Dans un passé récent, les pharmacies du secteur étatique, qui étaient seules sur le terrain, couvraient difficilement les besoins de la population et, à titre illustratif, le chef-lieu de wilaya en abritait seulement quatre dont trois sises au centre-ville. Ces dernières années, de nombreuses officines du secteur privé ont poussé comme des champignons au niveau des 34 communes de la wilaya et ce, conformément à la réglementation en vigueur avec le concours des services de la DSP, de l'Ordre des pharmaciens et du SNAPO. Avec la mise en place du tiers-payant et de Chifa, deux formules initiées par les pouvoirs publics en direction des assurés sociaux, les pharmacies connaissent un regain d'activité, et pour des raisons lucratives, plusieurs d'entre elles restent ouvertes même après la tombée de la nuit et particulièrement durant les jours fériés, fêtes nationales et religieuses. Cependant, il existe un point noir qui pénalise les familles en quête de médicaments urgents prescrits par des médecins assurant des gardes de nuit au sein des hopitaux et autres structures sanitaires. Dans ce contexte, un père de famille s'est rapproché du bureau du Midi libre pour relater la mésaventure qu'il a vécue cette semaine. En effet, selon ses dires, il avait dû transporter vers minuit son épouse qui était souffrante au service des urgences de la polyclinique de Boumahra. L'urgentiste qui avait ausculté la patiente avait prescrit une ordonnance et insisté sur la prise immédiate des remèdes. Notre interlocuteur avait fait le tour de toutes les pharmacies des communes de Boumahra, Belkheïr, Héliopolis, Guelaât Bou Sbaâ et Guelma, et à son grand désespoir, aucune n'était ouverte et il avait dû prendre son mal en patience jusqu'au lever du jour. Il faut souligner que la DSP n'est pas responsable de ces carences car la tutelle effectue régulièrement sa mission en établissant les tableaux de garde des pharmacies et dont des copies sont adressées aux autorités locales, municipalités et autres services compétents. Toutefois, les officines concernées implantées surtout dans des quartiers et cités à risque ne respectent pas ces horaires de garde pour des raisons sécuritaires. Les pharmaciens redoutent des agressions de la part de délinquants, notamment des drogués, dealers et voyous. Ils préconisent la présence d'agents de la sûreté de wilaya afin d'assurer leur permanence dans de parfaites conditions. Les autorités locales sont interpellées afin de prendre en charge ces légitimes doléances citoyennes. H. B. Dans un passé récent, les pharmacies du secteur étatique, qui étaient seules sur le terrain, couvraient difficilement les besoins de la population et, à titre illustratif, le chef-lieu de wilaya en abritait seulement quatre dont trois sises au centre-ville. Ces dernières années, de nombreuses officines du secteur privé ont poussé comme des champignons au niveau des 34 communes de la wilaya et ce, conformément à la réglementation en vigueur avec le concours des services de la DSP, de l'Ordre des pharmaciens et du SNAPO. Avec la mise en place du tiers-payant et de Chifa, deux formules initiées par les pouvoirs publics en direction des assurés sociaux, les pharmacies connaissent un regain d'activité, et pour des raisons lucratives, plusieurs d'entre elles restent ouvertes même après la tombée de la nuit et particulièrement durant les jours fériés, fêtes nationales et religieuses. Cependant, il existe un point noir qui pénalise les familles en quête de médicaments urgents prescrits par des médecins assurant des gardes de nuit au sein des hopitaux et autres structures sanitaires. Dans ce contexte, un père de famille s'est rapproché du bureau du Midi libre pour relater la mésaventure qu'il a vécue cette semaine. En effet, selon ses dires, il avait dû transporter vers minuit son épouse qui était souffrante au service des urgences de la polyclinique de Boumahra. L'urgentiste qui avait ausculté la patiente avait prescrit une ordonnance et insisté sur la prise immédiate des remèdes. Notre interlocuteur avait fait le tour de toutes les pharmacies des communes de Boumahra, Belkheïr, Héliopolis, Guelaât Bou Sbaâ et Guelma, et à son grand désespoir, aucune n'était ouverte et il avait dû prendre son mal en patience jusqu'au lever du jour. Il faut souligner que la DSP n'est pas responsable de ces carences car la tutelle effectue régulièrement sa mission en établissant les tableaux de garde des pharmacies et dont des copies sont adressées aux autorités locales, municipalités et autres services compétents. Toutefois, les officines concernées implantées surtout dans des quartiers et cités à risque ne respectent pas ces horaires de garde pour des raisons sécuritaires. Les pharmaciens redoutent des agressions de la part de délinquants, notamment des drogués, dealers et voyous. Ils préconisent la présence d'agents de la sûreté de wilaya afin d'assurer leur permanence dans de parfaites conditions. Les autorités locales sont interpellées afin de prendre en charge ces légitimes doléances citoyennes. H. B.