Le 9 avril prochain, sans aucun doute, il n'y aura point de candidat pour l'élection présidentielle, pour porter les couleurs des démocrates. Le FFS, de Hocine Aït Ahmed, le dernier des partis « démocrates » à se prononcer officiellement, réunira aujourd'hui son conseil national pour trancher la question de la participation du parti à cette échéance électorale. Ce sera une simple formalité organique. De pure forme. Dans le fond, le FFS reste toujours fixé sur ses positions de dur opposant au « système » qu'il critique dès que l'occasion se présente à lui. Le patron du FFS, Hocine Aït Ahmed, ne s'est pas exprimé sur la question de la présidentielle, mais la tendance va vers le boycott de ce rendez-vous si l'on tient compte des déclarations de son premier secrétaire national, Karim Tabbou. Le Front des forces socialistes (FFS) n'a officiellement pas fait part de son intention de boycotter le scrutin, mais les observateurs tiennent pour acquis le fait que le FFS sera également absent des débats. Il y a bien longtemps que la cause était entendue. Dès le départ, il n'était pas question de participer à une énième «mascarade». Un mot cher au «président» du FFS et repris régulièrement par le premier secrétaire national du parti, Karim Tabbou. Tout récemment encore, il le rappelait dans un entretien à un confrère: «Nous n'attendons rien de la présidentielle d'avril tant la politique actuelle n'a d'autre objectif que la négation du politique.» La déclaration a le mérite d'être claire et nette. Et le même Karim Tabbou n'a pas laissé subsister le moindre doute sur les intentions de son parti ce jeudi dernier, à Tigzirt, devant les militants et sympathisants de sa formation politique. Il a assuré que le FFS n'était pas concerné par la prochaine élection présidentielle. Selon lui, le FFS a définitivement tranché la question. Allant plus loin dans son « analyse » de la situation présente, le premier secrétaire national atteste que le parti de Hocine Aït Ahmed ne participera pas à l'élection présidentielle et s'est déjà attelé à «la préparation des élections locales de 2010». Quant au motif de cette non-participation du FFS à l'élection présidentielle, Karim Tabbou, toujours aussi « incisif », a expliqué, dans une interview à Beur TV, que «dès lors que les tenants du système politique algérien ont avalisé la révision constitutionnelle en novembre dernier, ouvrant la perspective au président Abdelaziz Bouteflika de briguer un autre mandat, l'élection présidentielle est devenue une simple formalité administrative». S. B. Le 9 avril prochain, sans aucun doute, il n'y aura point de candidat pour l'élection présidentielle, pour porter les couleurs des démocrates. Le FFS, de Hocine Aït Ahmed, le dernier des partis « démocrates » à se prononcer officiellement, réunira aujourd'hui son conseil national pour trancher la question de la participation du parti à cette échéance électorale. Ce sera une simple formalité organique. De pure forme. Dans le fond, le FFS reste toujours fixé sur ses positions de dur opposant au « système » qu'il critique dès que l'occasion se présente à lui. Le patron du FFS, Hocine Aït Ahmed, ne s'est pas exprimé sur la question de la présidentielle, mais la tendance va vers le boycott de ce rendez-vous si l'on tient compte des déclarations de son premier secrétaire national, Karim Tabbou. Le Front des forces socialistes (FFS) n'a officiellement pas fait part de son intention de boycotter le scrutin, mais les observateurs tiennent pour acquis le fait que le FFS sera également absent des débats. Il y a bien longtemps que la cause était entendue. Dès le départ, il n'était pas question de participer à une énième «mascarade». Un mot cher au «président» du FFS et repris régulièrement par le premier secrétaire national du parti, Karim Tabbou. Tout récemment encore, il le rappelait dans un entretien à un confrère: «Nous n'attendons rien de la présidentielle d'avril tant la politique actuelle n'a d'autre objectif que la négation du politique.» La déclaration a le mérite d'être claire et nette. Et le même Karim Tabbou n'a pas laissé subsister le moindre doute sur les intentions de son parti ce jeudi dernier, à Tigzirt, devant les militants et sympathisants de sa formation politique. Il a assuré que le FFS n'était pas concerné par la prochaine élection présidentielle. Selon lui, le FFS a définitivement tranché la question. Allant plus loin dans son « analyse » de la situation présente, le premier secrétaire national atteste que le parti de Hocine Aït Ahmed ne participera pas à l'élection présidentielle et s'est déjà attelé à «la préparation des élections locales de 2010». Quant au motif de cette non-participation du FFS à l'élection présidentielle, Karim Tabbou, toujours aussi « incisif », a expliqué, dans une interview à Beur TV, que «dès lors que les tenants du système politique algérien ont avalisé la révision constitutionnelle en novembre dernier, ouvrant la perspective au président Abdelaziz Bouteflika de briguer un autre mandat, l'élection présidentielle est devenue une simple formalité administrative». S. B.