Au courant de cette semaine, le président du secteur des finances affilié au Syndicat national autonome des personnels de l‘administration publique (SNAPAP) déposera une plate-forme de revendications à leur tutelle, à savoir le ministère des Finances. C‘est ce qu‘a déclaré, dans un entretien téléphonique accordé au Midi Libre, M. Hamoudi Fallah, membre du bureau national de cette section syndicale. Ladite plate-forme a été élaborée le week-end dernier, soit le jeudi 12 février 2009, après que les membres de ce syndicat aient débattu de la situation générale que vit le secteur. Ainsi, selon notre interlocuteur, ces revendications socioprofessionnelles sont à même d‘améliorer les conditions de travail des employés du secteur et de leur permettre d‘augmenter leur rentabilité. Parmi les points énumérés dans cette plateforme, et rendue publique, citons : l‘accélération de la promulgation du statut particulier des employés du secteur financier et l‘association de leur syndicat dans son enrichissement, l‘organisation des primes et des promotions, l‘amélioration des conditions de travail et la décentralisation de la mutualité générale des finances. S‘agissant de ce dernier point, M. Hamoudi Fallah a assuré que la majorité de ces adhérents ne cotisent plus, et ce, après avoir fait remarquer que les bénéficiaires de cette mutuelle ne sont pas les travailleurs du secteur. A ces revendications s‘ajoutent la demande d‘harmonisation des exigences relatives à l‘augmentation du salaire complémentaire, la formation et l‘ouverture des postes supérieurs vacants pour améliorer la gestion des services du ministère et ainsi permettre aux cadres de faire valoir leurs compétences. A ce sujet, M. Hamoudi Fallah a affirmé que des postes supérieurs ne sont pas occupés depuis quatre ans voire plus. Enumérant ces postes, il a cité, entre autres, ceux de chef de bureau, contrôleur financier adjoint et contrôleur financier. Relevant l‘importance de ces postes, notre interlocuteur s‘est interrogé : «Comment peut-on demander à une administration d‘être performante sans ses outils, alors qu‘il y a des cadres qui remplissent parfaitement les exigences requises pour occuper ces postes.» Interrogé sur les éventuelles actions pouvant être menées par leur section pour faire aboutir leurs revendications, M. Hamoudi dira que cette section est membre de l‘Intersyndicale de la Fonction publique. «De ce fait, ce que décidera l‘Intersyndicale comme action nous l‘appliquerons» a-t-il déclaré. M. T. Au courant de cette semaine, le président du secteur des finances affilié au Syndicat national autonome des personnels de l‘administration publique (SNAPAP) déposera une plate-forme de revendications à leur tutelle, à savoir le ministère des Finances. C‘est ce qu‘a déclaré, dans un entretien téléphonique accordé au Midi Libre, M. Hamoudi Fallah, membre du bureau national de cette section syndicale. Ladite plate-forme a été élaborée le week-end dernier, soit le jeudi 12 février 2009, après que les membres de ce syndicat aient débattu de la situation générale que vit le secteur. Ainsi, selon notre interlocuteur, ces revendications socioprofessionnelles sont à même d‘améliorer les conditions de travail des employés du secteur et de leur permettre d‘augmenter leur rentabilité. Parmi les points énumérés dans cette plateforme, et rendue publique, citons : l‘accélération de la promulgation du statut particulier des employés du secteur financier et l‘association de leur syndicat dans son enrichissement, l‘organisation des primes et des promotions, l‘amélioration des conditions de travail et la décentralisation de la mutualité générale des finances. S‘agissant de ce dernier point, M. Hamoudi Fallah a assuré que la majorité de ces adhérents ne cotisent plus, et ce, après avoir fait remarquer que les bénéficiaires de cette mutuelle ne sont pas les travailleurs du secteur. A ces revendications s‘ajoutent la demande d‘harmonisation des exigences relatives à l‘augmentation du salaire complémentaire, la formation et l‘ouverture des postes supérieurs vacants pour améliorer la gestion des services du ministère et ainsi permettre aux cadres de faire valoir leurs compétences. A ce sujet, M. Hamoudi Fallah a affirmé que des postes supérieurs ne sont pas occupés depuis quatre ans voire plus. Enumérant ces postes, il a cité, entre autres, ceux de chef de bureau, contrôleur financier adjoint et contrôleur financier. Relevant l‘importance de ces postes, notre interlocuteur s‘est interrogé : «Comment peut-on demander à une administration d‘être performante sans ses outils, alors qu‘il y a des cadres qui remplissent parfaitement les exigences requises pour occuper ces postes.» Interrogé sur les éventuelles actions pouvant être menées par leur section pour faire aboutir leurs revendications, M. Hamoudi dira que cette section est membre de l‘Intersyndicale de la Fonction publique. «De ce fait, ce que décidera l‘Intersyndicale comme action nous l‘appliquerons» a-t-il déclaré. M. T.