Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est dit prêt, hier à Varsovie, à coopérer avec tout nouveau gouvernement israélien issu des législatives prévues aujourd'hui. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est dit prêt, hier à Varsovie, à coopérer avec tout nouveau gouvernement israélien issu des législatives prévues aujourd'hui. "Je ne sais pas qui gagnera les élections, mais nous coopérerons avec le nouveau gouvernement israélien issu de ces élections sur la base des accords bilatéraux et des résolutions internationales adoptés jusqu'à présent", a déclaré à la presse le président palestinien, à l'occasion d'une visite de travail à Varsovie. "Nous attendons en même temps du nouveau gouvernement qu'il arrête d'implanter de nouvelles colonies. Si le nouveau gouvernement ne le fait pas, je ne sais ce qui arrivera au processus de paix", a ajouté M. Abbas dont les propos étaient traduits en polonais par un interprète. "Je voudrais donc qu'Israël s'engage à remplir tous ses engagements, (...) sinon la violence et le terrorisme frapperont à nos portes", a-t-il mis en garde. Mahmoud Abbas a fait cette déclaration à l'issue d'une rencontre avec le président polonais Lech Kaczynski. "La Pologne veut avoir des relations très étroites et amicales avec Israël, mais nous appelons aussi Israël à la retenue", a déclaré M. Kaczynski. Mahmoud Abbas s'est dit plein d'espoir dans la nouvelle administration américaine pour le règlement de la crise au Proche-Orient. "Il y a une nouvelle administration américaine, de nouvelles promesses et des facteurs positifs", s'est-il félicité. "Il y a un émissaire pour le Proche-Orient du président américain Barack Obama, M. George Mitchell. J'ai aussi parlé avec le président Obama au téléphone, il m'a assuré de l'intérêt et du sérieux de son approche de la crise actuelle. Il comprend que la paix au Proche-Orient est fondamentale pour la sécurité des Etats-Unis", a déclaré M. Abbas. Lors de sa première tournée fin janvier, qui l'a conduit en Egypte, Israël, Cisjordanie et Arabie saoudite, M. Mitchell a multiplié les appels à la consolidation du fragile cessez-le-feu qui a mis fin le 18 janvier à une offensive militaire israélienne. Dans la matinée, le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riad Al-Malki, qui accompagne M. Abbas à Varsovie, a estimé que le Hamas faisait tout pour qu'il n'y ait pas de gouvernement pacifique en Israël. "Le Hamas ne veut pas qu'un gouvernement pacifique, qui poursuivra les négociations politiques avec l'Autorité palestinienne, soit élu", a déclaré M. Al-Malki, après une rencontre avec son homologue polonais Radoslaw Sikorski. "Le tir de deux missiles hier est une manière d'interférer dans le résultat des élections israéliennes", a-t-il dit. R. I. "Je ne sais pas qui gagnera les élections, mais nous coopérerons avec le nouveau gouvernement israélien issu de ces élections sur la base des accords bilatéraux et des résolutions internationales adoptés jusqu'à présent", a déclaré à la presse le président palestinien, à l'occasion d'une visite de travail à Varsovie. "Nous attendons en même temps du nouveau gouvernement qu'il arrête d'implanter de nouvelles colonies. Si le nouveau gouvernement ne le fait pas, je ne sais ce qui arrivera au processus de paix", a ajouté M. Abbas dont les propos étaient traduits en polonais par un interprète. "Je voudrais donc qu'Israël s'engage à remplir tous ses engagements, (...) sinon la violence et le terrorisme frapperont à nos portes", a-t-il mis en garde. Mahmoud Abbas a fait cette déclaration à l'issue d'une rencontre avec le président polonais Lech Kaczynski. "La Pologne veut avoir des relations très étroites et amicales avec Israël, mais nous appelons aussi Israël à la retenue", a déclaré M. Kaczynski. Mahmoud Abbas s'est dit plein d'espoir dans la nouvelle administration américaine pour le règlement de la crise au Proche-Orient. "Il y a une nouvelle administration américaine, de nouvelles promesses et des facteurs positifs", s'est-il félicité. "Il y a un émissaire pour le Proche-Orient du président américain Barack Obama, M. George Mitchell. J'ai aussi parlé avec le président Obama au téléphone, il m'a assuré de l'intérêt et du sérieux de son approche de la crise actuelle. Il comprend que la paix au Proche-Orient est fondamentale pour la sécurité des Etats-Unis", a déclaré M. Abbas. Lors de sa première tournée fin janvier, qui l'a conduit en Egypte, Israël, Cisjordanie et Arabie saoudite, M. Mitchell a multiplié les appels à la consolidation du fragile cessez-le-feu qui a mis fin le 18 janvier à une offensive militaire israélienne. Dans la matinée, le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riad Al-Malki, qui accompagne M. Abbas à Varsovie, a estimé que le Hamas faisait tout pour qu'il n'y ait pas de gouvernement pacifique en Israël. "Le Hamas ne veut pas qu'un gouvernement pacifique, qui poursuivra les négociations politiques avec l'Autorité palestinienne, soit élu", a déclaré M. Al-Malki, après une rencontre avec son homologue polonais Radoslaw Sikorski. "Le tir de deux missiles hier est une manière d'interférer dans le résultat des élections israéliennes", a-t-il dit. R. I.