Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) va verser cinq millions de dollars aux médecins et infirmiers en grève au Zimbabwe afin qu'ils reprennent le travail dans ce pays en proie à une épidémie de choléra, a indiqué hier sa responsable Ann Veneman. "L'Unicef va mettre à la disposition du secteur de la santé au Zimbabwe cinq millions de dollars (3,8 millions d'euros), alors que le pays tente de combattre une épidémie de choléra et les effets de l'effondrement des services sociaux", a déclaré la directrice générale de l'Unicef à Harare. Cet argent servira à payer "des primes aux personnels de santé pour qu'ils puissent travailler", a-t-elle précisé. Les médecins et les infirmiers du secteur public sont en grève depuis des mois pour obtenir de meilleurs salaires alors que l'inflation a réduit leur rémunération à des salaires de misère. En outre, les hôpitaux publics du pays ont très peu de médicaments ou d'équipement, sans parler des coupures d'électricité et d'eau qui affectent le pays. "L'économie du pays s'effondre, avec un taux d'inflation de 231 million % qui est le plus élevé du monde", a rappelé Mme Veneman, précisant: "Plus de la moitié de la population reçoit une aide alimentaire. Les centres de santé sont fermés et lorsque l'école va reprendre, il n'y aucune garantie qu'il y aura assez d'enseignants". Soulignant que l'épidémie de choléra qui a commencé en août n'est toujours pas sous contrôle, elle a demandé aux travailleurs sociaux de placer "les enfants en priorité de leur programme de travail". L'épidémie a fait 2.225 morts depuis août dernier et 42.675 personnes ont été infectées, selon le dernier bilan communiqué vendredi après-midi par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha). Le choléra, infection intestinale hautement contagieuse, est une bactérie intestinale qui provoque de graves diarrhées et des vomissements conduisant à la déshydratation. L'épidémie au Zimbabwe est aggravée par un approvisionnement irrégulier en eau, un manque de produits pour la purifier, des tuyaux d'eau et des égouts qui ne fonctionnent plus et l'absence de collecte des déchets dans la plupart des quartiers résidentiels. Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) va verser cinq millions de dollars aux médecins et infirmiers en grève au Zimbabwe afin qu'ils reprennent le travail dans ce pays en proie à une épidémie de choléra, a indiqué hier sa responsable Ann Veneman. "L'Unicef va mettre à la disposition du secteur de la santé au Zimbabwe cinq millions de dollars (3,8 millions d'euros), alors que le pays tente de combattre une épidémie de choléra et les effets de l'effondrement des services sociaux", a déclaré la directrice générale de l'Unicef à Harare. Cet argent servira à payer "des primes aux personnels de santé pour qu'ils puissent travailler", a-t-elle précisé. Les médecins et les infirmiers du secteur public sont en grève depuis des mois pour obtenir de meilleurs salaires alors que l'inflation a réduit leur rémunération à des salaires de misère. En outre, les hôpitaux publics du pays ont très peu de médicaments ou d'équipement, sans parler des coupures d'électricité et d'eau qui affectent le pays. "L'économie du pays s'effondre, avec un taux d'inflation de 231 million % qui est le plus élevé du monde", a rappelé Mme Veneman, précisant: "Plus de la moitié de la population reçoit une aide alimentaire. Les centres de santé sont fermés et lorsque l'école va reprendre, il n'y aucune garantie qu'il y aura assez d'enseignants". Soulignant que l'épidémie de choléra qui a commencé en août n'est toujours pas sous contrôle, elle a demandé aux travailleurs sociaux de placer "les enfants en priorité de leur programme de travail". L'épidémie a fait 2.225 morts depuis août dernier et 42.675 personnes ont été infectées, selon le dernier bilan communiqué vendredi après-midi par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha). Le choléra, infection intestinale hautement contagieuse, est une bactérie intestinale qui provoque de graves diarrhées et des vomissements conduisant à la déshydratation. L'épidémie au Zimbabwe est aggravée par un approvisionnement irrégulier en eau, un manque de produits pour la purifier, des tuyaux d'eau et des égouts qui ne fonctionnent plus et l'absence de collecte des déchets dans la plupart des quartiers résidentiels.