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Un dur combat pour la vie
Associations El Fedjr d'aide aux personnes cancéreuses
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 02 - 2009

Les statistiques du cancer en Algérie indiquent qu'il y aurait 30.000 nouveaux cas enregistrés par an, un chiffre alarmant qui reflète l'expansion de cette maladie. Cette pathologie, autrefois synonyme de mort, est aujourd'hui curable grâce à l'évolution scientifique. En effet, les progrès médicaux en matière de détection et de prise en charge thérapeutique, ont largement contribué dans l'allongement de l'espérance de vie des malades et le soulagement de leurs maux.
Les statistiques du cancer en Algérie indiquent qu'il y aurait 30.000 nouveaux cas enregistrés par an, un chiffre alarmant qui reflète l'expansion de cette maladie. Cette pathologie, autrefois synonyme de mort, est aujourd'hui curable grâce à l'évolution scientifique. En effet, les progrès médicaux en matière de détection et de prise en charge thérapeutique, ont largement contribué dans l'allongement de l'espérance de vie des malades et le soulagement de leurs maux.
Seulement, un grand nombre de ces personnes atteintes qui mènent un dur combat contre la maladie, luttent aussi contre les conditions de vie déplorables et leur impuissance d'accéder aisément aux soins qui sont, il faut le noter, trop coûteux. Ces malades, doublement victimes, de la maladie et de la misère sociale, se livrent à une vraie bataille dans laquelle ils n'ont souvent pour arme que leur ardent désir de survie.
Pour porter assistance à ces malheureux nécessiteux exténués par l'affection, des associations caritatives ont vu le jour. Des associations dont le premier objectif est d'apporter soutien, aide médicale, sociale et réconfort à ces êtres démunis. L'association nationale El Fedjr d'aide aux personnes atteintes de cancer, composée de bénévoles, créée en Septembre 1989, sis à la Rue Mohamed Fellah, Kouba s'occupe depuis sa création de la prise en charge des cancéreux nécessiteux.
Cette association a entre autres visées de défendre les intérêts matériels et moraux des malades, sensibiliser les pouvoirs publics et la société civile sur les difficultés que rencontrent ces personnes, apporter une meilleure qualité de vie aux individus atteints de cette affection et accompagner les malades pendant et après le traitement.
Mme Rabehi, présidente de l'association El Fedjr d'aide aux personnes atteintes de cancer nous a livré son expérience dans le domaine caritatif et particulièrement dans la lutte anti-cancer dans laquelle le patient livre un combat pour la survie. La présidente, évoque les conditions déplorables dans lesquelles vivent les cancéreux, notamment ceux qui viennent de l'intérieur du pays pour des soins anticancéreux aux niveaux des établissements sanitaires de la capitale.
«Le cancer est une maladie atterrante. La personne atteinte vit son affection comme une fatalité, l'entourage en est profondément affectée et la vie quotidienne interrompue. Le cancer engage l'individu dans un combat dont les résultats sont incertains. Et lorsqu'à la maladie vient s'ajouter la misère sociale, cela ne peut qu'altérer la qualité de vie du malade. Notre devoir en tant qu'association caritative est d'aider tous ces gens malades à avoir accès aux soins anticancéreux.
Et pour y parvenir, nous mobilisons tous nos efforts, pour rendre le sourire à tous les malades. Grâce aux dons concédés par les âmes charitables, nous arrivons à prendre en charge plus de 700 personnes cancéreuses annuellement, pour la majorité, originaires de l'intérieur du pays et issues de milieux défavorisés. Nous leur garantissons une prise en charge médicale et sociale, un accompagnement thérapeutique et un soutien moral», déclare Mme Rabehi L'association a pour autres impératifs : rassembler des équipes bénévoles pour créer des chaînes de solidarité à travers le territoire nationale ; ouvrer pour une réglementation adaptée aux nécessités de la prise en charge effective du malade ; aider, après le traitement, à la réinsertion sociale et professionnelle du patient et contribuer dans le développer d'une politique de dépistage afin de détecter la pathologie à un stade précoce.
Mme Rabehi évoque les embûches rencontrées sur le terrain et qui rendent malaisée la prise en charge des cancéreux. Le coût élevé du traitement anticancéreux, les conditions socioéconomiques déplorables des malades, la défaillance au niveau de la prise en charge psychologique sont autant de facteurs qui altèrent la qualité de vie du patient.
La démission de l'état qui ne subventionne pas les associations caritatives rend la tâche de l'accompagnement médical et social des cancéreux miséreux bien ardue. Qu'adviendrait-il de ces associations si les bienfaiteurs cesseraient de faire preuve de compassion et d'humanisme ? Si l'état est incapable de prendre en charge les malades cancéreux et encore moins d'améliorer les conditions d'existence de ces derniers, ne peut-il pas au moins financer les projets humanitaires de ces associations en vue de rendre la vie meilleure aux souffrants ?
