Le Dr Saïd Sadi ne se présentera pas à l'élection présidentielle d'avril 2009. Ainsi en a décidé le conseil national du RCD, réuni en session extraordinaire, jeudi dernier. Pourtant, le leader du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie avait tenu un tout autre langage durant ces dernières semaines, laissant ouverte l'option de sa participation à ce scrutin populaire. « Nous nous présenterons, si la surveillance internationale massive et qualifiée sera là pour garantir un scrutin libre et régulier », avait publiquement annoncé, le11novembre 2008 à Alger, son président Saïd Sadi lors d'une conférence de presse à l'Assemblée populaire nationale (APN). Cette exigence exprimée par le leader du RCD, avait reçu, récemment, un accueil favorable des autorités publiques qui ne voyaient pas d'inconvénient à la venue d'observateurs étrangers pour superviser le déroulement de l'élection présidentielle. Le même Conseil National, dans sa réunion ordinaire du 06 novembre à Alger, avait émis une proposition : «éxiger la présence de la communauté internationale pour surveiller tous les scrutins, en attendant de voir notre pays disposer d'une administration impartiale ». Ce souhait, auquel les pouvoirs publics se sont empressés de satisfaire, ne semble pas avoir convaincu le conseil national du RCD qui, à l'issue des travaux, a décidé de « ne pas présenter de candidat à la prochaine présidentielle» et rejeté tout le processus électoral tel que profilé depuis le coup de force constitutionnel du 12 novembre 2009. En outre, le conseil du parti a décidé également de « geler ses activités officielles jusqu'à avril 2009, pour dénoncer l'asservissement de l'Etat et sa confiscation en faveur d'une présidence à vie» qui, selon l'avis du conseil national du parti « est une insulte à l'encontre des sacrifices et des légitimes espérances du peuple algérien ». Que s'est-il passé entre temps, pour que le RCD change radicalement de ton ce 15 janvier. Ce n'est pas révèler un secret de polichinelle de dire que depuis quelque temps un débat houleux, se déroulait au sein de cette instance du RCD à propos de la participation du parti à l'élection présidentielle d'avril 2009. Des membres, qui ont exprimé ouvertement leur hostilité à cette éventualité ont été marginalisés ou exclus du parti. Il semble que la tendance du refus l'est emporté lors de la tenue de ces assises extraordinaires. S. B Le Dr Saïd Sadi ne se présentera pas à l'élection présidentielle d'avril 2009. Ainsi en a décidé le conseil national du RCD, réuni en session extraordinaire, jeudi dernier. Pourtant, le leader du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie avait tenu un tout autre langage durant ces dernières semaines, laissant ouverte l'option de sa participation à ce scrutin populaire. « Nous nous présenterons, si la surveillance internationale massive et qualifiée sera là pour garantir un scrutin libre et régulier », avait publiquement annoncé, le11novembre 2008 à Alger, son président Saïd Sadi lors d'une conférence de presse à l'Assemblée populaire nationale (APN). Cette exigence exprimée par le leader du RCD, avait reçu, récemment, un accueil favorable des autorités publiques qui ne voyaient pas d'inconvénient à la venue d'observateurs étrangers pour superviser le déroulement de l'élection présidentielle. Le même Conseil National, dans sa réunion ordinaire du 06 novembre à Alger, avait émis une proposition : «éxiger la présence de la communauté internationale pour surveiller tous les scrutins, en attendant de voir notre pays disposer d'une administration impartiale ». Ce souhait, auquel les pouvoirs publics se sont empressés de satisfaire, ne semble pas avoir convaincu le conseil national du RCD qui, à l'issue des travaux, a décidé de « ne pas présenter de candidat à la prochaine présidentielle» et rejeté tout le processus électoral tel que profilé depuis le coup de force constitutionnel du 12 novembre 2009. En outre, le conseil du parti a décidé également de « geler ses activités officielles jusqu'à avril 2009, pour dénoncer l'asservissement de l'Etat et sa confiscation en faveur d'une présidence à vie» qui, selon l'avis du conseil national du parti « est une insulte à l'encontre des sacrifices et des légitimes espérances du peuple algérien ». Que s'est-il passé entre temps, pour que le RCD change radicalement de ton ce 15 janvier. Ce n'est pas révèler un secret de polichinelle de dire que depuis quelque temps un débat houleux, se déroulait au sein de cette instance du RCD à propos de la participation du parti à l'élection présidentielle d'avril 2009. Des membres, qui ont exprimé ouvertement leur hostilité à cette éventualité ont été marginalisés ou exclus du parti. Il semble que la tendance du refus l'est emporté lors de la tenue de ces assises extraordinaires. S. B