Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN ne partage pas le scepticisme exprimé par nombre d'observateurs et d'acteurs de la scène politique nationale, qui prédisent un faible taux de participation à l'élection présidentielle du 9 avril. Abdelaziz Belkhadem, qui s'exprimait avant-hier lors d'une conférence de presse, mise en effet sur un taux de participation avoisinant les 65%. Agacé quelque peu par les questions des journalistes sur ce point précis, Belkhadem a d'emblée déclaré : «Nous n'avons aucune phobie quant à la question du taux de participation car nous sommes confiants et nous nous attendons plutôt à la participation d'une majorité d'Algériens à ce scrutin». Voulant faire montre d'une grande assurance, il a tenu à ajouter que «les Algériens iront au scrutin le 9 avril car il s'agit de l'élection du premier magistrat du pays et celui qui dirigera le pays durant les cinq prochaines années». Avec les autres partis de l'alliance présidentielle, ainsi que les organisations nationales qui soutiennent la candidature du président de la république pour un troisième mandat, le FLN compte battre campagne pour sensibiliser les électeurs quant à la nécessité d'accomplir leur devoir électoral. Pour ce qui est de la campagne électorale, le vieux parti a prévu de mobiliser l'ensemble de ses structures nationales et locales. et il a d'ailleurs fait appel à l'ensemble de ses figures de proue pour contribuer à la réussite de la campagne électorale du candidat du parti. Belkhadem a réuni, il y a quelques jours seulement, d'anciens cadres et il est fort probable qu'ils soient appelés à animer quelques meetings électoraux. La direction du parti a, il est vrai, installé depuis quelques semaines déjà un comité ad hoc, au sein duquel siègent les ex -ministres Boudjemaâ Haichour et Abderrachid Boukerzaza. Un comité sur lequel compte apparemment beaucoup Abdelaziz Belkhadem pour animer la campagne propre au FLN. ` C'est peut-être ce qui expliquerait l'absence jusqu'à présent d'éléments du FLN au sein de la direction de campagne du candidat Bouteflika, que dirige le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. «Je suis hésitant quant à la désignation de membres dirigeants du parti dans cette structure» a, en effet, souligné Belkhadem avant-hier. Car, selon lui, cela risque fort bien «de dégarnir le staff de campagne du parti». Belkhadem, qui réunira aujourd'hui l'instance exécutive pour entériner le soutien du parti à la candidature de Bouteflika, a quelque peu réfuté les informations selon lesquelles le FLN a été lésé par rapport au RND lors de la désignation des responsables des comités de campagne du candidat Bouteflika. Le RND semble plus présent dans les postes de responsabilité de ces comités que le vieux parti. Mais pour Belkhadem «le FLN ne fait pas de calculs d'épicier». A. S. Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN ne partage pas le scepticisme exprimé par nombre d'observateurs et d'acteurs de la scène politique nationale, qui prédisent un faible taux de participation à l'élection présidentielle du 9 avril. Abdelaziz Belkhadem, qui s'exprimait avant-hier lors d'une conférence de presse, mise en effet sur un taux de participation avoisinant les 65%. Agacé quelque peu par les questions des journalistes sur ce point précis, Belkhadem a d'emblée déclaré : «Nous n'avons aucune phobie quant à la question du taux de participation car nous sommes confiants et nous nous attendons plutôt à la participation d'une majorité d'Algériens à ce scrutin». Voulant faire montre d'une grande assurance, il a tenu à ajouter que «les Algériens iront au scrutin le 9 avril car il s'agit de l'élection du premier magistrat du pays et celui qui dirigera le pays durant les cinq prochaines années». Avec les autres partis de l'alliance présidentielle, ainsi que les organisations nationales qui soutiennent la candidature du président de la république pour un troisième mandat, le FLN compte battre campagne pour sensibiliser les électeurs quant à la nécessité d'accomplir leur devoir électoral. Pour ce qui est de la campagne électorale, le vieux parti a prévu de mobiliser l'ensemble de ses structures nationales et locales. et il a d'ailleurs fait appel à l'ensemble de ses figures de proue pour contribuer à la réussite de la campagne électorale du candidat du parti. Belkhadem a réuni, il y a quelques jours seulement, d'anciens cadres et il est fort probable qu'ils soient appelés à animer quelques meetings électoraux. La direction du parti a, il est vrai, installé depuis quelques semaines déjà un comité ad hoc, au sein duquel siègent les ex -ministres Boudjemaâ Haichour et Abderrachid Boukerzaza. Un comité sur lequel compte apparemment beaucoup Abdelaziz Belkhadem pour animer la campagne propre au FLN. ` C'est peut-être ce qui expliquerait l'absence jusqu'à présent d'éléments du FLN au sein de la direction de campagne du candidat Bouteflika, que dirige le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. «Je suis hésitant quant à la désignation de membres dirigeants du parti dans cette structure» a, en effet, souligné Belkhadem avant-hier. Car, selon lui, cela risque fort bien «de dégarnir le staff de campagne du parti». Belkhadem, qui réunira aujourd'hui l'instance exécutive pour entériner le soutien du parti à la candidature de Bouteflika, a quelque peu réfuté les informations selon lesquelles le FLN a été lésé par rapport au RND lors de la désignation des responsables des comités de campagne du candidat Bouteflika. Le RND semble plus présent dans les postes de responsabilité de ces comités que le vieux parti. Mais pour Belkhadem «le FLN ne fait pas de calculs d'épicier». A. S.