Songer à toutes ses âmes tourmentées, fragilisée par la maladie, aux enfants cancéreux dont l'enfance a été violée par la maladie, à tous ces parents décédés à la suite d'un cancer, n'éveille-t-il pas la conscience des autorités publiques pour adopter une stratégie nationale pour la prise en charge des cancéreux démunis ?
D. S.
Seulement, un grand nombre de ces personnes atteintes qui mènent un dur combat contre la maladie, luttent aussi contre les conditions de vie déplorables et leur impuissance d'accéder aisément aux soins qui sont, il faut le noter, trop coûteux. Ces malades, doublement victimes, de la maladie et de la misère sociale, se livrent à une vraie bataille dans laquelle ils n'ont souvent pour arme que leur ardent désir de survie.
Pour porter assistance à ces malheureux nécessiteux exténués par l'affection, des associations caritatives ont vu le jour. Des associations dont le premier objectif est d'apporter soutien, aide médicale, sociale et réconfort à ces êtres démunis. L'association nationale El Fedjr d'aide aux personnes atteintes de cancer, composée de bénévoles, créée en Septembre 1989, sis à la Rue Mohamed Fellah, Kouba s'occupe depuis sa création de la prise en charge des cancéreux nécessiteux.
Cette association a entre autres visées de défendre les intérêts matériels et moraux des malades, sensibiliser les pouvoirs publics et la société civile sur les difficultés que rencontrent ces personnes, apporter une meilleure qualité de vie aux individus atteints de cette affection et accompagner les malades pendant et après le traitement.
Mme Rabehi, présidente de l'association El Fedjr d'aide aux personnes atteintes de cancer nous a livré son expérience dans le domaine caritatif et particulièrement dans la lutte anti-cancer dans laquelle le patient livre un combat pour la survie. La présidente, évoque les conditions déplorables dans lesquelles vivent les cancéreux, notamment ceux qui viennent de l'intérieur du pays pour des soins anticancéreux aux niveaux des établissements sanitaires de la capitale.
«Le cancer est une maladie atterrante. La personne atteinte vit son affection comme une fatalité, l'entourage en est profondément affectée et la vie quotidienne interrompue. Le cancer engage l'individu dans un combat dont les résultats sont incertains. Et lorsqu'à la maladie vient s'ajouter la misère sociale, cela ne peut qu'altérer la qualité de vie du malade. Notre devoir en tant qu'association caritative est d'aider tous ces gens malades à avoir accès aux soins anticancéreux.
Et pour y parvenir, nous mobilisons tous nos efforts, pour rendre le sourire à tous les malades. Grâce aux dons concédés par les âmes charitables, nous arrivons à prendre en charge plus de 700 personnes cancéreuses annuellement, pour la majorité, originaires de l'intérieur du pays et issues de milieux défavorisés. Nous leur garantissons une prise en charge médicale et sociale, un accompagnement thérapeutique et un soutien moral», déclare Mme Rabehi L'association a pour autres impératifs : rassembler des équipes bénévoles pour créer des chaînes de solidarité à travers le territoire nationale ; ouvrer pour une réglementation adaptée aux nécessités de la prise en charge effective du malade ; aider, après le traitement, à la réinsertion sociale et professionnelle du patient et contribuer dans le développer d'une politique de dépistage afin de détecter la pathologie à un stade précoce.
Mme Rabehi évoque les embûches rencontrées sur le terrain et qui rendent malaisée la prise en charge des cancéreux. Le coût élevé du traitement anticancéreux, les conditions socioéconomiques déplorables des malades, la défaillance au niveau de la prise en charge psychologique sont autant de facteurs qui altèrent la qualité de vie du patient.
La démission de l'état qui ne subventionne pas les associations caritatives rend la tâche de l'accompagnement médical et social des cancéreux miséreux bien ardue. Qu'adviendrait-il de ces associations si les bienfaiteurs cesseraient de faire preuve de compassion et d'humanisme ? Si l'état est incapable de prendre en charge les malades cancéreux et encore moins d'améliorer les conditions d'existence de ces derniers, ne peut-il pas au moins financer les projets humanitaires de ces associations en vue de rendre la vie meilleure aux souffrants ?
Songer à toutes ses âmes tourmentées, fragilisée par la maladie, aux enfants cancéreux dont l'enfance a été violée par la maladie, à tous ces parents décédés à la suite d'un cancer, n'éveille-t-il pas la conscience des autorités publiques pour adopter une stratégie nationale pour la prise en charge des cancéreux démunis ?
D. S.


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