Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger vient de mettre en place une cellule d'urgence qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie de lutte contre l'émigration clandestine et ses répercussions sur le devenir des jeunes candidats tentés par l'aventure. Ainsi, la tutelle lance un appel solennel à toutes les familles et parties concernées par le phénomène de l'émigration clandestine à contribuer à la collecte des informations susceptibles d'aider à retrouver, notamment, les jeunes disparus pour les localiser et les rapatrier. A ce propos, il est à rappeler que M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale et de la Communauté algérienne à l'étranger, a déjà entrepris des démarches pour régler les formalités de rapatriement des dépouilles de centaines de harragas algériens qui s'amoncellent, actuellement, dans les morgues d'Alicante et Almeria, depuis quelques années pour certains. Au total, ils seraient environ 600 corps de harragas dans cette situation selon des chiffres établis par la Commission nationale pour la sauvegarde de la jeunesse algérienne (CNSJA), dépendant de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH). La même source précise, notons-le, qu'environ 4.000 Algériens croupissent, aujourd'hui, dans des prisons espagnoles, italiennes, libyennes et tunisiennes sans que cela émeuve personne. Tandis que d'autres sources, proches du dossier en question, soulignent, à leur tour, que si les autorités algériennes ne font rien, ces corps risquent, à l'avenir, d'être tout simplement incinérés par leurs homologues espagnoles, lasses de conserver pendant des années ces cadavres dont certains en décomposition. Les familles des harragas disparus affirment qui n'ont cessé d'appeler les hautes autorités pour qu'elles fassent des efforts afin de ramener les dépouilles qui se trouvent dans des morgues en Espagne comme en Italie, et les enterrer dans leur pays, dans des cimentières musulmans. Aussi, signalent-elles que des centaines de harragas algériens ont été déjà incinérés ou enterrés sans que leurs parents soient au courant. Et pour preuve, M. Kamel Daoued, président de la section de LDDH de Annaba, a indiqué qu'il a recensé quelque 60 Algériens qui ont été arrêtés par les garde-côtes tunisiennes dans le cadre de la lutte contre l'émigration clandestine, et qui ont été déclarés morts et enterrés dans des fosses communes en Tunisie, sans que leurs parents soient au fait situation. Pis encore, le président du collectif des familles des harragas disparus a, également, indiqué que suite à des enquêtes menées par les membres du collectif, il s'est avéré qu'une cinquantaine d'Algériens ont été enterrés dans un cimetière chrétien sous X. K. L. C. Le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger vient de mettre en place une cellule d'urgence qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie de lutte contre l'émigration clandestine et ses répercussions sur le devenir des jeunes candidats tentés par l'aventure. Ainsi, la tutelle lance un appel solennel à toutes les familles et parties concernées par le phénomène de l'émigration clandestine à contribuer à la collecte des informations susceptibles d'aider à retrouver, notamment, les jeunes disparus pour les localiser et les rapatrier. A ce propos, il est à rappeler que M. Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale et de la Communauté algérienne à l'étranger, a déjà entrepris des démarches pour régler les formalités de rapatriement des dépouilles de centaines de harragas algériens qui s'amoncellent, actuellement, dans les morgues d'Alicante et Almeria, depuis quelques années pour certains. Au total, ils seraient environ 600 corps de harragas dans cette situation selon des chiffres établis par la Commission nationale pour la sauvegarde de la jeunesse algérienne (CNSJA), dépendant de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH). La même source précise, notons-le, qu'environ 4.000 Algériens croupissent, aujourd'hui, dans des prisons espagnoles, italiennes, libyennes et tunisiennes sans que cela émeuve personne. Tandis que d'autres sources, proches du dossier en question, soulignent, à leur tour, que si les autorités algériennes ne font rien, ces corps risquent, à l'avenir, d'être tout simplement incinérés par leurs homologues espagnoles, lasses de conserver pendant des années ces cadavres dont certains en décomposition. Les familles des harragas disparus affirment qui n'ont cessé d'appeler les hautes autorités pour qu'elles fassent des efforts afin de ramener les dépouilles qui se trouvent dans des morgues en Espagne comme en Italie, et les enterrer dans leur pays, dans des cimentières musulmans. Aussi, signalent-elles que des centaines de harragas algériens ont été déjà incinérés ou enterrés sans que leurs parents soient au courant. Et pour preuve, M. Kamel Daoued, président de la section de LDDH de Annaba, a indiqué qu'il a recensé quelque 60 Algériens qui ont été arrêtés par les garde-côtes tunisiennes dans le cadre de la lutte contre l'émigration clandestine, et qui ont été déclarés morts et enterrés dans des fosses communes en Tunisie, sans que leurs parents soient au fait situation. Pis encore, le président du collectif des familles des harragas disparus a, également, indiqué que suite à des enquêtes menées par les membres du collectif, il s'est avéré qu'une cinquantaine d'Algériens ont été enterrés dans un cimetière chrétien sous X. K. L. C.