L'instruction faite au gouvernement de réunir toutes les conditions nécessaires au bon déroulement et, surtout, à la transparence des prochaines joutes électorales, semble être suivi à la lettre. Les mesures entreprises dans ce sens durant ces derniers jours vont crescendo. Ainsi, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a décidé de permettre aux universitaires de voter dans la circonscription administrative de laquelle relève leur lieu de résidence pour leur éviter de se déplacer jusqu'à leur village natal. «Il n'est pas question de placer des bureaux de vote à l'intérieur des universités, mais l'étudiant peut s'inscrire dans l'APC de son lieu de résidence après avoir bien sûr rayé son nom de la liste où il était inscrit avant», a tenu à précisé M. Zerhouni dans la conférence de presse qu'il a animée mardi en marge de la visite du Président Bouteflika à Oran. Son département a décidé également de rendre public au moment voulu le nombre d'électeurs exact dès que le décompte des résultats de la révision des listes électorales est établi. Sur un autre plan, la Commission nationale chargée de la préparation et de l'organisation de l'élection présidentielle a diffusé dimanche passé une directive, précisant que les représentants des candidats sont habilités à suivre directement les travaux de la commission électorale de wilaya. Une mesure prise à l'issue de la 4ème réunion de la Commission nationale tenue sous la présidence du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, destinée à toutes les autorités administratives et judiciaires compétentes. Présidée par un magistrat, la commission de wilaya a pour mission, conformément à l'article 165 de la loi organique relative au régime électoral, rappelons-le « de centraliser les résultats des communes de la wilaya, de procéder au recensement général des votes, de constater les résultats à l'élection du président de la République et de transmettre aussitôt les procès-verbaux correspondants au Conseil constitutionnel». Ensuite, une copie de ces procès-verbaux est «immédiatement remise au représentant dûment mandaté de tout candidat contre accusé de réception». M. Yazid Zerhouni estime d'ailleurs à ce propos que «c'est juste le parachèvement d'une procédure qui débute déjà dans les bureaux de vote où les représentants des partis politiques sont habilités à suivre minutieusement tout le processus». La décision de la Commission intervient également en réponse à la demande de certains candidats à la candidature, plus précisément le Parti des travailleurs qui, par le biais de sa secrétaire générale, Mme Louisa Hanoune, avait présenté cette condition «comme un bon gage de la part de l'Etat pour prouver sa détermination à lutter contre la fraude». «La présence des représentants des partis politiques dans les bureaux de vote est insignifiante dans la mesure où la véritable fraude s'effectue le soir au niveau des commissions locales», martelait Mme Louisa Hanoune dans plusieurs de ses récentes sorties médiatiques. I. A. L'instruction faite au gouvernement de réunir toutes les conditions nécessaires au bon déroulement et, surtout, à la transparence des prochaines joutes électorales, semble être suivi à la lettre. Les mesures entreprises dans ce sens durant ces derniers jours vont crescendo. Ainsi, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a décidé de permettre aux universitaires de voter dans la circonscription administrative de laquelle relève leur lieu de résidence pour leur éviter de se déplacer jusqu'à leur village natal. «Il n'est pas question de placer des bureaux de vote à l'intérieur des universités, mais l'étudiant peut s'inscrire dans l'APC de son lieu de résidence après avoir bien sûr rayé son nom de la liste où il était inscrit avant», a tenu à précisé M. Zerhouni dans la conférence de presse qu'il a animée mardi en marge de la visite du Président Bouteflika à Oran. Son département a décidé également de rendre public au moment voulu le nombre d'électeurs exact dès que le décompte des résultats de la révision des listes électorales est établi. Sur un autre plan, la Commission nationale chargée de la préparation et de l'organisation de l'élection présidentielle a diffusé dimanche passé une directive, précisant que les représentants des candidats sont habilités à suivre directement les travaux de la commission électorale de wilaya. Une mesure prise à l'issue de la 4ème réunion de la Commission nationale tenue sous la présidence du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, destinée à toutes les autorités administratives et judiciaires compétentes. Présidée par un magistrat, la commission de wilaya a pour mission, conformément à l'article 165 de la loi organique relative au régime électoral, rappelons-le « de centraliser les résultats des communes de la wilaya, de procéder au recensement général des votes, de constater les résultats à l'élection du président de la République et de transmettre aussitôt les procès-verbaux correspondants au Conseil constitutionnel». Ensuite, une copie de ces procès-verbaux est «immédiatement remise au représentant dûment mandaté de tout candidat contre accusé de réception». M. Yazid Zerhouni estime d'ailleurs à ce propos que «c'est juste le parachèvement d'une procédure qui débute déjà dans les bureaux de vote où les représentants des partis politiques sont habilités à suivre minutieusement tout le processus». La décision de la Commission intervient également en réponse à la demande de certains candidats à la candidature, plus précisément le Parti des travailleurs qui, par le biais de sa secrétaire générale, Mme Louisa Hanoune, avait présenté cette condition «comme un bon gage de la part de l'Etat pour prouver sa détermination à lutter contre la fraude». «La présence des représentants des partis politiques dans les bureaux de vote est insignifiante dans la mesure où la véritable fraude s'effectue le soir au niveau des commissions locales», martelait Mme Louisa Hanoune dans plusieurs de ses récentes sorties médiatiques. I. A.