L'analyse du plan de financement de Sonatrach face à la crise financière mondiale est importante car procurant plus de 98% des recettes en devises à l'Algérie L'analyse du plan de financement de Sonatrach face à la crise financière mondiale est importante car procurant plus de 98% des recettes en devises à l'Algérie ce qui explique les 140 milliards de dollars des réserves de change , le programme de soutien à la relance économique 2004/2009 qui dépassera certainement 200 milliards de dollars avec un taux de croissance moyen 2006/2009 inférieur à 3% non proportionnel aux dépenses , et le futur plan 2009/2014 ( non arrêté soit 100 ou 150 milliards de dollars, la différence étant énorme ) qui sera largement tributaire de l'évolution des cours du pétrole , le prix de cession du gaz étant indexé mais à un prix de cession moyen inférieur de 50% . Face à cette situation , le plan de développement de Sonatrach est prévu, selon les déclarations officielles des responsables du secteur en date du 23 janvier 2009, pour un montant de plus de 63 milliards de dollars entre 2009/2013, montant auquel il conviendra d'ajouter les 15 milliards de dollars pour Sonelgaz, soit au total 78 milliards de dollars, donc un montant annuel approchant 20 milliards de dollars, le tout reposant sur l'autofinancement . Or, le chiffre d'affaires à l'exportation ( gaz et pétrole, bilan officiel) pour 2008 a été d'environ 77 milliards de dollars ( pour un cours du baril moyen de 110 dollars ), en précisant que le manque à gagner 2009, du fait de la réduction du quota OPEP par l'Algérie, sera d'environ milliards de dollars US. En matière de fiscalité, pour l'année 2007, Sonatrach a versé 2.700 milliards de dinars et pour l'année 2008 3.700 milliards de dinars soit au cours de 2008 (en moyenne 63 dinars pour un dollar, le taux de change jouant au yoyo après avoir été de 103 dinars pour un euro fin décembre 2008, et depuis le 20 janvier 2009 à environ 93 dinars et le dollar, dont sont libellés les exportations d'hydrocarbures , son appréciation permettant de gonfler artificiellement le fonds de régulation et la fiscalité pétrolière , dont la cotation était ,63 dinars , puis 78 fin décembre 2008 et depuis le 20 janvier 2009 à 71 dollars ) plus de 58 milliards de dollars donc un autofinancement qui approche les 20 milliards de dollar. Qu'en sera t-il si le cours est de 50, 40 et 30 dollars ? Le versement au trésor sera, pour 50 dollars, de moins de 27 milliards de dollars, pour 40 dollars, de moins de 23 milliards de dollars et pour 30 dollars inférieur à 19 milliards de dollars, en supposant la stabilité du dollar, qui s'ajoutent aux réserves de change actuel. Comme les importations 2008 approchent les 40 milliards de dollars en 2008, plus 10 milliards de dollars de transfert des dividendes/services y compris les associés de Sonatrach, nous aurons 50 milliards. Du fait que l'Etat algérien doit être majoritaire dans tout investissement, ce qui conduit à une marginalisation du privé national et international,(confondant étatisme suicidaire pour le pays et régulation stratégique de l'Etat ) si l'on veut créer des segments hors hydrocarbures (ces fameux champions industriels au moment où existe une crise manufacturière mondiale sans précédent) la part de l'investissement minimum, hors Sonatrach et Sonelgaz, doit être au minimum de 20 milliards de dollars (partie devises toujours) ce qui nous donnerait une sortie en devises de 70 milliards de dollars annuellement au rythme des dépenses de 2008. Ne devant pas faire une double comptabilité, car le montant du fonds de régulation inclut déjà une partie des réserves de change convertie en dinars, devant surtout être attentif à la balance des paiements, ainsi, des tensions budgétaires se manifesteraient début 2011 pour un cours de 50 dollars, supposant toujours la stabilité du dollar, avec plus d'intensité fin 2010 pour un cours 40 dollars et une extrême gravité pour un cours de 30 dollars (l'équivalent de 15 dollars au cours de 2000). Etant admis que la crise économique très profonde touchant tous les pays dont l'Algérie, posant la problématique de la sécurité nationale, avec des incidences sociales, devant durer au-delà de 2012, la période 2009/2014 impose