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«300 filiales françaises activent en Algérie»
Entretien avec Mme Laurence Parisot, présidente du Medef, accordé à el djadel
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 02 - 2009

Le volume de l'investissement français en Algérie a enregistré une avancée remarquable ces deux dernières années, si bien que «l'on est passé de la phase des contrats à celle de l'investissement concret», à en croire Mme Parisot, présidente du Mouvement des entreprises françaises (MEDEF) que nous avons eu le plaisir de rencontrer à Paris en marge du séminaire des directeurs financiers (Financium 2008, du 15 au 17 décembre dernier au Palais des congrès). La patronne des patrons français a eu l'amabilité de nous accorder cet entretien dans lequel elle est revenue sur le climat des affaires en Algérie ou encore sur les relations économiques et les rapports politiques pas toujours sereins, au demeurant. Pour autant, selon Mme Parisot, «l'on a su débarrasser nos relations économiques des interférences politiques ». Tout en soulignant le caractère dynamique de notre marché, la présidente du Medef a également évoqué les freins à l'investissement qui subsistent en Algérie, à l'image de la bureaucratie ou encore du retard en matière d'offre de formation.
Le volume de l'investissement français en Algérie a enregistré une avancée remarquable ces deux dernières années, si bien que «l'on est passé de la phase des contrats à celle de l'investissement concret», à en croire Mme Parisot, présidente du Mouvement des entreprises françaises (MEDEF) que nous avons eu le plaisir de rencontrer à Paris en marge du séminaire des directeurs financiers (Financium 2008, du 15 au 17 décembre dernier au Palais des congrès). La patronne des patrons français a eu l'amabilité de nous accorder cet entretien dans lequel elle est revenue sur le climat des affaires en Algérie ou encore sur les relations économiques et les rapports politiques pas toujours sereins, au demeurant. Pour autant, selon Mme Parisot, «l'on a su débarrasser nos relations économiques des interférences politiques ». Tout en soulignant le caractère dynamique de notre marché, la présidente du Medef a également évoqué les freins à l'investissement qui subsistent en Algérie, à l'image de la bureaucratie ou encore du retard en matière d'offre de formation.
El Djadel : où en sont les chantiers lancés avec le Forum des chefs d‘entreprise en vue de booster l‘investissement en Algérie, qu‘y a-t-il de concret depuis les 5 milliards d‘euros ramenés dans les bagages de Sarkozy lors de sa visite en Algérie ?
Mme Parisot : le train de l‘investissement français en Algérie connaît une cadence appréciable. Concrètement, les projets se confirment. On est passé de la phase des contrats à celle de l‘investissement concret. Je peux vous citer le projet de construction d‘une usine d‘équipement anti-incendie qui prendra forme début 2009, la construction par Alstom d‘une usine de montage de tramways à Annaba et, enfin, la construction d‘une usine de sous-traitance de certains composants de véhicules pour laquelle trois constructeurs français ont déjà affiché leur intérêt. Actuellement, les secteurs clés qui bénéficient d‘investissements concrets sont les transports, l‘environnement, les TIC et les énergies renouvelables. Nous avons eu des échanges sectoriels avec le FCE comme celui de la distribution en prévision de l‘exportation à venir des produits algériens. En prévision de cela, nous voulons préparer le terrain en nouant des relations avec des chaînes de distribution françaises. Il y a eu un atelier également dénommé «grands travaux». L‘idée derrière cela est que les Français vont bénéficier de gros contrats en contrepartie d‘une association de PME/PMI algériennes à hauteur de 10 à 15%, ou sous forme de sous-traitance, partenariat, etc.
