Abdel Attou, expert et consultant international algérien de la société des cadres banquiers algériens à New York estime qu'il est difficile d'évaluer l'impact de la crise sur l'économie algérienne, car nous ne sommes pas très liés au système bancaire international. Abdel Attou, expert et consultant international algérien de la société des cadres banquiers algériens à New York estime qu'il est difficile d'évaluer l'impact de la crise sur l'économie algérienne, car nous ne sommes pas très liés au système bancaire international. «J'ai eu des discussions avec le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, avec lequel j'ai abordé la question stratégique de la crise économique et financière internationale. Il faut faire attention, car l'Algérie est affectée par les effets de cette crise mondiale sans précédent. Nous devons, par conséquent, adopter une stratégie pour contrecarrer l'impact négatif sur l'économie nationale. Il faut nous blâmer nous-mêmes et non pas le capitalisme s'il y a dilapidation de nos ressources naturelles» a notamment déclaré, hier, Abdel Attou, expert et consultant international algérien au cours d'une conférence organisée à l'Assemblée populaire nationale. Ce membre de la société des cadres banquiers algériens à New York (Etats-Unis d'Amérique) estime qu'il est difficile d'évaluer l'impact de la crise sur l'économie algérienne, car nous ne sommes pas très liés au système bancaire international. Cependant, nous sommes attachés par des liquidités qui nous rapprochent des conséquences fâcheuses de cette crise. «Nous avons peur et nous ne savons pas quoi faire face à cette crise financière mondiale sans précédent. Les pouvoirs publics doivent avoir une stratégie d'exécution pour parvenir à s'y extirper. C'est un débat de longue haleine nécessitant des centres de réflexion» a-t-il affirmé. A propos du placement des avoirs financiers, Attou dira que «les bons de Trésor américains sont bons, mais cela représente un risque sachant que les banques peuvent être affectées». Ce membre du conseil de recherche économique et sociale de Grande-Bretagne et membre de la Task Force sur les investissements de la Fondation Qatar, qui a animé une conférence intitulée ‘'Les incertitudes ou l'effondrement des marchés financiers mondiaux et leur impact possible l'économie de l'Algérie et ses finances'', adresse un signal fort aux décideurs algériens. Le règlement de la dette extérieure constitue une bouffée d'oxygène Il a, en effet, souligné que «la dette extérieure du pays réglée à 98 % est, certes, une bouffée d'oxygène, néanmoins, ce sont les prix du pétrole qui sont à l'origine du remboursement de la dette, sachant que le baril a atteint le seuil historique de 150 dollars». Relatant l'épineuse problématique des fonds souverains, ce membre de l'institut Europlace des finances (France) s'interroge sur la finalité de cet argent des fonds souverains en disant : «Faut-il l'investir dans des multinationales comme Boeing ou faut-il l'utiliser dans un investissement interne pour stimuler l'économie nationale, ou bien la combinaison des deux formules?». Il insiste sur la nécessité d'utiliser à bon escient cette importante finance, telles que la construction des infrastructures et le développement de projets structurants générateurs de richesses et d'emplois pour le pays, «dans la mesure où il y a beaucoup de choses à réaliser sur le plan domestique et sur le plan international et géostratégique, car les fonds souverains sont des fonds risqués coûtant cher». Il faut, selon lui avoir une politique et une marge de manœuvre pour réussir le placement de cet argent sachant que l'Algérie ne possède pas une expérience dans ce domaine, alors que le Koweït, les Emirats arabes unis et la Norvège qui sait stimuler les banques ont une connaissance et une longue expérience des fonds souverains. En organisant ce genre de conférence à laquelle ont pris part de nombreuses personnalités politiques telles que Louisa Hanoune, députée et leader du Parti des travailleurs (qui a stigmatisé le pillage des ressources naturelles en Afrique et dénoncé la paupérisation des peuples et l'exploitation des enfants), et des représentants des différèrent ministères, l'Assemblée populaire nationale a engagé un débat profond et fécond sur l'avenir économique, politique et social de l'Algérie avant d'organiser d'éventuels états généraux des finances publiques. En effet, Attou a exposé l'essentiel de l'entrevue qu'il a eue avec Temmar précisant que «ce sont les intellectuels qui peuvent contribuer activement à la solution des problèmes économiques et financiers du pays. Il s'agit de savoir comment l'Algérie peut se positionner en tant que force régionale sur le plan euro-méditerranéen et dans le Monde arabe pour se faire entendre dans cette nouvelle structure. Les décisions sont, donc, prises au niveau des intellectuels et des experts afin de faire des projections de développement économique pour les 50 prochaines années et dessiner les besoins du pays. Car, nous avons les moyens et les potentialités pour le faire et pour vendre nos produits. Il faut avoir une meilleure position sur le plan international» poursuit t-il. Des experts algériens établis aux Etats-Unis d'Amérique estiment que la conjoncture économique mondiale désavantageuse doit inciter les technocrates et les responsables en charge de l'économie nationale à élaborer une stratégie de développement à long terme sachant que l'Algérie sera peuplée de plus de 70 millions d'habitants en 2030 et que les