Quels sont les risques de l'utilisation des sites web par les internautes algériens dans un monde truffé de malveillances, de malversations et de toute sorte d'escroqueries informatiques via le net ? Le PDG de l'EEPAD, provider et fournisseur d'accès à Internet, Nouar Harzallah, qui s'est exprimé, hier au forum d'El Moudjahid sur l'épineuse problématique de la cybercriminalité, a affirmé que «le phénomène de la cybercriminalité est un phénomène mondial sachant que tout le monde s'occupe actuellement de la nécessité d'assurer la protection des données et de renforcer la sécurité des informations». Il estime que l'Algérie n'est pas à l'abri des cybercriminels et des hackers de l'internet. Selon lui, l'Etat veille au grain à partir du moment où pas moins de 90 % de l'utilisation de l'Internet montrent des résultats positifs, tandis que seulement 10 % sont négatifs, et par conséquent, il falloir se protéger contre les fraudeurs, les pirates et les arnaqueurs. La campagne de sensibilisation et de vulgarisation menée a commencé à porter ses fruits, car on dispose, à présent, d'un cadre et d'un arsenal juridique ainsi que d'une loi relatifs à la lutte contre la cybercriminalité. Aussi, les actions de sensibilisation et de protection des données attestent des efforts accomplis par les opérateurs concernant la sauvegarde et la sécurisation des données et des informations. Harzallah dira qu'aujourd'hui, le web est le vecteur de malveillances et d'attaques sachant que les sites web d'Internet sont minés par les hackers qui en font leur cible. Selon un éditeur de logiciels, il y a plus de 790.000 nouveaux programmes recensés dans le monde en 2007 ayant été contaminés par des filtres malveillants et dont 80 % des pirates ont des informations détaillées. « Durant le mois de juin des années 2007 et 2008, le chiffre d'affaires concernant les banques de données s'est soldé par le montant de 276 milliards de dollars dans le monde. Toutes les quatre secondes, il y a une page infectée sur le web alors que 20.000 programmes sur le web sont malveillants et 37 % des sites web se trouvent aux Etats-Unis d'Amérique et 9 % en Russie», a t-il ajouté. Ce phénomène de la cybercriminalité évolue très rapidement alors que les données sur les identités bancaires représentent 44 % des marchandises disponibles sur les serveurs des cybercriminels. Il s'agit d'un business propre aux hackers. En effet, c'est le web qui demeure la cible de ces hackers qui ont constitué 1,1 million de nouvelles menaces en 2007. Le nombre d'infestions potentielles du système bancaire se focalise sur le virus du cheval de Troie avec une augmentation de 86 % générant ainsi une logique impressionnante de vol de coordonnées bancaires et d'informations personnelles dans le monde touché par la cybercriminalité, a fait remarquer le PDG de l'EEPAD. Celui-ci estime, par ailleurs, que nous sommes loin de ces chiffres sachant qu'on est au début de l'aventure. A. A. Quels sont les risques de l'utilisation des sites web par les internautes algériens dans un monde truffé de malveillances, de malversations et de toute sorte d'escroqueries informatiques via le net ? Le PDG de l'EEPAD, provider et fournisseur d'accès à Internet, Nouar Harzallah, qui s'est exprimé, hier au forum d'El Moudjahid sur l'épineuse problématique de la cybercriminalité, a affirmé que «le phénomène de la cybercriminalité est un phénomène mondial sachant que tout le monde s'occupe actuellement de la nécessité d'assurer la protection des données et de renforcer la sécurité des informations». Il estime que l'Algérie n'est pas à l'abri des cybercriminels et des hackers de l'internet. Selon lui, l'Etat veille au grain à partir du moment où pas moins de 90 % de l'utilisation de l'Internet montrent des résultats positifs, tandis que seulement 10 % sont négatifs, et par conséquent, il falloir se protéger contre les fraudeurs, les pirates et les arnaqueurs. La campagne de sensibilisation et de vulgarisation menée a commencé à porter ses fruits, car on dispose, à présent, d'un cadre et d'un arsenal juridique ainsi que d'une loi relatifs à la lutte contre la cybercriminalité. Aussi, les actions de sensibilisation et de protection des données attestent des efforts accomplis par les opérateurs concernant la sauvegarde et la sécurisation des données et des informations. Harzallah dira qu'aujourd'hui, le web est le vecteur de malveillances et d'attaques sachant que les sites web d'Internet sont minés par les hackers qui en font leur cible. Selon un éditeur de logiciels, il y a plus de 790.000 nouveaux programmes recensés dans le monde en 2007 ayant été contaminés par des filtres malveillants et dont 80 % des pirates ont des informations détaillées. « Durant le mois de juin des années 2007 et 2008, le chiffre d'affaires concernant les banques de données s'est soldé par le montant de 276 milliards de dollars dans le monde. Toutes les quatre secondes, il y a une page infectée sur le web alors que 20.000 programmes sur le web sont malveillants et 37 % des sites web se trouvent aux Etats-Unis d'Amérique et 9 % en Russie», a t-il ajouté. Ce phénomène de la cybercriminalité évolue très rapidement alors que les données sur les identités bancaires représentent 44 % des marchandises disponibles sur les serveurs des cybercriminels. Il s'agit d'un business propre aux hackers. En effet, c'est le web qui demeure la cible de ces hackers qui ont constitué 1,1 million de nouvelles menaces en 2007. Le nombre d'infestions potentielles du système bancaire se focalise sur le virus du cheval de Troie avec une augmentation de 86 % générant ainsi une logique impressionnante de vol de coordonnées bancaires et d'informations personnelles dans le monde touché par la cybercriminalité, a fait remarquer le PDG de l'EEPAD. Celui-ci estime, par ailleurs, que nous sommes loin de ces chiffres sachant qu'on est au début de l'aventure. A. A.