En se frottant aux grands contrats internationaux, nos PME/PMI vont acquérir plus d‘expertise, se développer, avoir une taille critique et devenir ainsi des champions. Il y a eu aussi un atelier très important sur les ressources humaines. Le développement économique en Algérie souffre de manque de personnels qualifiés, notamment dans le middle management (l‘encadrement intermédiaire) où le déficit est extraordinaire, dû à l‘échec de l‘université qui n‘est pas en phase avec les besoins de l‘économie et au manque d‘instituts de formation, de chambres de commerce, d‘écoles commerciales et autres. C‘est un atelier fécond qui devrait avoir des suites en établissant des passerelles entre le monde de la formation en Algérie et le monde de la formation en France.
En tous cas, je peux vous dire que l‘intérêt que portent les entreprises françaises à l‘investissement et au partenariat se confirme d‘année en année. Et les chiffres parlent d‘eux mêmes.
Le nombre d‘entreprises françaises présentes en Algérie s‘élève à 300 filiales alors qu‘il était à 100 il y a deux ans de cela. Ces entreprises représentent aujourd‘hui 30.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects, plaçant ainsi la France au premier rang des employeurs étrangers en Algérie. En somme, on peut dire que nous avons enregistré une avancée considérable dans les relations économiques entre l‘Algérie et la France.
Mais, pour autant, le volume d‘investissement reste en deçà des attentes, les investisseurs affichent encore une frilosité malgré le net assainissement du climat des affaires en Algérie. Finalement, de par notre passé commun, attend-on trop d‘une France qui n‘est pas censée investir davantage qu‘un autre pays européen?
Nous avons clairement discuté avec le FCE en toute franchise et en dehors de toute polémique.
La volonté y est et les entreprises françaises sont conscientes qu‘elles perdent des opportunités en laissant le train passer. Nous avons la conviction que l‘Algérie est un partenaire clé parce qu‘il est viable et porteur.
A partir de là, il n‘y a plus aucune place aux tergiversations. En effet, notre coopération aurait pu être plus fructueuse n‘étaient les obstacles inhérents aux blocages bureaucratiques qui subsistent, la non performance du système bancaire ainsi que l‘emprise de l‘économie informelle qui constitue un sérieux handicap pour les investisseurs dans le domaine industriel.
Il faut que les Algériens comprennent que l‘accroissement du volume de l‘investissement français en Algérie reste tributaire de l‘assainissement de l‘environnement des affaires de manière à le rendre plus compétitif et d‘apaiser les quelques frilosités de la part des investisseurs français. De notre côté, nous mettons à la disposition des entreprises françaises toutes les informations inhérentes aux évolutions du climat des affaires en Algérie qui a enregistré une évolution notable. Désormais, c‘est un vrai marché dynamique, ce n‘est plus le marché d‘il y a quelques années.
Finalement, les vrais freins ne sont-ils pas d‘ordre politique, en ce sens que les relations économiques restent intrinsèquement liées aux rapports politiques ? Il y a eu récemment l‘affaire Mecili et plus loin encore le traité d‘amitié torpillé par la loi de février 2005 glorifiant le colonialisme en Algérie...
Non, je ne pense pas qu‘il y ait un lien entre ces problèmes politiques et le climat d‘affaires. Je peux vous dire que les chefs d‘entreprise sont entièrement libres d‘aller investir ou pas. Les seuls critères sont liés au marché et à des considérations purement économiques. L‘investisseur, lorsqu‘il envisage d‘investir, pense avant tout au retour sur investissement de son affaire.
De plus, les relations politiques entre nos pays respectifs sont qualifiées d‘excellentes de part et d‘autres. Les affaires politiques auxquelles vous faites allusion sont insignifiantes pour l‘investisseur français désirant venir en Algérie.
En tous cas, je peux vous dire que le succès de notre coopération MEDEF-FCE tient au fait que l‘on a su débarrasser nos relations économiques des interférences politiques et les faire transcender.
En parlant du climat des affaires, que pensez-vous des dernières lois sur le foncier ou encore celle de l‘imposition sur le transfert des
capitaux?
