Nous voulons aller de l'avant, a affirmé, vendredi, Chiheb Seddik, membre du bureau national du Rassemblement National démocratique (RND). Intervenant dans l'émission « En toute franchise » de la radio nationale, le responsable du parti de Ahmed Ouyahia qui a évoqué les prochaines présidentielles et le soutien dont bénéficie le candidat Abdelaziz Bouteflika de la part des organisations nationales, syndicales et de la société civile, a déclaré à propos de la venue des observateurs étrangers pour superviser le scrutin, qu' « il y a une volonté d'aller de l'avant dans la démocratie et la transparence ». Abordant l'évolution de son parti, Chiheb Seddik, s'insurge contre les allégations de certaines parties qui prétendent que le RND est né avec des moustaches. « Le RND n'est pas un nouveau parti », souligne-t-il, affirmant que le «RND est constitué des patriotes, intelligentsia, haut cadres et hauts responsables syndicaux engagés pour la responsabilité contre l'obscurantisme ». Affirmant que son parti est d'essence « novembriste », qui a « des idées et une vision », il souligne que le RND « ambitionne de faire avancer la société », d'autant, précise-t-il que « nous avançons de pair avec la société». Quelle serait alors la différence avec les autres partis, notamment le FLN? Pour Chiheb Seddik, le RND « veut construire la société nouvelle, pas rétrograde » en y consacrant « les potentialités et les valeurs humaines ». Sur le plan économique, il assure que «l'Etat fait énormément d'efforts pour sortir de la dépendance des hydrocarbures », citant les mesures de soutien à l'agriculture et à l'exportation. Il voit dans les dernières mesures prises par le Premier ministre qui lui ont « valu beaucoup de désagréments et de critiques», précise-t-il, « un courage politique» et « un engagement sans faille de l'Etat », pour mettre le holà aux importations anarchiques. Le Premier ministre, assure-t-il « est très pointu à ce niveau ». Commentant le départ et le retour de Ahmed Ouyahia du gouvernement, il dit que « le poste de responsabilité n'est pas éternel» et l'ex-Chef du gouvernement « accepte les règles du jeu pour faire avancer les chantiers ». Il estime que « son départ n'est pas lié à un échec ». Au sujet du problème des harragas, il juge que « ce phénomène est apparu à l'ombre de la crise multidimensionnelle que l'Algérie a connu » et maintenant, dit-il « il faut s'assurer de la manière de répondre en l'intégrant dans la vision globale sociale d'une société moderne, cohérente qui vit en harmonie avec elle-même». Dans ce contexte, l'orateur explique l'objetif fondamental de la réconciliation nationale « est de construire une société de confiance ». Il avoue que « c'est tout un programme que de réduire beaucoup de chose, (inégalité, sentiment de mal vie des jeunes qui rejoignaient le maquis sans conviction ou qui prennent le chemin de la harga), qui font que l'algérien ne fait plus confiance à l'Etat », estimant que « la société algérienne est en train de se construire ». «Laissons le temps au temps», a-t-il remarqué, soulignant « le mal du pays vient de son élite qui se désintéresse de la chose politique». Enfin, le conférencier n'a pas manqué d'aborder l'agression israélienne contre Ghaza. Il estime que la lutte du peuple Palestinien «concentre toutes les luttes qui s'expriment à travers le monde », affirmant que «l'objectif des occidentaux est de briser l'union naturelle entre le Machrek et le Maghreb ». La division du monde arabe est due, selon lui, à trois dérapages: le rétablissement des relations entre l'Etat hébreux et certains pays arabes, les accords d'Oslo et enfin, les accords de Charm El Cheikh qui décrivent la résistance comme un acte terroriste. Il estime que « les palestiniens doivent s'unir pour sauvegarder leur indépendance », soulignant que « la position de l'Algérie à l'égard de la lutte du peuple Palestinien est plus que respectable ». S. B. Nous