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Les gérants montent au créneau
Salles des fêtes
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 01 - 2009

Des gérants de salles des fêtes présents ont témoigné que leurs commerces ont été fermés en dépit de leur conformité aux normes. Pire encore, aucune explication n'a été fournie quant aux motifs des fermetures.
Des gérants de salles des fêtes présents ont témoigné que leurs commerces ont été fermés en dépit de leur conformité aux normes. Pire encore, aucune explication n'a été fournie quant aux motifs des fermetures.
«Le décret promulgué en 2005 concernant les salles des fêtes s'applique beaucoup plus sur les bars et cabarets » a avancé hier Abdelmadjid Bessila, président de la Commission nationale des salles des fêtes au cours d'une conférence de presse organisée par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Pour non-conformité avec la réalité et les conditions de travail des salles des fêtes, le même intervenant a appelé à abroger ce décret. L'orateur a expliqué que les deux conditions s'agissant de l'âge de l'investisseur et celui des employés des salles des fêtes n'ont d'autres explications que le concepteur a mis à pied d'égalité les salles des fêtes et les cabarets. Il convient de mentionner que le décret en question exige un âge supérieur à 30 ans pour les investisseurs et 25 ans pour les employés. D'une autre part, ce décret présente une contradiction flagrante selon le même intervenant. « C'est à ne rien y comprendre. Quand l'Ansej attribue des prêts à des jeunes de moins de 30 ans pour ouvrir des salles des fêtes et que les autorités publiques viennent les fermer ! » s'est-il exclamé.
Dans le même contexte, M. Bessila a affirmé que 92% des salles fermées sont conformes aux conditions exigées par le décret. Il est à rappeler que celui-ci, en plus de l'âge, d'autres conditions sont exigées pour l'ouverture d'une salle de fêtes dont une superficie suffisante, l'existence d'une issue de secours et remplir certaines normes d'hygiène. Des gérants de salles des fêtes présents lors de cette conférence ont témoigné que leurs commerces ont été fermés en dépit de leurs conformités aux normes. Pire encore, aucune explication n'a été fournie quant aux motifs des fermetures. « Le document de fermeture mentionne que la salle est fermé jusqu'à la régularisation de sa situation » a assuré le conférencier. « Les autorités ne précisent cependant pas qu'elle est la situation à régler » a renchéri un des gérant dont la salle a été fermée.
Le président de la Commission nationale des salles des fêtes a indiqué que 80% du nombre global des salles ont été fermées depuis la promulgation du décret. La wilaya d'Alger à elle seule compte quelque 413 salles fermées sur un ensemble de 520 salles existantes. Il convient de souligner à cet effet que le nombre global des salles sur le territoire national est estimé à 760.
Les fermetures «abusives» de ces salles ont conduit à une rareté de la disponibilité des salles des fêtes ce qui a fait considérablement monté leurs prix. « La fourchette des prix variait entre 8.000 et 35.000 dinars avant la promulgation de ce décret. Elle est passée à une variation de 45.000 et 200.000 dinars après la promulgation » a affirmé M. Bessila. De plus, quelque 5.000 personnes ont perdu leur emploi suite à ces fermetures selon le même intervenant.
L. B.
«Le décret promulgué en 2005 concernant les salles des fêtes s'applique beaucoup plus sur les bars et cabarets » a avancé hier Abdelmadjid Bessila, président de la Commission nationale des salles des fêtes au cours d'une conférence de presse organisée par l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Pour non-conformité avec la réalité et les conditions de travail des salles des fêtes, le même intervenant a appelé à abroger ce décret. L'orateur a expliqué que les deux conditions s'agissant de l'âge de l'investisseur et celui des employés des salles des fêtes n'ont d'autres explications que le concepteur a mis à pied d'égalité les salles des fêtes et les cabarets. Il convient de mentionner que le décret en question exige un âge supérieur à 30 ans pour les investisseurs et 25 ans pour les employés. D'une autre part, ce décret présente une contradiction flagrante selon le même intervenant. « C'est à ne rien y comprendre. Quand l'Ansej attribue des prêts à des jeunes de moins de 30 ans pour ouvrir des salles des fêtes et que les autorités publiques viennent les fermer ! » s'est-il exclamé.
Dans le même contexte, M. Bessila a affirmé que 92% des salles fermées sont conformes aux conditions exigées par le décret. Il est à rappeler que celui-ci, en plus de l'âge, d'autres conditions sont exigées pour l'ouverture d'une salle de fêtes dont une superficie suffisante, l'existence d'une issue de secours et remplir certaines normes d'hygiène. Des gérants de salles des fêtes présents lors de cette conférence ont témoigné que leurs commerces ont été fermés en dépit de leurs conformités aux normes. Pire encore, aucune explication n'a été fournie quant aux motifs des fermetures. « Le document de fermeture mentionne que la salle est fermé jusqu'à la régularisation de sa situation » a assuré le conférencier. « Les autorités ne précisent cependant pas qu'elle est la situation à régler » a renchéri un des gérant dont la salle a été fermée.
Le président de la Commission nationale des salles des fêtes a indiqué que 80% du nombre global des salles ont été fermées depuis la promulgation du décret. La wilaya d'Alger à elle seule compte quelque 413 salles fermées sur un ensemble de 520 salles existantes. Il convient de souligner à cet effet que le nombre global des salles sur le territoire national est estimé à 760.
Les fermetures «abusives» de ces salles ont conduit à une rareté de la disponibilité des salles des fêtes ce qui a fait considérablement monté leurs prix. « La fourchette des prix variait entre 8.000 et 35.000 dinars avant la promulgation de ce décret. Elle est passée à une variation de 45.000 et 200.000 dinars après la promulgation » a affirmé M. Bessila. De plus, quelque 5.000 personnes ont perdu leur emploi suite à ces fermetures selon le même intervenant.
L. B.


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