«Souvenez-vous juste comment était la situation sécuritaire ici à Blida en 2000…» «Souvenez-vous juste comment était la situation sécuritaire ici à Blida en 2000…» Les appels de l'ancien émir du GIA, Hassan Hattab, lancés et à répétition, ces derniers jours ont eu un impact favorable auprès des terroristes dont un nombre important a déposé les armes pour répondre favorablement à l'appel de leur «ex-chef», a affirmé hier le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Lors d'une conférence de presse qu'il a animée en marge de la visite du chef de l'Etat à Blida, M. Yazid Zerhouni a expliqué que ces appels ont même réussi à «créer des discordes au sein des groupes terroristes scindés entre ceux voulant déposer les armes et se rendre et d'autres qui préfèrent rester au maquis». Pour ce qui est de la gestion, justement, du «cas» de Hassan Hattab, M. Zerhouni avoue qu'il s'agit là d'«un statut particulier», actuellement co-géré entre ses services et le ministère de la Justice dans le volet global de lutte antiterroriste. Parlant justement de cette lutte il n'hésite pas à s'enorgueillir des résultats « fort favorables obtenus ces dernières années et surtout ces derniers mois». «Souvenez-vous juste comment était la situation ici à Blida en 2000… on ne pouvait pas effectuer un moindre tronçon de route sans tomber sur des cadavres de personnes assassinées éparpillés sur les chaussées», affirme-t-il. Aujourd'hui, poursuit-il, et grâce aux efforts consentis par les forces de sécurité et de l'ANP, «les choses ne sont, louange à Dieu, plus ce qu'elles étaient avant». Abordant le volet des élections présidentielles, M. Yazid Zerhouni explique que seules les organisations dont l'Algérie est membre ont été saisies pour désigner des observateurs devant assister aux joutes électorales d'avril prochain. Il s'agit notamment de l'union africaine (UA), les Nations Unies (ONU), La Ligue arabe et l'Organisation des pays islamiques (OPI). Pour le reste des organisations internationales, précise-t-il, «nous leur avons adressé officiellement des courriers pour leur dire que s'il veulent assister tant qu'observateurs, ils seront les bienvenus». «C'est juste une question sémantique», précise-t-il. Revenant une nouvelle fois sur la polémique autour de la distribution des imprimées de signatures aux profits des candidats, M. Zerhouni dira que pas moins de 8 millions d'exemplaires ont été distribués depuis le début de cette opération «Nous avons effectué la distribution, selon les demandes de chacun et je peux vous assurer qu'il n'y en a pas un qui a pris moins de 100.000 formulaires». Une chose est cependant sûre, à son sens, pour avoir été vérifiée : «Ce sont les candidats à la candidature qui se sont rendus compte qu'il leur est impossible de rassembler les 75 000 signatures qui ont voulu masquer leurs lacunes en lançant des rumeurs infondées mettant en cause l'administration». Pour ce qui est de l'opération de révision des listes électorales, M. Zerhouni dira que celle-ci a eu des retombées positives au sein de la population et a permis de révéler que plus de 1 million d'électeurs étaient mal inscrits. S. H. Les appels de l'ancien émir du GIA, Hassan Hattab, lancés et à répétition, ces derniers jours ont eu un impact favorable auprès des terroristes dont un nombre important a déposé les armes pour répondre favorablement à l'appel de leur «ex-chef», a affirmé hier le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Lors d'une conférence de presse qu'il a animée en marge de la visite du chef de l'Etat à Blida, M. Yazid Zerhouni a expliqué que ces appels ont même réussi à «créer des discordes au sein des groupes terroristes scindés entre ceux voulant déposer les armes et se rendre et d'autres qui préfèrent rester au maquis». Pour ce qui est de la gestion, justement, du «cas» de Hassan Hattab, M. Zerhouni avoue qu'il s'agit là d'«un statut particulier», actuellement co-géré entre ses services et le ministère de la Justice dans le volet global de lutte antiterroriste. Parlant justement de cette lutte il n'hésite pas à s'enorgueillir des résultats « fort favorables obtenus ces dernières années et surtout ces derniers mois». «Souvenez-vous juste comment était la situation ici à Blida en 2000… on ne pouvait pas effectuer un moindre tronçon de route sans tomber sur des cadavres de personnes assassinées éparpillés sur les chaussées», affirme-t-il. Aujourd'hui, poursuit-il, et grâce aux efforts consentis par les forces de sécurité et de l'ANP, «les choses ne sont, louange à Dieu, plus ce qu'elles étaient avant». Abordant le volet des élections présidentielles, M. Yazid Zerhouni explique que seules les organisations dont l'Algérie est membre ont été saisies pour désigner des observateurs devant assister aux joutes électorales d'avril prochain. Il s'agit notamment de l'union africaine (UA), les Nations Unies (ONU), La Ligue arabe et l'Organisation des pays islamiques (OPI). Pour le reste des organisations internationales, précise-t-il, «nous leur avons adressé officiellement des courriers pour leur dire que s'il veulent assister tant qu'observateurs, ils seront les bienvenus». «C'est juste une question sémantique», précise-t-il. Revenant une nouvelle fois sur la polémique autour de la distribution des imprimées de signatures aux profits des candidats, M. Zerhouni dira que pas moins de 8 millions d'exemplaires ont été distribués depuis le début de cette opération «Nous avons effectué la distribution, selon les demandes de chacun et je peux vous assurer qu'il n'y en a pas un qui a pris moins de 100.000 formulaires». Une chose est cependant sûre, à son sens, pour avoir été vérifiée : «Ce sont les candidats à la candidature qui se sont rendus compte qu'il leur est impossible de rassembler les 75 000 signatures qui ont voulu masquer leurs lacunes en lançant des rumeurs infondées mettant en cause l'administration». Pour ce qui est de l'opération de révision des listes électorales, M. Zerhouni dira que celle-ci a eu des retombées positives au sein de la population et a permis de révéler que plus de 1 million d'électeurs étaient mal inscrits. S. H.