Le projet proposé par l'Algérie en septembre 2004, communément appelé « l'internet arabe » est désormais une institution qui relève de la ligue arabe. C'est ce qu'a rapporté l'APS citant le président de l'Académie algérienne de la langue arabe. Intervenant lors de la 4éme réunion du comité supérieur de ce projet de « la banque de données arabe » Abderahmane Hadj Salah a considéré cela « comme une grande victoire ». Pour l'intervenant, ce projet permettra aux internautes de se documenter en arabe et ce, quel que soit leur niveau d'instruction. « Il ne s'agira pas uniquement des nouveautés, mais aussi du patrimoine arabe qui est une composante de notre identité"» a-t-il en effet indiqué. Selon lui, « plus une langue est prolifique en matière de données scientifiques et technologiques plus elle est en mesure de consacrer sa domination sur les autres langues ». Le président de l'Académie a en outre précisé que cette banque de données sera chargée de la collecte et du classement des données en informations en matière de patrimoine scientifique, culturel, et littéraire. Dans ce contexte, il n'a pas manqué d'appeler les gouvernements arabes à veiller à l'actualisation et à la vulgarisation des connaissances car, de son point de vue, « il y va de la souveraineté de la Nation arabe ». De son côté, le représentant de la ligue arabe et directeur des organismes arabes spécialisés, Khalil Abou Afifa, a lui aussi salué ce projet. Selon ses propos, en effet, ce projet constitue « un jalon important dans le processus de développement de l'éducation dans le Monde arabe ». Il a rappelé que depuis les sommets de Ryadh et de Damas, le projet est considéré par les gouvernements arabes comme l'une des questions prioritaires de la ligue arabe. Partageant amplement cet avis, le représentant de l'Alesco et directeur de l'encyclopédie arabe, M. Mohamed Saleh El-Djaber, a salué, à son tour, ce projet en soulignant que «la Nation arabe compte le concrétiser prochainement » Car il est, a t-il indiqué, "l'un des plus importants vecteurs d'information sur les actions arabes réalisées ou devant l'être dans différents domaines de la connaissance ». De plus, il a soutenu que les nombreux projets arabes dans le domaine ne peuvent « être des alternatives à ce projet de banque de données arabe initié par l'Algérie et dont l'objectif est la concrétisation de l'unité de la Nation arabe ». Ce projet permettra la mise en place d'une plateforme textuelle dédiée à l'édition électronique de plusieurs dictionnaires arabes, notamment, «Le thésaurus de la langue arabe». Assurément et selon ses concepteurs, ce projet se propose aussi d'être une « source fiable » d'informations scientifiques, littéraires, linguistiques, sociologiques et culturelles. Il se veut aussi « un outil éducatif et pédagogique indispensable »destiné aux élèves et les enseignants, tous cycles confondus. K. H. Le projet proposé par l'Algérie en septembre 2004, communément appelé « l'internet arabe » est désormais une institution qui relève de la ligue arabe. C'est ce qu'a rapporté l'APS citant le président de l'Académie algérienne de la langue arabe. Intervenant lors de la 4éme réunion du comité supérieur de ce projet de « la banque de données arabe » Abderahmane Hadj Salah a considéré cela « comme une grande victoire ». Pour l'intervenant, ce projet permettra aux internautes de se documenter en arabe et ce, quel que soit leur niveau d'instruction. « Il ne s'agira pas uniquement des nouveautés, mais aussi du patrimoine arabe qui est une composante de notre identité"» a-t-il en effet indiqué. Selon lui, « plus une langue est prolifique en matière de données scientifiques et technologiques plus elle est en mesure de consacrer sa domination sur les autres langues ». Le président de l'Académie a en outre précisé que cette banque de données sera chargée de la collecte et du classement des données en informations en matière de patrimoine scientifique, culturel, et littéraire. Dans ce contexte, il n'a pas manqué d'appeler les gouvernements arabes à veiller à l'actualisation et à la vulgarisation des connaissances car, de son point de vue, « il y va de la souveraineté de la Nation arabe ». De son côté, le représentant de la ligue arabe et directeur des organismes arabes spécialisés, Khalil Abou Afifa, a lui aussi salué ce projet. Selon ses propos, en effet, ce projet constitue « un jalon important dans le processus de développement de l'éducation dans le Monde arabe ». Il a rappelé que depuis les sommets de Ryadh et de Damas, le projet est considéré par les gouvernements arabes comme l'une des questions prioritaires de la ligue arabe. Partageant amplement cet avis, le représentant de l'Alesco et directeur de l'encyclopédie arabe, M. Mohamed Saleh El-Djaber, a salué, à son tour, ce projet en soulignant que «la Nation arabe compte le concrétiser prochainement » Car il est, a t-il indiqué, "l'un des plus importants vecteurs d'information sur les actions arabes réalisées ou devant l'être dans différents domaines de la connaissance ». De plus, il a soutenu que les nombreux projets arabes dans le domaine ne peuvent « être des alternatives à ce projet de banque de données arabe initié par l'Algérie et dont l'objectif est la concrétisation de l'unité de la Nation arabe ». Ce projet permettra la mise en place d'une plateforme textuelle dédiée à l'édition électronique de plusieurs dictionnaires arabes, notamment, «Le thésaurus de la langue arabe». Assurément et selon ses concepteurs, ce projet se propose aussi d'être une « source fiable » d'informations scientifiques, littéraires, linguistiques, sociologiques et culturelles. Il se veut aussi « un outil éducatif et pédagogique indispensable »destiné aux élèves et les enseignants, tous cycles confondus. K. H.