Les enseignants contractuels structurés au sein du Conseil national des enseignants contractuels (CECA) tiendront aujourd'hui un sit-in devant le siège du ministère de l'Education nationale. Il s'agit d'une ultime action de protestation avant d'entamer une grève de la faim durant les vacances scolaires du printemps. Devant le mutisme des pouvoirs publics et l'absence de concrétisation des promesses du ministère de l'Education nationale, le CECA tiendra aujourd'hui un rassemblement devant le siège du ministère de l'Education nationale, tout en espérant l'intervention du premier magistrat du pays. Ces enseignants revendiquent l'intégration des contractuels dans leurs fonctions, la réintégration des enseignants exclus et la régularisation des enseignants après une année d'exercice. La porte-parole du Conseil national des enseignants contractuels, Mme Maarouf, explique que cette action intervient à un moment critique du fait que l'année scolaire est bien entamée sans que ces enseignants contractuels aient été confirmés à leurs postes. « Il faut savoir que durant trois ans les enseignants contractuels de Tizi Ouzou et Béjaïa n'ont pas été payés » nous a-t-elle déclaré dans un entretien téléphonique. Un exemple, parmi tant d'autres, de ce qu'est la situation socioprofessionnelle de ces travailleurs. Ainsi, il est prévu la mobilisation, devant le siège du département de M. Benbouzid durant la matinée, d'une cinquantaine d'enseignants venus de Blida, Mostaganem, Alger et Tipasa. « Nous avons d'ores et déjà prévu d'entamer une grève de la faim illimitée durant les vacances scolaires de printemps si rien de concret n'est fait d'ici là », a-t-elle ajouté. D'aucuns gardent en mémoire la grève de la faim illimitée observée par 44 enseignants contractuels durant l'été dernier. Elle avait alors duré 42 jours. « Nous avions suspendu notre grève de la faim car nous pensions réellement qu'après notre situation allait être régularisée. » a expliqué la porte-parole du CECA. « Mais rien de concret n'est visible sur le terrain » a-t-elle regretté. Ainsi, les enseignants contractuels ont décidé de jouer leur dernière carte avant d'enclencher une grève de la faim illimitée devant la maison de la presse Tahar-Djaout. Une ultime action brandie après l'épuisement de toutes les voies de recours telles que les rassemblements, les débrayages et les lettres ouvertes. M. T. Les enseignants contractuels structurés au sein du Conseil national des enseignants contractuels (CECA) tiendront aujourd'hui un sit-in devant le siège du ministère de l'Education nationale. Il s'agit d'une ultime action de protestation avant d'entamer une grève de la faim durant les vacances scolaires du printemps. Devant le mutisme des pouvoirs publics et l'absence de concrétisation des promesses du ministère de l'Education nationale, le CECA tiendra aujourd'hui un rassemblement devant le siège du ministère de l'Education nationale, tout en espérant l'intervention du premier magistrat du pays. Ces enseignants revendiquent l'intégration des contractuels dans leurs fonctions, la réintégration des enseignants exclus et la régularisation des enseignants après une année d'exercice. La porte-parole du Conseil national des enseignants contractuels, Mme Maarouf, explique que cette action intervient à un moment critique du fait que l'année scolaire est bien entamée sans que ces enseignants contractuels aient été confirmés à leurs postes. « Il faut savoir que durant trois ans les enseignants contractuels de Tizi Ouzou et Béjaïa n'ont pas été payés » nous a-t-elle déclaré dans un entretien téléphonique. Un exemple, parmi tant d'autres, de ce qu'est la situation socioprofessionnelle de ces travailleurs. Ainsi, il est prévu la mobilisation, devant le siège du département de M. Benbouzid durant la matinée, d'une cinquantaine d'enseignants venus de Blida, Mostaganem, Alger et Tipasa. « Nous avons d'ores et déjà prévu d'entamer une grève de la faim illimitée durant les vacances scolaires de printemps si rien de concret n'est fait d'ici là », a-t-elle ajouté. D'aucuns gardent en mémoire la grève de la faim illimitée observée par 44 enseignants contractuels durant l'été dernier. Elle avait alors duré 42 jours. « Nous avions suspendu notre grève de la faim car nous pensions réellement qu'après notre situation allait être régularisée. » a expliqué la porte-parole du CECA. « Mais rien de concret n'est visible sur le terrain » a-t-elle regretté. Ainsi, les enseignants contractuels ont décidé de jouer leur dernière carte avant d'enclencher une grève de la faim illimitée devant la maison de la presse Tahar-Djaout. Une ultime action brandie après l'épuisement de toutes les voies de recours telles que les rassemblements, les débrayages et les lettres ouvertes. M. T.