Rejetant toute idée de faire appel à des observateurs internationaux qu'elle qualifie «d'ingérence», Mme Hanoune considère aussi, «insignifiante», la présence de représentants de candidats dans les bureaux de vote. Elle est intransigeante : il faut être dans les commissions électorales administratives, car c'est là que tout se joue ! Rejetant toute idée de faire appel à des observateurs internationaux qu'elle qualifie «d'ingérence», Mme Hanoune considère aussi, «insignifiante», la présence de représentants de candidats dans les bureaux de vote. Elle est intransigeante : il faut être dans les commissions électorales administratives, car c'est là que tout se joue ! La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a relevé, jeudi, la nécessité de la présence des observateurs de chaque parti politique dans les commissions électorales administratives au niveau local, lors des prochaines joutes électorales. Cette revendication est présentée par Mme Louisa Hanoune, qui intervenait lors de l'émission «le rendez-vous du jeudi» diffusée sur les ondes de la chaîne II, comme étant une condition sine qua non à travers laquelle l'on pourrait mesurer la volonté de l'Etat d'atteindre le niveau zéro de fraude. La présence d'observateurs représentant les candidats, dans chaque bureau de vote est considérée, quasiment, «caduque» et «insignifiante» par la première dame du parti. «Il ne faut pas se leurrer, la fraude et le trafic des voix se font la nuit, une fois que les bureaux de vote sont fermés», affirme-t-elle. Certes, l'amendement souhaité de la loi électorale n'est toujours pas intervenu, mais le premier magistrat du pays pourrait, explique-elle, user des pouvoirs que lui confère la Constitution, lui permettant de légiférer entre deux sessions parlementaires pour décréter les changements nécessaires à ce texte. Pour Mme Hanoune, «il est grand temps que la porte soit fermée devant ceux ayant la fraude dans le sang». «Le peuple a besoin de garantis pour pouvoir aller voter en sachant que sa voix ne sera pas travestie et que sa volonté sera respectée !», martèle-t- elle. Refusant toute idée de présence d'observateurs internationaux, la secrétaire générale du PT va jusqu'à la considérer comme une «atteinte à la souveraineté nationale» et surtout «une ingérence directe dans nos affaires internes». «Nous ne somme pas l'Irak ou encore un autre pays instable (…). Nous sommes un pays souverain capable de régler ses problèmes sans recourir à une tierce personne», plaide-elle. Toutes ces volontés ont été «soigneusement» mentionnées dans une lettre qu'avait adressée le Comité central du PT au président de la République. «Nous avons présenté au chef de l'Etat nos revendications, nos préoccupations et posé un certain nombre de conditions nécessaires au bon déroulement d'un scrutin démocratique». Tirant à boulets rouges sur le comportement, souvent individuel, de certains membres des partis de l'Alliance présidentielle, Mme Louisa Hanoune dit trouver inconcevable que des cadres militants, sous prétexte d'être dans une entité politique, se «prétendent capables de faire la pluie et le beau temps» Sans pour autant citer d'exemple concret, elle se contente d'appeler «tous ceux qui préparent l'élection, particulièrement les partis de l'Alliance, à cesser de faire pression sur les consciences». Sur un autre plan, l'oratrice a réitéré la volonté de son parti d'aller vers des élections législatives anticipées, dans la mesure où l'Assemblée actuelle a «complètement bafoué les aspirations du Peuple». «La tenue de législatives anticipées est une nécessité vitale pour l'exercice de la démocratie dans notre pays (…) Il faut remplacer les actuels députés par d'autres qui respectent le peuple et non pas qui lui tournent le dos en votant un texte qui pénalise l'acte de harga». La secrétaire générale a exprimé lors de cette sortie médiatique sa volonté de voir M. Abdelaziz Bouteflika présenter un bilan de son mandat à la tête de la présidence de la République. «Ce sont les us : un Président sortant se doit de présenter un bilan de son exercice. Au PT, c'est certes à moindre échelle, mais nous avons, de tout temps, présenté un bilan à chaque fin de mandat législatif» Pour ce qui est de la participation du PT à l'élection présidentielle, Mme Hanoune dira que cette question sera tranchée dans le courant de cette semaine, lors d'une réunion du comité central du parti. S. H. