«L'Algérie est un acteur dynamique depuis le processus de Barcelone en 1995 où elle participe activement aux différents programmes de partenariat, tels que la dépollution de la Méditerranée, le partenariat et l'université euro-méditerranéenne, les autoroutes de la mer et le développement de la petite et moyenne entreprise (PME). Le montant de l'aide financière accordé par l'Union européenne (UE) à l'Algérie durant la période 2007-2010 s'élève à 2.200 millions d'euros, l'équivalent de 20,5 milliards de DA» a notamment déclaré l'ambassadrice et chef de délégation de la commission européenne en Algérie lors d'une conférence-débat organisée hier au forum d'El Moudjahid. Elle estime que l'enveloppe financière octroyée à l'Algérie est calculée en fonction de ses besoins vis-à-vis de l'Union européenne qui s'inspire des programmes régionaux. Concernant le flux des investissements des pays européens vers les pays de la rive sud de la Méditerranée, il s'opère suivant l'état d'avancement de l'accord d'association signé avec chaque pays, y compris l'Algérie. Cependant, des pays comme la Jordanie, le Maroc et l'Egypte sont beaucoup plus avancés, d'où la multiplication des investissements européens dans ces pays en raison du démantèlement tarifaire. «Les entreprises européennes sont aptes à réaliser des investissements et exporter leurs produits et leurs équipements dans les pays méditerranéens et en Algérie, mais sans droits de douane» a-t-elle affirmé. Pour pouvoir apporter une contribution efficace à l'Algérie en matière d'investissements directs productifs, Laura Baeza recommande des réunions techniques entre l'Algérie et l'Union européenne afin de mieux cerner et connaître les mesures du gouvernement algérien. «Nous avons un programme de modernisation et d'assistance technique, alors que des groupes de travail sur les énergies renouvelables de l'Union européenne sont présents en Algérie pour développer le partenariat», a-t-elle ajouté. L'ambassadrice dira que l'aide accordée à l'Algérie pourrait augmenter, sachant que les Européens veulent établir des relations privilégiées et spéciales avec ses voisins de la Méditerranée. Pour cela, elle encourage les exportations hors hydrocarbures, estimant, par ailleurs, que l'UE apporte une aide au développement, aussi bien aux pays de l'Europe de l'Est que pour les pays méditerranéens, sans aucune discrimination ou favoritisme. «L'Algérie entretient un partenariat fiable avec l'UE, notamment par le biais d'un programme de modernisation de l'économie et de l'assistance à la réforme administrative, ainsi que de la lutte contre la contrefaçon dont un montant de 25 millions d'euros a été dégagé pour mener à bien ce programme» poursuit-elle. Baeza a souligné la nécessité de développer une bonne politique de voisinage entre l'UE et l'Algérie qu'elle aide également dans sa mission d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce. Dans un contexte international marqué par la crise économique et financière, les entreprises européennes ont du mal à faire un effort d'investissement dans les pays méditerranéens où le financement des projets et les crédits bancaires deviennent de plus en plus difficiles, selon Baeza. A. A. «L'Algérie est un acteur dynamique depuis le processus de Barcelone en 1995 où elle participe activement aux différents programmes de partenariat, tels que la dépollution de la Méditerranée, le partenariat et l'université euro-méditerranéenne, les autoroutes de la mer et le développement de la petite et moyenne entreprise (PME). Le montant de l'aide financière accordé par l'Union européenne (UE) à l'Algérie durant la période 2007-2010 s'élève à 2.200 millions d'euros, l'équivalent de 20,5 milliards de DA» a notamment déclaré l'ambassadrice et chef de délégation de la commission européenne en Algérie lors d'une conférence-débat organisée hier au forum d'El Moudjahid. Elle estime que l'enveloppe financière octroyée à l'Algérie est calculée en fonction de ses besoins vis-à-vis de l'Union européenne qui s'inspire des programmes régionaux. Concernant le flux des investissements des pays européens vers les pays de la rive sud de la Méditerranée, il s'opère suivant l'état d'avancement de l'accord d'association signé avec chaque pays, y compris l'Algérie. Cependant, des pays comme la Jordanie, le Maroc et l'Egypte sont beaucoup plus avancés, d'où la multiplication des investissements européens dans ces pays en raison du démantèlement tarifaire. «Les entreprises européennes sont aptes à réaliser des investissements et exporter leurs produits et leurs équipements dans les pays méditerranéens et en Algérie, mais sans droits de douane» a-t-elle affirmé. Pour pouvoir apporter une contribution efficace à l'Algérie en matière d'investissements directs productifs, Laura Baeza recommande des réunions techniques entre l'Algérie et l'Union européenne afin de mieux cerner et connaître les mesures du gouvernement algérien. «Nous avons un programme de modernisation et d'assistance technique, alors que des groupes de travail sur les énergies renouvelables de l'Union européenne sont présents en Algérie pour développer le partenariat», a-t-elle ajouté. L'ambassadrice dira que l'aide accordée à l'Algérie pourrait augmenter, sachant que les Européens veulent établir des relations privilégiées et spéciales avec ses voisins de la Méditerranée. Pour cela, elle encourage les exportations hors hydrocarbures, estimant, par ailleurs, que l'UE apporte une aide au développement, aussi bien aux pays de l'Europe de l'Est que pour les pays méditerranéens, sans aucune discrimination ou favoritisme. «L'Algérie entretient un partenariat fiable avec l'UE, notamment par le biais d'un programme de modernisation de l'économie et de l'assistance à la réforme administrative, ainsi que de la lutte contre la contrefaçon dont un montant de 25 millions d'euros a été dégagé pour mener à bien ce programme» poursuit-elle. Baeza a souligné la nécessité de développer une bonne politique de voisinage entre l'UE et l'Algérie qu'elle aide également dans sa mission d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce. Dans un contexte international marqué par la crise économique et financière, les entreprises européennes ont du mal à faire un effort d'investissement dans les pays méditerranéens où le financement des projets et les crédits bancaires deviennent de plus en plus difficiles, selon Baeza. A. A.