Près de mille cent boulangeries ont été ouvertes en 2008, à l'échelle nationale, selon l'Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens (UGCAA). Cela est intervenu suite à l'inscription de mille cent nouveaux boulangers au niveau des différentes antennes du Centre National du Registre du Commerce (CNRC). En effet, et selon les observations des économistes la boulangerie est devenue un secteur en plein développement et est très recherché en Algérie. Ce rush sur la création des boulangeries, que ce soit par le biais de micro-crédits ou par ses propres moyens, est motivée d'abord par le fort taux de chômage dont souffrent les jeunes Algériens estimé, en 2007, à treize pour cent dans un rapport de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE). Mais aussi par l'installation de plusieurs écoles spécialisées en boulangerie et pâtisserie, comme par exemple l'école ouverte par la minoterie de Mostaganem, et l'école française créée à Alger (Chéragas) en 1998, filiale de l'Institut National de Boulangerie Pâtisserie (INBP) de Rouen. Cette école a à son actif la formation, jusqu'à aujourd'hui, de trois cents stagiaires dont plusieurs dizaines sont installés comme artisans au niveau des différents coins du pays. Seulement, d'après M. Tahar Boulenouar, président de l'UGCAA, cette école, à l'instar des autres de par le territoire national, « demeure de toutes petites écoles qui ne répondent pas à la durée de formation appliquée dans les pays occidentaux, et qui va, dans les normes, jusqu'à deux année et demi ». En effet, cette école fonctionne avec seulement trois stages d'une durée de quatorze semaines chaque année, et avec deux groupes de quinze à dix-huit personnes soit, selon les calculs, un potentiel de formation de cent huit stagiaires par an. A ce sujet, l'interlocuteur ajoute « qu'un programme est en phase d'être mis en place pour trier une école nationale de la boulangerie », et celle-ci devra assurer les conditions d'une formation complète des stagiaires, de plus en plus nombreux. Revenant sur le nombre des boulangeries en Algérie, M. Boulenouar a indiqué que sur les vingt mille boulangeries et pâtisseries enregistrées sur tout le territoire national, « douze mille sont spécialisées, à elles seules, dans la production et la commercialisation du pain uniquement». Il a précisé aussi que durant l'année 2008, deux cent cinquante boulangers avaient radié leurs registres de commerce, « soit en changeant d'occupation, soit en fermant simplement leurs locaux ». Par ailleurs, rappelons que l'Algérie vient de participer les 24 et 25 de ce mois, au Concours mondial du pain organisé tous les deux ans à Rouen. M. S. Près de mille cent boulangeries ont été ouvertes en 2008, à l'échelle nationale, selon l'Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens (UGCAA). Cela est intervenu suite à l'inscription de mille cent nouveaux boulangers au niveau des différentes antennes du Centre National du Registre du Commerce (CNRC). En effet, et selon les observations des économistes la boulangerie est devenue un secteur en plein développement et est très recherché en Algérie. Ce rush sur la création des boulangeries, que ce soit par le biais de micro-crédits ou par ses propres moyens, est motivée d'abord par le fort taux de chômage dont souffrent les jeunes Algériens estimé, en 2007, à treize pour cent dans un rapport de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE). Mais aussi par l'installation de plusieurs écoles spécialisées en boulangerie et pâtisserie, comme par exemple l'école ouverte par la minoterie de Mostaganem, et l'école française créée à Alger (Chéragas) en 1998, filiale de l'Institut National de Boulangerie Pâtisserie (INBP) de Rouen. Cette école a à son actif la formation, jusqu'à aujourd'hui, de trois cents stagiaires dont plusieurs dizaines sont installés comme artisans au niveau des différents coins du pays. Seulement, d'après M. Tahar Boulenouar, président de l'UGCAA, cette école, à l'instar des autres de par le territoire national, « demeure de toutes petites écoles qui ne répondent pas à la durée de formation appliquée dans les pays occidentaux, et qui va, dans les normes, jusqu'à deux année et demi ». En effet, cette école fonctionne avec seulement trois stages d'une durée de quatorze semaines chaque année, et avec deux groupes de quinze à dix-huit personnes soit, selon les calculs, un potentiel de formation de cent huit stagiaires par an. A ce sujet, l'interlocuteur ajoute « qu'un programme est en phase d'être mis en place pour trier une école nationale de la boulangerie », et celle-ci devra assurer les conditions d'une formation complète des stagiaires, de plus en plus nombreux. Revenant sur le nombre des boulangeries en Algérie, M. Boulenouar a indiqué que sur les vingt mille boulangeries et pâtisseries enregistrées sur tout le territoire national, « douze mille sont spécialisées, à elles seules, dans la production et la commercialisation du pain uniquement». Il a précisé aussi que durant l'année 2008, deux cent cinquante boulangers avaient radié leurs registres de commerce, « soit en changeant d'occupation, soit en fermant simplement leurs locaux ». Par ailleurs, rappelons que l'Algérie vient de participer les 24 et 25 de ce mois, au Concours mondial du pain organisé tous les deux ans à Rouen. M. S.