besoins sociaux seront croissants et plus importants. «Moi et Temmar n'avons pas eu cette réflexion au cours de notre entretien car ce genre de planification stratégique ne se fait pas chez nous. Mais il faut absolument le penser avec une vision globale pour au moins les 30 prochaines années pour le bien de nos enfants qui grandissent dans un environnement économique et financier mondial comparable à la jungle» ajoute ce membre du Conseil arabe des affaires et du forum économique mondial de Davos (Suisse). Les cerveaux et les compétences algériens travaillant à l'étranger, notamment ceux spécialisés en économie et en finances, peuvent être d'un grand apport pour le développement économique, scientifique et technologique du pays. Prééminence de la ploutocratie Attou rappelle que la recapitalisation des banques en mauvaise position ou qui fonctionnent mal est indispensable, car les pertes s'accumulent devant l'ampleur de la crise financière internationale où la banque suisse UBS a une un déficit colossal de 20 milliards dollars. Il convient que les fonds souverains alimentent les institutions financières et les banques occidentales et peuvent jouer un rôle important dans l'économie mondiale. Abordant les multinationales, le conférencier qui a été ex-vice-président de groupe au Crédit Suisse first Boston Bank, dira qu'il y a des avantages et des choses à apprendre avec ces sociétés transnationales. Il faut que nos enfants soient compétitifs et comprennent la mondialisation. L'agriculture est très importante et son délaissement en Algérie, selon Attou, est une erreur monumentale car les hausses effrénées des prix des produits alimentaires sur le marché international ont des effets négatifs et inflationnistes sur le plan interne. Il faut une politique d'investissement dans l'agriculture, car un peuple qui ne peut pas se nourrir ne peut pas se développer. S'agissant de la réunion du G8 et du G 20, Attou estime que c'est l'argent qui influence la politique et le processus de prise de décision. La ploutocratie (pouvoir de la finance) des pays avancés industrialisés, selon ce conférencier, se moque des positions et des revendications des pays émergents ou en voie de développement. «Quant on touche à leurs intérêts, ils réagissent sachant qu'ils ont une influence géostratégique». Parlant des agences de notation des pays avancés concernant l'appréciation des pays à risques, il dira que «le système de notation est flou, car, ces agences défendent leurs propres intérêts, y compris dans leurs relations avec les banques des pays des «puissances économiques» européennes et des Etats-Unis sur lesquelles elles ont une prééminence et exercent une pression. Il existe un lobbying des banques alimentant les conflits d'intérêt en permanence au moment où les pouvoirs politique et financier sont intimement liés. Les sénateurs américains ont plein pouvoir sur le fonctionnement des banques dans la mesure où la plupart d'entre eux sont d'anciens banquiers, des hommes d'affaires et des «business men». A. A. «J'ai eu des discussions avec le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, avec lequel j'ai abordé la question stratégique de la crise économique et financière internationale. Il faut faire attention, car l'Algérie est affectée par les effets de cette crise mondiale sans précédent. Nous devons, par conséquent, adopter une stratégie pour contrecarrer l'impact négatif sur l'économie nationale. Il faut nous blâmer nous-mêmes et non pas le capitalisme s'il y a dilapidation de nos ressources naturelles» a notamment déclaré, hier, Abdel Attou, expert et consultant international algérien au cours d'une conférence organisée à l'Assemblée populaire nationale. Ce membre de la société des cadres banquiers algériens à New York (Etats-Unis d'Amérique) estime qu'il est difficile d'évaluer l'impact de la crise sur l'économie algérienne, car nous ne sommes pas très liés au système bancaire international. Cependant, nous sommes attachés par des liquidités qui nous rapprochent des conséquences fâcheuses de cette crise. «Nous avons peur et nous ne savons pas quoi faire face à cette crise financière mondiale sans précédent. Les pouvoirs publics doivent avoir une stratégie d'exécution pour parvenir à s'y extirper. C'est un débat de longue haleine nécessitant des centres de réflexion» a-t-il affirmé. A propos du placement des avoirs financiers, Attou dira que «les bons de Trésor américains sont bons, mais cela représente un risque sachant que les banques peuvent être affectées». Ce membre du conseil de recherche économique et sociale de Grande-Bretagne et membre de la Task Force sur les investissements de la Fondation Qatar, qui a animé une conférence intitulée ‘'Les incertitudes ou l'effondrement des marchés financiers mondiaux et leur impact possible l'économie de l'Algérie et ses finances'', adresse un signal fort aux décideurs algériens. Le règlement de la dette extérieure constitue une bouffée d'oxygène Il a, en effet, souligné que «la dette extérieure du pays réglée à 98 % est, certes, une bouffée d'oxygène, néanmoins, ce sont les prix du pétrole qui sont à l'origine du remboursement de la dette, sachant que le baril a atteint le seuil historique de 150 dollars». Relatant l'épineuse problématique des fonds souverains, ce membre de l'institut Europlace des finances (France) s'interroge sur la finalité de cet argent des fonds souverains en disant : «Faut-il l'investir dans des multinationales comme Boeing ou faut-il l'utiliser dans un investissement interne