Les ministres arabes des Affaires étrangères ont adopté le projet de «Banque arabe de données». Proposée par l'Algérie, cette banque est un répertoire pour la collecte des données et informations sur le patrimoine arabo-islamique et les ouvrages littéraires et scientifiques en langue arabe. Selon Abderrahmane Hadj Salah, président du comité supérieur du projet et directeur de l'Académie algérienne de la langue arabe, ce projet arabe sera chargé de la collecte et du classement des données et informations en matière de patrimoine, de culture et de littérature ainsi que la traduction vers la langue arabe d'ouvrages et d'études techniques et scientifiques en veillant à l'amélioration du niveau de l'enseignement. La banque de données sera également un répertoire de textes et de terminologie d'usage de la langue arabe tout en introduisant des anciens lexiques comme Lissane al arab et les dictionnaires bilingues. Le projet de banque de données arabe, une étude linguistique globale élaborée par des experts algériens présidée par Hadj Salah, avait été proposé par l'Algérie à la Ligue arabe depuis des années. Resté en rade, le projet élargi a été inscrit officiellement à l'ordre du jour de cette 130ème session. Examinée et adoptée par les experts et les délégués, la banque compte désormais permis les institutions de la Ligue arabe. Le projet sera concrétisé par la contribution de plusieurs institutions scientifiques et culturelles arabes respectives. Les présidents desdites institutions représentent chaque pays arabe au sein de la haute structure. Il sera, par ailleurs, financé par les contributions de chaque pays en consacrant un budget annuel à la structure principale qui, à son tour, alloue un budget à la coordination et au suivi.