justement une autre politique et gouvernance pour atténuer les effets de la crise et préparer les bases d'un développement durable loin des intérêt de la rente. ce qui explique les 140 milliards de dollars des réserves de change , le programme de soutien à la relance économique 2004/2009 qui dépassera certainement 200 milliards de dollars avec un taux de croissance moyen 2006/2009 inférieur à 3% non proportionnel aux dépenses , et le futur plan 2009/2014 ( non arrêté soit 100 ou 150 milliards de dollars, la différence étant énorme ) qui sera largement tributaire de l'évolution des cours du pétrole , le prix de cession du gaz étant indexé mais à un prix de cession moyen inférieur de 50% . Face à cette situation , le plan de développement de Sonatrach est prévu, selon les déclarations officielles des responsables du secteur en date du 23 janvier 2009, pour un montant de plus de 63 milliards de dollars entre 2009/2013, montant auquel il conviendra d'ajouter les 15 milliards de dollars pour Sonelgaz, soit au total 78 milliards de dollars, donc un montant annuel approchant 20 milliards de dollars, le tout reposant sur l'autofinancement . Or, le chiffre d'affaires à l'exportation ( gaz et pétrole, bilan officiel) pour 2008 a été d'environ 77 milliards de dollars ( pour un cours du baril moyen de 110 dollars ), en précisant que le manque à gagner 2009, du fait de la réduction du quota OPEP par l'Algérie, sera d'environ milliards de dollars US. En matière de fiscalité, pour l'année 2007, Sonatrach a versé 2.700 milliards de dinars et pour l'année 2008 3.700 milliards de dinars soit au cours de 2008 (en moyenne 63 dinars pour un dollar, le taux de change jouant au yoyo après avoir été de 103 dinars pour un euro fin décembre 2008, et depuis le 20 janvier 2009 à environ 93 dinars et le dollar, dont sont libellés les exportations d'hydrocarbures , son appréciation permettant de gonfler artificiellement le fonds de régulation et la fiscalité pétrolière , dont la cotation était ,63 dinars , puis 78 fin décembre 2008 et depuis le 20 janvier 2009 à 71 dollars ) plus de 58 milliards de dollars donc un autofinancement qui approche les 20 milliards de dollar. Qu'en sera t-il si le cours est de 50, 40 et 30 dollars ? Le versement au trésor sera, pour 50 dollars, de moins de 27 milliards de dollars, pour 40 dollars, de moins de 23 milliards de dollars et pour 30 dollars inférieur à 19 milliards de dollars, en supposant la stabilité du dollar, qui s'ajoutent aux réserves de change actuel. Comme les importations 2008 approchent les 40 milliards de dollars en 2008, plus 10 milliards de dollars de transfert des dividendes/services y compris les associés de Sonatrach, nous aurons 50 milliards. Du fait que l'Etat algérien doit être majoritaire dans tout investissement, ce qui conduit à une marginalisation du privé national et international,(confondant étatisme suicidaire pour le pays et régulation stratégique de l'Etat ) si l'on veut créer des segments hors hydrocarbures (ces fameux champions industriels au moment où existe une crise manufacturière mondiale sans précédent) la part de l'investissement minimum, hors Sonatrach et Sonelgaz, doit être au minimum de 20 milliards de dollars (partie devises toujours) ce qui nous donnerait une sortie en devises de 70 milliards de dollars annuellement au rythme des dépenses de 2008. Ne devant pas faire une double comptabilité, car le montant du fonds de régulation inclut déjà une partie des réserves de change convertie en dinars, devant surtout être attentif à la balance des paiements, ainsi, des tensions budgétaires se manifesteraient début 2011 pour un cours de 50 dollars, supposant toujours la stabilité du dollar, avec plus d'intensité fin 2010 pour un cours 40 dollars et une extrême gravité pour un cours de 30 dollars (l'équivalent de 15 dollars au cours de 2000). Etant admis que la crise économique très profonde touchant tous les pays dont l'Algérie, posant la problématique de la sécurité nationale, avec des incidences sociales, devant durer au-delà de 2012, la période 2009/2014 impose justement une autre politique et gouvernance pour atténuer les effets de la crise et préparer les bases d'un développement durable loin des intérêt de la rente.