Au deuxième jour de grève des médecins généralistes, des spécialistes, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens, affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le taux de suivi est « stable ». Il se situe, selon ce syndicat, à 78%. Durant cette grève ouverte, un service minimum est assuré. Les praticiens de la santé publique ne fléchissent pas. Ils maintiennent la pression et poursuivent leur grève ouverte enclenchée le 24 février dernier. Ils veulent faire aboutir leurs revendications qui sont la promulgation du statut particulier de la profession et l'instauration d'un régime indemnitaire. « Nous avons rencontré des entraves au droit d'exercice de nos droits syndicaux à tous les niveaux que ce soit dans les établissement hospitaliers publics et autres établissements hospitaliers. Mais cela n'a pas freiné le mouvement d'adhésion au mot d'ordre de grève » a déclaré le Dr Bensebaini, président du SNPSP dans un entretien téléphonique accordé au Midi Libre. Des entraves liées à l'établissement des listes des grévistes. S'agissant de la décision de justice rendue par la chambre administrative de la cour d'Alger ordonnant l'arrêt de la grève des praticiens de la santé publique et la qualifiant d' « illégale », le Dr Bensebaini dira que « le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a introduit une plainte en référé le 22 février dernier, soit deux jours avant le déclenchement de la grève. Nous n'avons ni été convoqués par la chambre d'accusation administrative ni invités à présenter nos preuves quant à la légalité de la grève, car nous avons toutes les pièces nécessaires à cet effet. Nous considérons avoir été jugés comme des terroristes par contumace. ». Et d'ajouter plus loin : « De plus, nous avons appris cette décision comme tout le monde par le biais du communiqué du ministère de la Santé, transmis à toutes les administrations sauf nous. Pour l'heure, nous n'avons toujours pas été notifiés de cette décision par huissier de justice. Alors nous maintenons notre grève ouverte» a affirmé notre interlocuteur. Interrogé sur la position adoptée par le SNPSP dans le cas où il recevra cette notification, notre interlocuteur répondra : « Dans ce cas, un conseil national extraordinaire se réunira pour statuer sur les actions à entreprendre » Réfutant les « accusations » du ministre de la Santé sur une volonté « de politisation » de la grève, le président du SNPSP soutiendra que rien n'a été fait pour éviter cette situation. « Depuis son investiture, le ministre de la Santé ne nous accordé aucune entrevue. Nous sommes le seul syndicat à ne pas avoir pu lui expliquer nos doléances. Et quand à son volonté d'aplanir la situation, il a revu à la hausse la prime hospitalière des professeurs et docents. Alors pourquoi ne pas revoir notre régime indemnitaire ? » s'est-il interrogé. Il n'a pas manqué de rappeler que le choix de la date du 24 février, comme début de la grève, et décriée par le ministre de la Santé, n'est pas fortuit. En effet, pour le SNPSP, il s'agit d'interpeller les consciences pour « rappeler que 92% de nos ressources proviennent des hydrocarbures, alors que 92% des Algériens vivent dans la précarité ». Ceci d'une part. D'autre part, une manière pour le syndicat de marquer ce jour de son empreinte en disant que le monde syndical n'est pas l'apanage de tel ou tel syndicat, mais de toutes les organisations existantes. M. T. Au deuxième jour de grève des médecins généralistes, des spécialistes, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens, affiliés au Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le taux de suivi est « stable ». Il se situe, selon ce syndicat, à 78%. Durant cette grève ouverte, un service minimum est assuré. Les praticiens de la santé publique ne fléchissent pas. Ils maintiennent la pression et poursuivent leur grève ouverte enclenchée le 24 février dernier. Ils veulent faire aboutir leurs revendications qui sont la promulgation du statut particulier de la profession et l'instauration d'un régime indemnitaire. « Nous avons rencontré des entraves au droit d'exercice de nos droits syndicaux à tous les niveaux que ce soit dans les établissement hospitaliers publics et autres établissements hospitaliers. Mais cela n'a pas freiné le mouvement d'adhésion au mot d'ordre de grève » a déclaré le Dr Bensebaini, président du SNPSP dans un entretien téléphonique accordé au Midi Libre. Des entraves liées à l'établissement des listes des grévistes. S'agissant de la décision de justice rendue par la chambre administrative de la cour d'Alger ordonnant l'arrêt de la grève des praticiens de la santé publique et la qualifiant d' « illégale », le Dr Bensebaini dira que « le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a introduit une plainte en référé le 22 février dernier, soit deux jours avant le déclenchement de la grève. Nous n'avons ni été convoqués par la chambre d'accusation administrative ni invités à présenter nos preuves quant à la légalité de la grève, car nous avons toutes les pièces nécessaires à cet effet. Nous considérons avoir été jugés comme des terroristes par contumace. ». Et d'ajouter plus loin : « De plus, nous avons appris cette décision comme tout le monde par le biais du communiqué du ministère de la Santé, transmis à toutes les administrations sauf nous. Pour l'heure, nous n'avons toujours pas été notifiés de cette décision par huissier de justice. Alors nous maintenons notre grève ouverte» a affirmé notre interlocuteur. Interrogé sur la position adoptée par le SNPSP dans le cas où il recevra cette notification, notre interlocuteur répondra : « Dans ce cas, un conseil national extraordinaire se réunira pour statuer sur les actions à entreprendre » Réfutant les « accusations » du ministre de la Santé sur une volonté « de politisation » de la grève, le président du SNPSP soutiendra que rien n'a été fait pour éviter cette situation. « Depuis son investiture, le ministre de la Santé ne nous accordé aucune entrevue. Nous sommes le seul syndicat à ne pas avoir pu lui expliquer nos doléances. Et quand à son volonté d'aplanir la situation, il a revu à la hausse la prime hospitalière des professeurs et docents. Alors pourquoi ne pas revoir notre régime indemnitaire ? » s'est-il interrogé. Il n'a pas manqué de rappeler que le choix de la date du 24 février, comme début de la grève, et décriée par le ministre de la Santé, n'est pas fortuit. En effet, pour le SNPSP, il s'agit d'interpeller les consciences pour « rappeler que 92% de nos ressources proviennent des hydrocarbures, alors que 92% des Algériens vivent dans la précarité ». Ceci d'une part. D'autre part, une manière pour le syndicat de marquer ce jour de son empreinte en disant que le monde syndical n'est pas l'apanage de tel ou tel syndicat, mais de toutes les organisations existantes. M. T.