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a relevé, jeudi, la nécessité de la présence des observateurs de chaque parti politique dans les commissions électorales administratives au niveau local, lors des prochaines joutes électorales. Cette revendication est présentée par Mme Louisa Hanoune, qui intervenait lors de l'émission «le rendez-vous du jeudi» diffusée sur les ondes de la chaîne II, comme étant une condition sine qua non à travers laquelle l'on pourrait mesurer la volonté de l'Etat d'atteindre le niveau zéro de fraude. La présence d'observateurs représentant les candidats, dans chaque bureau de vote est considérée, quasiment, «caduque» et «insignifiante» par la première dame du parti. «Il ne faut pas se leurrer, la fraude et le trafic des voix se font la nuit, une fois que les bureaux de vote sont fermés», affirme-t-elle. Certes, l'amendement souhaité de la loi électorale n'est toujours pas intervenu, mais le premier magistrat du pays pourrait, explique-elle, user des pouvoirs que lui confère la Constitution, lui permettant de légiférer entre deux sessions parlementaires pour décréter les changements nécessaires à ce texte. Pour Mme Hanoune, «il est grand temps que la porte soit fermée devant ceux ayant la fraude dans le sang». «Le peuple a besoin de garantis pour pouvoir aller voter en sachant que sa voix ne sera pas travestie et que sa volonté sera respectée !», martèle-t- elle. Refusant toute idée de présence d'observateurs internationaux, la secrétaire générale du PT va jusqu'à la considérer comme une «atteinte à la souveraineté nationale» et surtout «une ingérence directe dans nos affaires internes». «Nous ne somme pas l'Irak ou encore un autre pays instable (…). Nous sommes un pays souverain capable de régler ses problèmes sans recourir à une tierce personne», plaide-elle. Toutes ces volontés ont été «soigneusement» mentionnées dans une lettre qu'avait adressée le Comité central du PT au président de la République. «Nous avons présenté au chef de l'Etat nos revendications, nos préoccupations et posé un certain nombre de conditions nécessaires au bon déroulement d'un scrutin démocratique». Tirant à boulets rouges sur le comportement, souvent individuel, de certains membres des partis de l'Alliance présidentielle, Mme Louisa Hanoune dit trouver inconcevable que des cadres militants, sous prétexte d'être dans une entité politique, se «prétendent capables de faire la pluie et le beau temps» Sans pour autant citer d'exemple concret, elle se contente d'appeler «tous ceux qui préparent l'élection, particulièrement les partis de l'Alliance, à cesser de faire pression sur les consciences». Sur un autre plan, l'oratrice a réitéré la volonté de son parti d'aller vers des élections législatives anticipées, dans la mesure où l'Assemblée actuelle a «complètement bafoué les aspirations du Peuple». «La tenue de législatives anticipées est une nécessité vitale pour l'exercice de la démocratie dans notre pays (…) Il faut remplacer les actuels députés par d'autres qui respectent le peuple et non pas qui lui tournent le dos en votant un texte qui pénalise l'acte de harga». La secrétaire générale a exprimé lors de cette sortie médiatique sa volonté de voir M. Abdelaziz Bouteflika présenter un bilan de son mandat à la tête de la présidence de la République. «Ce sont les us : un Président sortant se doit de présenter un bilan de son exercice. Au PT, c'est certes à moindre échelle, mais nous avons, de tout temps, présenté un bilan à chaque fin de mandat législatif» Pour ce qui est de la participation du PT à l'élection présidentielle, Mme Hanoune dira que cette question sera tranchée dans le courant de cette semaine, lors d'une réunion du comité central du parti. S. H.