pour stimuler l'économie nationale, ou bien la combinaison des deux formules?». Il insiste sur la nécessité d'utiliser à bon escient cette importante finance, telles que la construction des infrastructures et le développement de projets structurants générateurs de richesses et d'emplois pour le pays, «dans la mesure où il y a beaucoup de choses à réaliser sur le plan domestique et sur le plan international et géostratégique, car les fonds souverains sont des fonds risqués coûtant cher». Il faut, selon lui avoir une politique et une marge de manœuvre pour réussir le placement de cet argent sachant que l'Algérie ne possède pas une expérience dans ce domaine, alors que le Koweït, les Emirats arabes unis et la Norvège qui sait stimuler les banques ont une connaissance et une longue expérience des fonds souverains. En organisant ce genre de conférence à laquelle ont pris part de nombreuses personnalités politiques telles que Louisa Hanoune, députée et leader du Parti des travailleurs (qui a stigmatisé le pillage des ressources naturelles en Afrique et dénoncé la paupérisation des peuples et l'exploitation des enfants), et des représentants des différèrent ministères, l'Assemblée populaire nationale a engagé un débat profond et fécond sur l'avenir économique, politique et social de l'Algérie avant d'organiser d'éventuels états généraux des finances publiques. En effet, Attou a exposé l'essentiel de l'entrevue qu'il a eue avec Temmar précisant que «ce sont les intellectuels qui peuvent contribuer activement à la solution des problèmes économiques et financiers du pays. Il s'agit de savoir comment l'Algérie peut se positionner en tant que force régionale sur le plan euro-méditerranéen et dans le Monde arabe pour se faire entendre dans cette nouvelle structure. Les décisions sont, donc, prises au niveau des intellectuels et des experts afin de faire des projections de développement économique pour les 50 prochaines années et dessiner les besoins du pays. Car, nous avons les moyens et les potentialités pour le faire et pour vendre nos produits. Il faut avoir une meilleure position sur le plan international» poursuit t-il. Des experts algériens établis aux Etats-Unis d'Amérique estiment que la conjoncture économique mondiale désavantageuse doit inciter les technocrates et les responsables en charge de l'économie nationale à élaborer une stratégie de développement à long terme sachant que l'Algérie sera peuplée de plus de 70 millions d'habitants en 2030 et que les besoins sociaux seront croissants et plus importants. «Moi et Temmar n'avons pas eu cette réflexion au cours de notre entretien car ce genre de planification stratégique ne se fait pas chez nous. Mais il faut absolument le penser avec une vision globale pour au moins les 30 prochaines années pour le bien de nos enfants qui grandissent dans un environnement économique et financier mondial comparable à la jungle» ajoute ce membre du Conseil arabe des affaires et du forum économique mondial de Davos (Suisse). Les cerveaux et les compétences algériens travaillant à l'étranger, notamment ceux spécialisés en économie et en finances, peuvent être d'un grand apport pour le développement économique, scientifique et technologique du pays. Prééminence de la ploutocratie Attou rappelle que la recapitalisation des banques en mauvaise position ou qui fonctionnent mal est indispensable, car les pertes s'accumulent devant l'ampleur de la crise financière internationale où la banque suisse UBS a une un déficit colossal de 20 milliards dollars. Il convient que les fonds souverains alimentent les institutions financières et les banques occidentales et peuvent jouer un rôle important dans l'économie mondiale. Abordant les multinationales, le conférencier qui a été ex-vice-président de groupe au Crédit Suisse first Boston Bank, dira qu'il y a des avantages et des choses à apprendre avec ces sociétés transnationales. Il faut que nos enfants soient compétitifs et comprennent la mondialisation. L'agriculture est très importante et son délaissement en Algérie, selon Attou, est une erreur monumentale car les hausses effrénées des prix des produits alimentaires sur le marché international ont des effets négatifs et inflationnistes sur le plan interne. Il faut une politique d'investissement dans l'agriculture, car un peuple qui ne peut pas se nourrir ne peut pas se développer. S'agissant de la réunion du G8 et du G 20, Attou estime que c'est l'argent qui influence la politique et le processus de prise de décision. La ploutocratie (pouvoir de la finance) des pays avancés industrialisés, selon ce conférencier, se moque des positions et des revendications des pays émergents ou en voie de développement. «Quant on touche à leurs intérêts, ils réagissent sachant qu'ils ont une influence géostratégique». Parlant des agences de notation des pays avancés concernant l'appréciation des pays à risques, il dira que «le système de notation est flou, car, ces agences défendent leurs propres intérêts, y compris dans leurs relations avec les banques des pays des «puissances économiques» européennes et des Etats-Unis sur lesquelles elles ont une prééminence et exercent une pression. Il existe un lobbying des banques alimentant les conflits d'intérêt en permanence au moment où les pouvoirs politique et financier sont intimement liés. Les sénateurs américains ont plein pouvoir sur le fonctionnement des banques dans la mesure où la plupart d'entre eux sont d'anciens banquiers, des hommes d'affaires et des «business men». A. A.