voulons aller de l'avant, a affirmé, vendredi, Chiheb Seddik, membre du bureau national du Rassemblement National démocratique (RND). Intervenant dans l'émission « En toute franchise » de la radio nationale, le responsable du parti de Ahmed Ouyahia qui a évoqué les prochaines présidentielles et le soutien dont bénéficie le candidat Abdelaziz Bouteflika de la part des organisations nationales, syndicales et de la société civile, a déclaré à propos de la venue des observateurs étrangers pour superviser le scrutin, qu' « il y a une volonté d'aller de l'avant dans la démocratie et la transparence ». Abordant l'évolution de son parti, Chiheb Seddik, s'insurge contre les allégations de certaines parties qui prétendent que le RND est né avec des moustaches. « Le RND n'est pas un nouveau parti », souligne-t-il, affirmant que le «RND est constitué des patriotes, intelligentsia, haut cadres et hauts responsables syndicaux engagés pour la responsabilité contre l'obscurantisme ». Affirmant que son parti est d'essence « novembriste », qui a « des idées et une vision », il souligne que le RND « ambitionne de faire avancer la société », d'autant, précise-t-il que « nous avançons de pair avec la société». Quelle serait alors la différence avec les autres partis, notamment le FLN? Pour Chiheb Seddik, le RND « veut construire la société nouvelle, pas rétrograde » en y consacrant « les potentialités et les valeurs humaines ». Sur le plan économique, il assure que «l'Etat fait énormément d'efforts pour sortir de la dépendance des hydrocarbures », citant les mesures de soutien à l'agriculture et à l'exportation. Il voit dans les dernières mesures prises par le Premier ministre qui lui ont « valu beaucoup de désagréments et de critiques», précise-t-il, « un courage politique» et « un engagement sans faille de l'Etat », pour mettre le holà aux importations anarchiques. Le Premier ministre, assure-t-il « est très pointu à ce niveau ». Commentant le départ et le retour de Ahmed Ouyahia du gouvernement, il dit que « le poste de responsabilité n'est pas éternel» et l'ex-Chef du gouvernement « accepte les règles du jeu pour faire avancer les chantiers ». Il estime que « son départ n'est pas lié à un échec ». Au sujet du problème des harragas, il juge que « ce phénomène est apparu à l'ombre de la crise multidimensionnelle que l'Algérie a connu » et maintenant, dit-il « il faut s'assurer de la manière de répondre en l'intégrant dans la vision globale sociale d'une société moderne, cohérente qui vit en harmonie avec elle-même». Dans ce contexte, l'orateur explique l'objetif fondamental de la réconciliation nationale « est de construire une société de confiance ». Il avoue que « c'est tout un programme que de réduire beaucoup de chose, (inégalité, sentiment de mal vie des jeunes qui rejoignaient le maquis sans conviction ou qui prennent le chemin de la harga), qui font que l'algérien ne fait plus confiance à l'Etat », estimant que « la société algérienne est en train de se construire ». «Laissons le temps au temps», a-t-il remarqué, soulignant « le mal du pays vient de son élite qui se désintéresse de la chose politique». Enfin, le conférencier n'a pas manqué d'aborder l'agression israélienne contre Ghaza. Il estime que la lutte du peuple Palestinien «concentre toutes les luttes qui s'expriment à travers le monde », affirmant que «l'objectif des occidentaux est de briser l'union naturelle entre le Machrek et le Maghreb ». La division du monde arabe est due, selon lui, à trois dérapages: le rétablissement des relations entre l'Etat hébreux et certains pays arabes, les accords d'Oslo et enfin, les accords de Charm El Cheikh qui décrivent la résistance comme un acte terroriste. Il estime que « les palestiniens doivent s'unir pour sauvegarder leur indépendance », soulignant que « la position de l'Algérie à l'égard de la lutte du peuple Palestinien est plus que respectable ». S. B.