Ambitieuse et persévérante, la candidate à la candidature à la prochaine élection présidentielle, secrétaire générale du PT (Parti des Travailleurs), a parcouru le même chemin que celui effectué déjà à la même période en 2004. Elle s'est présentée, hier dans la matinée, accompagnée d'une forte délégation de sa formation politique au siège du Conseil Constitutionnel pour déposer son dossier de candidate à la candidature. L'Institution, présidée par Boualem Bessaïh, ciblée par un attentat terroriste le 11 décembre 2007, a, depuis, repris ses couleurs, blanc immaculé et verre teinté de bleu. La surveillance des lieux s'est renforcée et il faut montré patte blanche pour y accéder. Pour nous, les médias, il nous a été fait une fleur à cette occasion. On nous a permis de franchir le grand portail, de parcourir quelques mètres et d'attendre là, dans un grand espace, la sortie de la pasionaria du PT. La formalité achevée, une dizaine de minutes après, elle prend la porte de sortie. Des you-you accompagnent les pas de la secrétaire générale du PT. Enjouée, visage rayonnant, Louisa Hanoune n'a pas caché sa satisfaction du devoir accompli. «Nous avons déposé 148.850 signatures de citoyens et 969 signatures d'élus », déclare-t-elle fièrement. Un nombre de signatures largement suffisant, la loi électorale exigeant 75.000 signatures de citoyens ou 600 d'élus, pour passer le premier cap en vue de prétendre à la magistrature suprême. Elle ne craint pas l'abstention pour ce scrutin populaire. Elle pense même qu' «il y aura une surprise», dans ce domaine. Une surprise qui sera «le fruit des dernières mesures» à caractère socio-économique «prises par le gouvernement». En somme, c'est ce qu'elle a revendiqué depuis des semaines dans l'intérêt de l'élection présidentielle. Elle est toujours préoccupée par «le bicéphalisme» qui règne au sommet de l'Etat. Les ministres, Abdelhamid Temmar et Chakib Khelil, sont ses bêtes noires. Ils mènent, chacun dans son département une politique qui nuit, selon elle, «aux intérêts du pays». Le mot privatisation lui fait horreur. Elle ne veut pas entendre parler de la privatisation de Sonatrach, Sonelgaz, Saïdal et Algérie poste et Télécom qu'elle estime tant «des entreprises stratégiques». Elle s'engage d'ailleurs, si elle prend les destinées du pays de défendre et même «de constitutionaliser» la non privatisation de ces sociétés publiques. Le premier geste qu'elle fera à El Mouradia, c'est «d'abroger l'article de la loi criminalisant «les harragas ». Elle promet aux plus jeunes, les adolescents de 16 ans, de pouvoir voter, leur permettant ainsi de prendre leurs responsabilités et de participer au développement du pays. Un clin d'œil aux Amazigh: la langue Amazigh sera promue «deuxième langue », promet-elle. Pour l'auto-suffisance alimentaire elle s'engage là aussi de «développer l'agriculture », et pour faire bonne mesure, elle s'engage à donner les outils nécessaires à ce secteur et d'autres secteurs productifs, en développant « l'industrie lourde ». Ce sont là les dix commandements de Louisa Hanoune pour la prochaine élection. S. B. Ambitieuse et persévérante, la candidate à la candidature à la prochaine élection présidentielle, secrétaire générale du PT (Parti des Travailleurs), a parcouru le même chemin que celui effectué déjà à la même période en 2004. Elle s'est présentée, hier dans la matinée, accompagnée d'une forte délégation de sa formation politique au siège du Conseil Constitutionnel pour déposer son dossier de candidate à la candidature. L'Institution, présidée par Boualem Bessaïh, ciblée par un attentat terroriste le 11 décembre 2007, a, depuis, repris ses couleurs, blanc immaculé et verre teinté de bleu. La surveillance des lieux s'est renforcée et il faut montré patte blanche pour y accéder. Pour nous, les médias, il nous a été fait une fleur à cette occasion. On nous a permis de franchir le grand portail, de parcourir quelques mètres et d'attendre là, dans un grand espace, la sortie de la pasionaria du PT. La formalité achevée, une dizaine de minutes après, elle prend la porte de sortie. Des you-you accompagnent les pas de la secrétaire générale du PT. Enjouée, visage rayonnant, Louisa Hanoune n'a pas caché sa satisfaction du devoir accompli. «Nous avons déposé 148.850 signatures de citoyens et 969 signatures d'élus », déclare-t-elle fièrement. Un nombre de signatures largement suffisant, la loi électorale exigeant 75.000 signatures de citoyens ou 600 d'élus, pour passer le premier cap en vue de prétendre à la magistrature suprême. Elle ne craint pas l'abstention pour ce scrutin populaire. Elle pense même qu' «il y aura une surprise», dans ce domaine. Une surprise qui sera «le fruit des dernières mesures» à caractère socio-économique «prises par le gouvernement». En somme, c'est ce qu'elle a revendiqué depuis des semaines dans l'intérêt de l'élection présidentielle. Elle est toujours préoccupée par «le bicéphalisme» qui règne au sommet de l'Etat. Les ministres, Abdelhamid Temmar et Chakib Khelil, sont ses bêtes noires. Ils mènent, chacun dans son département une politique qui nuit, selon elle, «aux intérêts du pays». Le mot privatisation lui fait horreur. Elle ne veut pas entendre parler de la privatisation de Sonatrach, Sonelgaz, Saïdal et Algérie poste et Télécom qu'elle estime tant «des entreprises stratégiques». Elle s'engage d'ailleurs, si elle prend les destinées du pays de défendre et même «de constitutionaliser» la non privatisation de ces sociétés publiques. Le premier geste qu'elle fera à El Mouradia, c'est «d'abroger l'article de la loi criminalisant «les harragas ». Elle promet aux plus jeunes, les adolescents de 16 ans, de pouvoir voter, leur permettant ainsi de prendre leurs responsabilités et de participer au développement du pays. Un clin d'œil aux Amazigh: la langue Amazigh sera promue «deuxième langue », promet-elle. Pour l'auto-suffisance alimentaire elle s'engage là aussi de «développer l'agriculture », et pour faire bonne mesure, elle s'engage à donner les outils nécessaires à ce secteur et d'autres secteurs productifs, en développant « l'industrie lourde ». Ce sont là les dix commandements de Louisa Hanoune pour la prochaine élection. S. B.