Nous avons noté positivement la loi sur le foncier. Pour nous, cela implique davantage de transparence et de facilité pour l‘investisseur, en ce sens que l‘offre en matière de foncier se développe. A la faveur de cette loi, l‘investisseur aura directement affaire au propriétaire du terrain, ça limite les intervenants, c‘est une bonne chose. Concernant la loi qui prévoit d‘imposer le transfert des capitaux, nous n‘avons pas de remarques particulières à faire. C‘est une loi qui ne nous pénalise pas particulièrement.
Est-ce que la crise économique ne va pas inciter les investisseurs français à revoir à la baisse leurs intentions d‘investir ?
Au contraire, je pense que la crise économique va produire, bon gré mal gré, un effet positif en ce sens qu‘il serait opportun d‘investir maintenant.
Il est sûr que le marché algérien va drainer davantage d‘investisseurs qu‘avant la crise, compte tenu de la spécificité du système financier algérien qui le met à l‘abri des secousses. Ce qui se passe au niveau de la finance internationale est très grave, mais nous ne pouvons pas envisager une autre sortie de crise que celle consistant à investir davantage.
M. C.
El Djadel : où en sont les chantiers lancés avec le Forum des chefs d‘entreprise en vue de booster l‘investissement en Algérie, qu‘y a-t-il de concret depuis les 5 milliards d‘euros ramenés dans les bagages de Sarkozy lors de sa visite en Algérie ?
Mme Parisot : le train de l‘investissement français en Algérie connaît une cadence appréciable. Concrètement, les projets se confirment. On est passé de la phase des contrats à celle de l‘investissement concret. Je peux vous citer le projet de construction d‘une usine d‘équipement anti-incendie qui prendra forme début 2009, la construction par Alstom d‘une usine de montage de tramways à Annaba et, enfin, la construction d‘une usine de sous-traitance de certains composants de véhicules pour laquelle trois constructeurs français ont déjà affiché leur intérêt. Actuellement, les secteurs clés qui bénéficient d‘investissements concrets sont les transports, l‘environnement, les TIC et les énergies renouvelables. Nous avons eu des échanges sectoriels avec le FCE comme celui de la distribution en prévision de l‘exportation à venir des produits algériens. En prévision de cela, nous voulons préparer le terrain en nouant des relations avec des chaînes de distribution françaises. Il y a eu un atelier également dénommé «grands travaux». L‘idée derrière cela est que les Français vont bénéficier de gros contrats en contrepartie d‘une association de PME/PMI algériennes à hauteur de 10 à 15%, ou sous forme de sous-traitance, partenariat, etc.
En se frottant aux grands contrats internationaux, nos PME/PMI vont acquérir plus d‘expertise, se développer, avoir une taille critique et devenir ainsi des champions. Il y a eu aussi un atelier très important sur les ressources humaines. Le développement économique en Algérie souffre de manque de personnels qualifiés, notamment dans le middle management (l‘encadrement intermédiaire) où le déficit est extraordinaire, dû à l‘échec de l‘université qui n‘est pas en phase avec les besoins de l‘économie et au manque d‘instituts de formation, de chambres de commerce, d‘écoles commerciales et autres. C‘est un atelier fécond qui devrait avoir des suites en établissant des passerelles entre le monde de la formation en Algérie et le monde de la formation en France.
En tous cas, je peux vous dire que l‘intérêt que portent les entreprises françaises à l‘investissement et au partenariat se confirme d‘année en année. Et les chiffres parlent d‘eux mêmes.
Le nombre d‘entreprises françaises présentes en Algérie s‘élève à 300 filiales alors qu‘il était à 100 il y a deux ans de cela. Ces entreprises représentent aujourd‘hui 30.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects, plaçant ainsi la France au premier rang des employeurs étrangers en Algérie. En somme, on peut dire que nous avons enregistré une avancée considérable dans les relations économiques entre l‘Algérie et la France.
