«Il n'y a d'aveugle, que celui qui ne veut pas voir » C'est par ce proverbe qu'ils veulent comme un cri de détresse que l'Organisation nationale des aveugles algériens (ONAA), a résumé, hier matin, au siège de leur association à Alger, le calvaire que cette frange de la société vit depuis toujours. Une situation qu'ils ont abordée au cours de la conférence de presse que les responsables de l'organisation ont animée pour attirer l'attention des pouvoirs publics qu'ils espèrent voir prendre leurs revendications en compte. On y a appris que la pension allouée aux aveugles n'est que de 1.000 dinars par mois. Et ce, depuis plus de 7 ans, selon les membres de cette organisation. La loi 02/09 du 8 mai 2002 a été dénoncée parce qu'elle n'a pas pris en considération la situation des aveugles. La cécité est considérée comme une maladie chronique et non comme un handicap. Ce qui a compliqué davantage leurs conditions de vie. « Nous ne sommes pas reconnus comme handicapés. Ils nous assistent au lieu de nous prendre en charge » soutient-on au niveau de cette organisation. Quatre revendications ont été soumises lors de cette rencontre : premièrement l'augmentation de la pension en tant que handicapés au même titre que les autres handicapés, l'accès à l'emploi d'autant plus que la formation de standardiste qui nous a été réservée dans la loi n'a aucune importance pour les entreprises, la reconnaissance de l'aveugle en tant que handicapé qui jouit de ses droits et non des aides, d'autant plus dans le monde entier l'aveugle est reconnu comme handicapé, sauf en Algérie, en quatrième point, le retour des aides de 40% pour la location. L'organisation a programmé des actions de protestion dans toutes les wilayas du pays pour le 14 mars prochain au cas où les revendications des aveugles ne sont pas satisfaites. A. C. «Il n'y a d'aveugle, que celui qui ne veut pas voir » C'est par ce proverbe qu'ils veulent comme un cri de détresse que l'Organisation nationale des aveugles algériens (ONAA), a résumé, hier matin, au siège de leur association à Alger, le calvaire que cette frange de la société vit depuis toujours. Une situation qu'ils ont abordée au cours de la conférence de presse que les responsables de l'organisation ont animée pour attirer l'attention des pouvoirs publics qu'ils espèrent voir prendre leurs revendications en compte. On y a appris que la pension allouée aux aveugles n'est que de 1.000 dinars par mois. Et ce, depuis plus de 7 ans, selon les membres de cette organisation. La loi 02/09 du 8 mai 2002 a été dénoncée parce qu'elle n'a pas pris en considération la situation des aveugles. La cécité est considérée comme une maladie chronique et non comme un handicap. Ce qui a compliqué davantage leurs conditions de vie. « Nous ne sommes pas reconnus comme handicapés. Ils nous assistent au lieu de nous prendre en charge » soutient-on au niveau de cette organisation. Quatre revendications ont été soumises lors de cette rencontre : premièrement l'augmentation de la pension en tant que handicapés au même titre que les autres handicapés, l'accès à l'emploi d'autant plus que la formation de standardiste qui nous a été réservée dans la loi n'a aucune importance pour les entreprises, la reconnaissance de l'aveugle en tant que handicapé qui jouit de ses droits et non des aides, d'autant plus dans le monde entier l'aveugle est reconnu comme handicapé, sauf en Algérie, en quatrième point, le retour des aides de 40% pour la location. L'organisation a programmé des actions de protestion dans toutes les wilayas du pays pour le 14 mars prochain au cas où les revendications des aveugles ne sont pas satisfaites. A. C.