Abdelouahab Rahim, président du groupe Dahli chargé de la réalisation du projet Alger Medina estime que le démarrage a été difficile, dans la mesure où les banques n'étaient pas au fait et par ce qu'il n'y avait pas la sensibilité voulue au départ. Abdelouahab Rahim, président du groupe Dahli chargé de la réalisation du projet Alger Medina estime que le démarrage a été difficile, dans la mesure où les banques n'étaient pas au fait et par ce qu'il n'y avait pas la sensibilité voulue au départ. Estimant que le secteur privé contribue activement à la construction du pays et la réalisation de grands projets de développement économique, le président du groupe Dahli dira que le président de la République a maintes fois fait savoir que les investisseurs privés sont le fer de lance dans la création de richesses et de postes de travail. Mais, l'inconvénient, c'est que les banques algériennes n'octroient pas de lignes de crédit et n'assurent pas le financement des entreprises privées dans leurs projets économiques. C'est la raison pour laquelle Dahli a eu recours à l'emprunt obligataire grand public pour récolter l'argent nécessaire pour le financement du projet Alger Medina qui doit bénéficier de l'aide nécessaire de la part des pouvoirs publics car un tel projet exigeant des montants importants mérite l'attention de tout le monde, et non seulement des citoyens. C'est un projet de grande envergure et d'intérêt national dira Abdelouahab Rahim qui a animé hier une conférence de presse organisée à «Algeria Business Center'' à Alger. «Nous sommes satisfaits de l'opération emprunt obligataire d'Alger Medina bien que nous ayons demandé à prolonger la durée de deux semaines. La fin de la première période de l'emprunt est terminée le 12 février, mais nous avons demandé à la COSOB (organisme chargé de la surveillance des opérations boursières) de proroger de 2 semaines» a notamment déclaré Abdelouahab Rahim, président du groupe Dahli chargé de la réalisation du projet Alger Medina. Rahim estime que le démarrage a été difficile dans la mesure où les banques n'étaient pas au fait et il n'y avait pas la sensibilité voulue au départ. Cependant, les choses sont mises en place, sachant que c'est la première fois qu'une société privée se présente sur le marché des obligations grand public. Cet investisseur imprégné du management moderne dit apprécier la compréhension et la disponibilité de la COSOB : «Je remercie l'autorité financière pour la prolongation de deux semaines afin de permettre aux citoyens et aux institutions financières d'y participer. L'emprunt obligataire étant destiné à tout le monde.» Et si les citoyens adhèrent les institutions financières, en dépit de toutes les garanties, se montrent très frileuses et ce bien que le chef de l'Etat encourage toutes les initiatives visant à créer de l'emploi. Ce n'est pas fait pour décourager le conférencier qui vient avec toute son équipe de sillonner l'Algérie. Il était omniprésent à travers le territoire national, notamment dans les grandes villes où il est allé rencontrer des personnes et les sensibiliser sur l'opportunité et l'intérêt de son projet « On a eu une écoute intéressante et aujourd'hui nous allons vers un succès et dans deux semaines, nous l'espérons cette réussite sera confirmée par tout le monde. C'est le succès du marché et des autorités monétaires et financières en face de l'investisseur qui ont suscité l'engouement pour la construction de ce projet» a-t-il affirmé. En termes de pourcentage, Rahim apprécie le déroulement de cette opération l'emprunt obligataire, estimant que «l'évaluation est bonne alors qu'il reste encore deux semaines pour la parachever sachant que le réseau bancaire est suffisamment rodé pour avancer». Le grand public et le syndrome Khalifa Le syndrome de l'affaire Khalifa dissuade-t- il les Algériens à placer leur argent dans des sociétés privées ? « Sur le grand public oui » précise le conférencier qui ajoute : « Nous sommes conscients et nous sommes allés sur le marché obligataire pour montrer que l'entreprise privée algérienne est capable. Aujourd'hui, nous avons réussi, par conséquent, à montrer que nous n'avons pas une mauvaise réputation». Effectivement, il y a cet esprit d'incriminer le privé, néanmoins, il ne faut pas oublier que le monde industrialisé est construit par des entreprises privées. «Je dirige une société privée et je regarde les gens dans les yeux. Est-ce que nous sommes les seuls à avoir cette mauvaise réputation ? Nous sommes dans les standards et nous devons fonctionner comme tout le monde, il ne faut pas nous diaboliser» a-t-il ajouté. Rahim défend justement le secteur privé en ce sens que ce sont, selon lui, les capitalistes qui ont fait la révolution industrielle et participent à la croissance économique des pays avancés, notamment par le biais des petites et moyennes entreprises créatrices