La protection de la femme contre la violence conjugale, l'une des principales causes du divorce au Maroc, passe en premier lieu par la lutte contre «l'analphabétisme juridique» chez les victimes, a affirmé, Mme Hanane El Oualidi, avocate et présidente de l'association Sanad pour la femme et l'enfant victimes de violence et de la négligence. «Le Code de la famille a apporté plusieurs dispositions pour préserver les droits et la dignité des femmes dans le cadre du mariage, mais la plupart des femmes victimes de violence conjugale en ignorent l'existence et continuent de souffrir dans le silence», a-t-elle déploré dans un entretien accordé à la map. Elle a insisté sur l'importance de la sensibilisation des femmes marocaines à leurs droits pour mieux se prémunir contre tout abus de la part de leurs conjoints, susceptible de gâcher leurs vies et par la même celles de leurs progénitures. C'est à cette finalité que se consacre l'association qui reçoit à travers ses centres d'écoute aussi bien les mères, les pères que les enfants pour essayer de trouver des solutions amiables aux problèmes conjugaux, partant du souci de préserver l'unité de la famille et son harmonie. Pour Mme El Oualidi, le recours à la justice ne devrait intervenir qu'en dernier ressort, après épuisement de toute possibilité de réconciliation à l'amiable. La femme violentée se voit ainsi offrir la possibilité d'initier une procédure de divorce sans pour autant être obligée de renoncer à ses droits. La protection de la femme contre la violence conjugale, l'une des principales causes du divorce au Maroc, passe en premier lieu par la lutte contre «l'analphabétisme juridique» chez les victimes, a affirmé, Mme Hanane El Oualidi, avocate et présidente de l'association Sanad pour la femme et l'enfant victimes de violence et de la négligence. «Le Code de la famille a apporté plusieurs dispositions pour préserver les droits et la dignité des femmes dans le cadre du mariage, mais la plupart des femmes victimes de violence conjugale en ignorent l'existence et continuent de souffrir dans le silence», a-t-elle déploré dans un entretien accordé à la map. Elle a insisté sur l'importance de la sensibilisation des femmes marocaines à leurs droits pour mieux se prémunir contre tout abus de la part de leurs conjoints, susceptible de gâcher leurs vies et par la même celles de leurs progénitures. C'est à cette finalité que se consacre l'association qui reçoit à travers ses centres d'écoute aussi bien les mères, les pères que les enfants pour essayer de trouver des solutions amiables aux problèmes conjugaux, partant du souci de préserver l'unité de la famille et son harmonie. Pour Mme El Oualidi, le recours à la justice ne devrait intervenir qu'en dernier ressort, après épuisement de toute possibilité de réconciliation à l'amiable. La femme violentée se voit ainsi offrir la possibilité d'initier une procédure de divorce sans pour autant être obligée de renoncer à ses droits.