La Coordination nationale des adjoints de l'éducation (Cnae) , pas du tout satisfaite du statut attribué à cette catégorie, prévoit une grève les 2 et 3 du mois prochain. C'est ce qu'on a appris, hier, auprès du coordinateur national des adjoints de l'éducation, Mourad Fertaki, lors d'une conférence de presse tenue à l'école primaire Aïssat Idir, sise à au 1er Mai. Les conditions de travail des adjoints de l'éducation ne semblent pas s'améliorer après toutes les actions entreprises par la coordination, circonstance qui les oblige à maintenir leurs revendications notamment, la diminution du volume horaire, car l'adjoint de l'éducation est plus d'une fois réduit à « l'esclavage ». D'ailleurs, cet adjoint se voit, en cas d'absence d'un collègue à lui, dans l'obligation d'assurer son cours, sans tout de même mériter une quelconque garantie ou rémunération supplémentaire. Sans oublier la permanence durant les vacances. Les adjoints de l'éducation réclament leur classification à la catégorie 10 au lieu de la catégorie 7. La réduction du volume horaire, la spécification du devoir de l'adjoint de l'éducation, la formation de ceux ayant un niveau de terminale, sont entre autres les revendications de la Coordination. Le nombre des adjoints de l'éducation selon le porte-parole de la Coordination est d'environ 50.000. Il souligne tout de même que les chiffres officiels sont détenus par les instances concernées. Aussi il est demandé l'application de l'article 104 du code de la Fonction publique. Cet article consiste en le droit du fonctionnaire à la formation et à la promotion. D'autre part des poursuites judiciaires concernant notamment l'affaire des 350 adjoints exclus de leurs postes est forte probable. « Nous consultons un avocat sur la nécessité ou non de soumettre l'affaire à la justice. Nous allons décider de cela plus tard », a dit M. Fertaki. Les responsables de la coordination avaient tenu une rencontre le 14 octobre 2008 avec le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, M. Boubaker Khaldi. Ce dernier aurait selon l'orateur estimé que ladite rencontre n'est pas plus qu'une discussion entre les deux parties, ce n'est guère une négociation. En remontant les événements, M. Ferkati se rend compte que cette rencontre ne constituait qu'une éponge pour absorber la rage des fonctionnaires à la veille de la promulgation du statut de la Fonction publique. La dernière grève que la coordination a organisés les 16, 17 et 18 février, est d'après son coordinateur une véritable réussite, d'autant qu'elle a pu exprimer tous les problèmes rencontrés par cette catégorie. Les grèves sont à la fois entrecoupées et permanentes, cette stratégie permet à la coordination de maintenir son action plus longtemps, jusqu'à atteindre la rentrée scolaire prochaine. « Toutes les revendications ont atteint leurs objectifs, sauf les adjoints de l'éducation, a-t-il tenu à préciser » Cependant, la tenue d'une grève de la faim n'est pas à écarter totalement. La coordination des adjoints de l'éducation pense sérieusement à cette option, d'autant plus que les conditions de travail ne semblent pas s'améliorer. M. A. La Coordination nationale des adjoints de l'éducation (Cnae) , pas du tout satisfaite du statut attribué à cette catégorie, prévoit une grève les 2 et 3 du mois prochain. C'est ce qu'on a appris, hier, auprès du coordinateur national des adjoints de l'éducation, Mourad Fertaki, lors d'une conférence de presse tenue à l'école primaire Aïssat Idir, sise à au 1er Mai. Les conditions de travail des adjoints de l'éducation ne semblent pas s'améliorer après toutes les actions entreprises par la coordination, circonstance qui les oblige à maintenir leurs revendications notamment, la diminution du volume horaire, car l'adjoint de l'éducation est plus d'une fois réduit à « l'esclavage ». D'ailleurs, cet adjoint se voit, en cas d'absence d'un collègue à lui, dans l'obligation d'assurer son cours, sans tout de même mériter une quelconque garantie ou rémunération supplémentaire. Sans oublier la permanence durant les vacances. Les adjoints de l'éducation réclament leur classification à la catégorie 10 au lieu de la catégorie 7. La réduction du volume horaire, la spécification du devoir de l'adjoint de l'éducation, la formation de ceux ayant un niveau de terminale, sont entre autres les revendications de la Coordination. Le nombre des adjoints de l'éducation selon le porte-parole de la Coordination est d'environ 50.000. Il souligne tout de même que les chiffres officiels sont détenus par les instances concernées. Aussi il est demandé l'application de l'article 104 du code de la Fonction publique. Cet article consiste en le droit du fonctionnaire à la formation et à la promotion. D'autre part des poursuites judiciaires concernant notamment l'affaire des 350 adjoints exclus de leurs postes est forte probable. « Nous consultons un avocat sur la nécessité ou non de soumettre l'affaire à la justice. Nous allons décider de cela plus tard », a dit M. Fertaki. Les responsables de la coordination avaient tenu une rencontre le 14 octobre 2008 avec le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, M. Boubaker Khaldi. Ce dernier aurait selon l'orateur estimé que ladite rencontre n'est pas plus qu'une discussion entre les deux parties, ce n'est guère une négociation. En remontant les événements, M. Ferkati se rend compte que cette rencontre ne constituait qu'une éponge pour absorber la rage des fonctionnaires à la veille de la promulgation du statut de la Fonction publique. La dernière grève que la coordination a organisés les 16, 17 et 18 février, est d'après son coordinateur une véritable réussite, d'autant qu'elle a pu exprimer tous les problèmes rencontrés par cette catégorie. Les grèves sont à la fois entrecoupées et permanentes, cette stratégie permet à la coordination de maintenir son action plus longtemps, jusqu'à atteindre la rentrée scolaire prochaine. « Toutes les revendications ont atteint leurs objectifs, sauf les adjoints de l'éducation, a-t-il tenu à préciser » Cependant, la tenue d'une grève de la faim n'est pas à écarter totalement. La coordination des adjoints de l'éducation pense sérieusement à cette option, d'autant plus que les conditions de travail ne semblent pas s'améliorer. M. A.