de richesses et génératrices d'emplois. Il dira que sans les entreprises privées, un pays ne se construit pas. Sortir de cette doctrine économique ne mène à rien, bien que des projets nécessitent l'intervention de la puissance publique. Cet investisseur tenace et pragmatique veut absolument mener à bien son projet d'Alger Medina, et ce quelle que soit la tournure de l'emprunt obligataire, affirmant que «dans le cas où nous ne terminerons pas notre opération boursière, je continuerai tout de même à travailler et le projet Alger Medina ne s'arrêtera pas évidemment. Le parc aquatique est déjà sur la bonne voie et nous le livrerons cette année, tandis que les travaux de construction des appartements-hôtel sont déjà entamés. S'agissant de la marina, elle n'est pas encore en chantier». Mais le groupe Dahli compte faire face au financement de ces trois infrastructures avec ses propres investissements et sa propre trésorerie, bien que cela soit un peu lent. En termes de financement, le montant de l'emprunt obligataire récolté sera donc utilisé en fonction du pourcentage enregistré. «Le président de la République a insisté sur la nécessité de promouvoir l'investissement» «Le président de la République a insisté sur la nécessité de promouvoir l'investissement national alors que le Premier ministre réclame le même type de financement en déconseillant le recours à l'investissement étranger, car nous sommes en sur-liquidités» poursuit-il. Optimiste, Rahim précise qu'il est allé sur le marché obligataire où il attend des résultats, déclarant qu'il est un investisseur qui raisonne économique et non politique. Il demeure confiant et serein, dans la mesure où le projet Alger Medina a pris 8 mois à l'étude au niveau de la COSOB avant sa maturation. «Je suis une fourmi et non une cigale. Je suis un homme économique et on doit me comptabiliser sur les emplois et les richesses que je crée. Il faut rester positif dans ce pays. Vis-à-vis du public, je salue les souscripteurs et je leur tire chapeau. En termes de pourcentage, nous sommes proportionnellement bons et le public a bien compris notre démarche» a-t-il souligné. C'est le moment de créer l'union des investisseurs qui regroupe actuellement 15 membres fondateurs, selon Rahim, qui rappelle que «nous ne sommes pas un forum du patronat, mais investisseurs que nous sommes, nous n'avions pas de structure capable de défendre les intérêts de l'investisseur». Le centre commercial ‘'Ardis'' qui ouvrira ses portes après le mois de Ramadhan, de même que le parc aquatique qui sera inauguré cette année, ne manqueront pas d'attirer de nombreux curieux et des visiteurs qui apprécieront ces deux réalisations. A. A. Estimant que le secteur privé contribue activement à la construction du pays et la réalisation de grands projets de développement économique, le président du groupe Dahli dira que le président de la République a maintes fois fait savoir que les investisseurs privés sont le fer de lance dans la création de richesses et de postes de travail. Mais, l'inconvénient, c'est que les banques algériennes n'octroient pas de lignes de crédit et n'assurent pas le financement des entreprises privées dans leurs projets économiques. C'est la raison pour laquelle Dahli a eu recours à l'emprunt obligataire grand public pour récolter l'argent nécessaire pour le financement du projet Alger Medina qui doit bénéficier de l'aide nécessaire de la part des pouvoirs publics car un tel projet exigeant des montants importants mérite l'attention de tout le monde, et non seulement des citoyens. C'est un projet de grande envergure et d'intérêt national dira Abdelouahab Rahim qui a animé hier une conférence de presse organisée à «Algeria Business Center'' à Alger. «Nous sommes satisfaits de l'opération emprunt obligataire d'Alger Medina bien que nous ayons demandé à prolonger la durée de deux semaines. La fin de la première période de l'emprunt est terminée le 12 février, mais nous avons demandé à la COSOB (organisme chargé de la surveillance des opérations boursières) de proroger de 2 semaines» a notamment déclaré Abdelouahab Rahim, président du groupe Dahli chargé de la réalisation du projet Alger Medina. Rahim estime que le démarrage a été difficile dans la mesure où les banques n'étaient pas au fait et il n'y avait pas la sensibilité voulue au départ. Cependant, les choses sont mises en place, sachant que c'est la première fois qu'une société privée se présente sur le marché des obligations grand public. Cet investisseur imprégné du management moderne dit apprécier la compréhension et la disponibilité de la COSOB : «Je remercie l'autorité financière pour la prolongation de deux semaines afin de permettre aux citoyens et aux institutions financières d'y participer. L'emprunt obligataire étant destiné à tout le monde.» Et si les citoyens adhèrent les institutions financières, en