Mais, pour autant, le volume d‘investissement reste en deçà des attentes, les investisseurs affichent encore une frilosité malgré le net assainissement du climat des affaires en Algérie. Finalement, de par notre passé commun, attend-on trop d‘une France qui n‘est pas censée investir davantage qu‘un autre pays européen?
Nous avons clairement discuté avec le FCE en toute franchise et en dehors de toute polémique.
La volonté y est et les entreprises françaises sont conscientes qu‘elles perdent des opportunités en laissant le train passer. Nous avons la conviction que l‘Algérie est un partenaire clé parce qu‘il est viable et porteur.
A partir de là, il n‘y a plus aucune place aux tergiversations. En effet, notre coopération aurait pu être plus fructueuse n‘étaient les obstacles inhérents aux blocages bureaucratiques qui subsistent, la non performance du système bancaire ainsi que l‘emprise de l‘économie informelle qui constitue un sérieux handicap pour les investisseurs dans le domaine industriel.
Il faut que les Algériens comprennent que l‘accroissement du volume de l‘investissement français en Algérie reste tributaire de l‘assainissement de l‘environnement des affaires de manière à le rendre plus compétitif et d‘apaiser les quelques frilosités de la part des investisseurs français. De notre côté, nous mettons à la disposition des entreprises françaises toutes les informations inhérentes aux évolutions du climat des affaires en Algérie qui a enregistré une évolution notable. Désormais, c‘est un vrai marché dynamique, ce n‘est plus le marché d‘il y a quelques années.
Finalement, les vrais freins ne sont-ils pas d‘ordre politique, en ce sens que les relations économiques restent intrinsèquement liées aux rapports politiques ? Il y a eu récemment l‘affaire Mecili et plus loin encore le traité d‘amitié torpillé par la loi de février 2005 glorifiant le colonialisme en Algérie...
Non, je ne pense pas qu‘il y ait un lien entre ces problèmes politiques et le climat d‘affaires. Je peux vous dire que les chefs d‘entreprise sont entièrement libres d‘aller investir ou pas. Les seuls critères sont liés au marché et à des considérations purement économiques. L‘investisseur, lorsqu‘il envisage d‘investir, pense avant tout au retour sur investissement de son affaire.
De plus, les relations politiques entre nos pays respectifs sont qualifiées d‘excellentes de part et d‘autres. Les affaires politiques auxquelles vous faites allusion sont insignifiantes pour l‘investisseur français désirant venir en Algérie.
En tous cas, je peux vous dire que le succès de notre coopération MEDEF-FCE tient au fait que l‘on a su débarrasser nos relations économiques des interférences politiques et les faire transcender.
En parlant du climat des affaires, que pensez-vous des dernières lois sur le foncier ou encore celle de l‘imposition sur le transfert des
capitaux?
Nous avons noté positivement la loi sur le foncier. Pour nous, cela implique davantage de transparence et de facilité pour l‘investisseur, en ce sens que l‘offre en matière de foncier se développe. A la faveur de cette loi, l‘investisseur aura directement affaire au propriétaire du terrain, ça limite les intervenants, c‘est une bonne chose. Concernant la loi qui prévoit d‘imposer le transfert des capitaux, nous n‘avons pas de remarques particulières à faire. C‘est une loi qui ne nous pénalise pas particulièrement.
Est-ce que la crise économique ne va pas inciter les investisseurs français à revoir à la baisse leurs intentions d‘investir ?
Au contraire, je pense que la crise économique va produire, bon gré mal gré, un effet positif en ce sens qu‘il serait opportun d‘investir maintenant.
Il est sûr que le marché algérien va drainer davantage d‘investisseurs qu‘avant la crise, compte tenu de la spécificité du système financier algérien qui le met à l‘abri des secousses. Ce qui se passe au niveau de la finance internationale est très grave, mais nous ne pouvons pas envisager une autre sortie de crise que celle consistant à investir davantage.
M. C.


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