met en scène la vie d‘un jeune rifain qui rejoint pour la première fois l‘Europe. Et se retrouve soudainement entre deux mondes différents, séparés par une seule rue. Hamid Rebahi, l‘un des responsables du festival Amazigh, regrettait que l‘Etat n‘ait pas mis plus de moyens pour la réalisation de films en tamazight. Pour l‘édition de Sétif par exemple, des réalisateurs ont profité du budget alloué dan le cadre d‘Alger, capitale de la culture arabe. C‘est bien dommage. Hamid Rabahi, intervenant sur les ondes de la chaîne II, a souhaité qu‘il y ait d‘autres initiatives comme celles d‘Alger, capitale de la culture arabe. Le jury est présidé par le réalisateur et écrivain Ali Mouzaoui. Une rétrospective sur la cinéma iranien aura egalement lieu, en présence d‘une forte délégation de ce pays. R. M. La capitale de la Mekerra, Sidi Bel Abbès, a revêtu ses plus atours pour accueillir les participants au festival du film amazigh, qui a débuté sur les chapeaux de roue, dimanche soir, dans la salle de spectacle de l‘université de Sidi bel Abbés, en présence du wali, de Hachemi Assad, commissaire du festival, du représentant de madame la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et de madame hankour, responsable de la culture au niveau de la wilaya. On n‘oubliera pas de citer la présence, ô combien symbolique, du chantre de la poésie kabyle, Lounis Ait Menguellat. La soirée a été marquée par un hommage aux femmes du cinéma Amazigh, à savoir, Djamila Bachène, Hadjira Oubachir, Amal Djamila et Keltoum. La grande Djamila a ému l‘assistance en interprétant a Capello une de ses chansons nationalistes «Ldzayer Del Watan nagh» (l‘Algérie est notre patrie). Ce moment émouvant a été suivi par un documentaire relatant la vie de ces femmes. On rappellera que Djamila, qui a commencé sa carrière à la radio dans les années cinquante, a participé à l‘émission féminine Nouba el Khalat, et a interprété de nombreuses chansons qui ont marqué des générations de mélomanes. Elle a également tourné dans de nombreux films, dont «les hors la loi», de Tewfik Farès. Hadjira Oubachir, connue pour sa poésie raffinée, a également été sollicitée pour jouer dans des films, notamment par Belkacem Hadjadj. Quant à Djamila Amzal, qui a été révélée dans la Montagne de Baya, elle a confirmé tout son talent en jouant dans de nombreux autres films. Ensuite, la soirée a continué avec un concert donné par l‘orchestre symphonique national et la chorale nationale, sous la direction du maestro, Rachid Saouli. La journée d‘ hier a commencé par la projection d‘un documentaire de 45 minutes, «Le pays de la montagne» de Rabah Bouberas. C‘est un film réalisé durant l‘été 2007 dans la région de Verbier, en Suisse. Village du canton du Valais et célèbre station de sport d‘hiver des Alpes suisses. Il ne vante pas un produit touristique mais se propose plutôt de porter un regard poétique sur la montagne et le monde, un regard parfois léger, parfois grave, tantôt nostalgique et tantôt serein. Dans une atmosphère de paix, il nous donne à voir des paysages et des scènes magnifiques à travers les yeux d‘un étranger, un écrivain venu d‘un autre pays, d‘une autre montagne, la montagne de Mouloud Feraoun. Ce film de Rabah Bouberas, avec un très beau texte de Mebana Amrani, nous fait faire un voyage qui peut nous mener jusqu‘au centre de nous-mêmes si nous pouvions le regarder , comme quand nous écoutons la musique. D‘autres documentaires sont programmés, dont un, en hommage à Mouloud Mammeri et un autre à Chérif Kheddam. Dans la série meilleur court métrage, en compétition, on peut citer « Deux », de Amar Si Fodil. Un homme braque un autre avec son arme et une amitié naît entre eux. Cette sorte de syndrome de Stockholm amène les deux protagonistes à nous montrer des tranches de vie. « Ma vie » de El Khir Zidane et Ahmed Hammam. C‘est l‘histoire d‘un jeune qui s‘investit dans ses études, Mais que va-t-il faire de son diplôme ? Il y a également «Kif Kif» , de Mula Aksil, «Izorane», de Alaoui Amharzi, un court métrage marocain qui raconte la vie de Titrite, à moitié paralysée, et souffrant silencieusement à la suite d‘un accident dans lequel elle a perdu son père. Dans « Aller Simple », de Zakaria Bakkali (Belgique) l‘auteur met en scène la vie d‘un jeune rifain qui rejoint pour la première fois l‘Europe. Et se retrouve soudainement entre deux mondes différents, séparés par une seule rue. Hamid Rebahi, l‘un des responsables du festival Amazigh, regrettait que l‘Etat n‘ait pas mis plus de moyens pour la réalisation de films en tamazight. Pour l‘édition de Sétif par exemple, des réalisateurs ont profité du budget alloué dan le cadre d‘Alger, capitale de la culture arabe. C‘est bien dommage. Hamid Rabahi, intervenant sur les ondes de la chaîne II, a souhaité qu‘il y ait d‘autres initiatives comme celles d‘Alger, capitale de la culture arabe. Le jury est présidé par le réalisateur et écrivain Ali Mouzaoui. Une rétrospective sur la cinéma iranien aura egalement lieu, en présence d‘une forte délégation de ce pays. R. M.