dépit de toutes les garanties, se montrent très frileuses et ce bien que le chef de l'Etat encourage toutes les initiatives visant à créer de l'emploi. Ce n'est pas fait pour décourager le conférencier qui vient avec toute son équipe de sillonner l'Algérie. Il était omniprésent à travers le territoire national, notamment dans les grandes villes où il est allé rencontrer des personnes et les sensibiliser sur l'opportunité et l'intérêt de son projet « On a eu une écoute intéressante et aujourd'hui nous allons vers un succès et dans deux semaines, nous l'espérons cette réussite sera confirmée par tout le monde. C'est le succès du marché et des autorités monétaires et financières en face de l'investisseur qui ont suscité l'engouement pour la construction de ce projet» a-t-il affirmé. En termes de pourcentage, Rahim apprécie le déroulement de cette opération l'emprunt obligataire, estimant que «l'évaluation est bonne alors qu'il reste encore deux semaines pour la parachever sachant que le réseau bancaire est suffisamment rodé pour avancer». Le grand public et le syndrome Khalifa Le syndrome de l'affaire Khalifa dissuade-t- il les Algériens à placer leur argent dans des sociétés privées ? « Sur le grand public oui » précise le conférencier qui ajoute : « Nous sommes conscients et nous sommes allés sur le marché obligataire pour montrer que l'entreprise privée algérienne est capable. Aujourd'hui, nous avons réussi, par conséquent, à montrer que nous n'avons pas une mauvaise réputation». Effectivement, il y a cet esprit d'incriminer le privé, néanmoins, il ne faut pas oublier que le monde industrialisé est construit par des entreprises privées. «Je dirige une société privée et je regarde les gens dans les yeux. Est-ce que nous sommes les seuls à avoir cette mauvaise réputation ? Nous sommes dans les standards et nous devons fonctionner comme tout le monde, il ne faut pas nous diaboliser» a-t-il ajouté. Rahim défend justement le secteur privé en ce sens que ce sont, selon lui, les capitalistes qui ont fait la révolution industrielle et participent à la croissance économique des pays avancés, notamment par le biais des petites et moyennes entreprises créatrices de richesses et génératrices d'emplois. Il dira que sans les entreprises privées, un pays ne se construit pas. Sortir de cette doctrine économique ne mène à rien, bien que des projets nécessitent l'intervention de la puissance publique. Cet investisseur tenace et pragmatique veut absolument mener à bien son projet d'Alger Medina, et ce quelle que soit la tournure de l'emprunt obligataire, affirmant que «dans le cas où nous ne terminerons pas notre opération boursière, je continuerai tout de même à travailler et le projet Alger Medina ne s'arrêtera pas évidemment. Le parc aquatique est déjà sur la bonne voie et nous le livrerons cette année, tandis que les travaux de construction des appartements-hôtel sont déjà entamés. S'agissant de la marina, elle n'est pas encore en chantier». Mais le groupe Dahli compte faire face au financement de ces trois infrastructures avec ses propres investissements et sa propre trésorerie, bien que cela soit un peu lent. En termes de financement, le montant de l'emprunt obligataire récolté sera donc utilisé en fonction du pourcentage enregistré. «Le président de la République a insisté sur la nécessité de promouvoir l'investissement» «Le président de la République a insisté sur la nécessité de promouvoir l'investissement national alors que le Premier ministre réclame le même type de financement en déconseillant le recours à l'investissement étranger, car nous sommes en sur-liquidités» poursuit-il. Optimiste, Rahim précise qu'il est allé sur le marché obligataire où il attend des résultats, déclarant qu'il est un investisseur qui raisonne économique et non politique. Il demeure confiant et serein, dans la mesure où le projet Alger Medina a pris 8 mois à l'étude au niveau de la COSOB avant sa maturation. «Je suis une fourmi et non une cigale. Je suis un homme économique et on doit me comptabiliser sur les emplois et les richesses que je crée. Il faut rester positif dans ce pays. Vis-à-vis du public, je salue les souscripteurs et je leur tire chapeau. En termes de pourcentage, nous sommes proportionnellement bons et le public a bien compris notre démarche» a-t-il souligné. C'est le moment de créer l'union des investisseurs qui regroupe actuellement 15 membres fondateurs, selon Rahim, qui rappelle que «nous ne sommes pas un forum du patronat, mais investisseurs que nous sommes, nous n'avions pas de structure capable de défendre les intérêts de l'investisseur». Le centre commercial ‘'Ardis'' qui ouvrira ses portes après le mois de Ramadhan, de même que le parc aquatique qui sera inauguré cette année, ne manqueront pas d'attirer de nombreux curieux et des visiteurs qui apprécieront ces deux réalisations. A. A.