Plus d'un millier de Soudanais ont manifesté mercredi après-midi dans le centre-ville de Khartoum pour apporter leur appui au président Omar El Bachir, premier chef d'Etat de l'histoire visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). Plus d'un millier de Soudanais ont manifesté mercredi après-midi dans le centre-ville de Khartoum pour apporter leur appui au président Omar El Bachir, premier chef d'Etat de l'histoire visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). Malgré les mises en garde fermes et répétées des insttuitions internationales, continentales et régionales, comme la Ligue arabe, l'Union africaine, ou la conférence des Etats islamiques, la Cour pénale internationale, n'a pas hésité à émettre un mandat d'arrêt contre le chef de l'Etar soudanais Omar El Bachir, provoquant l'ire de la population soudanaise. En effet, plus d'un millier de Soudanais ont manifesté mercredi après-midi dans le centre-ville de Khartoum pour appoerter leur appui au président Omar el-Béchir, premier chef d'Etat de l'histoire visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), Dans cette affaire du mandat d'arrêt contre un chef d'état en exercice, c'est non seulement la souveraineté d'un Etat indépendant, mambre de l'Onu, qui est bafouée et violée, mais aussi l'expression de l'injustice grave et flagrante qui prévaut dans la mise en œuvre du droit internationale, et c'est l'illustration la plus parfaite du différend entre le Nord riche et puissant, et le Sud démuni. C'est un peu la lutte du pot de fer contre le pot de terre. Ce faisant, la CPI, derrière laquelle des ONG bien pensantes mais non dénuées de partialité se tiennent, oublie de préciser que ce sont bien les richesses du Soudan situées dans la province du Darfour, qui ont provoqué ce mandat d'arrêt. D'abord qui est Omar El Bachir. Militaire de carrière aux influences islamistes, Omar El Bachir est à la tête du plus grand pays d'Afrique depuis deux décennies. Ses vingt années à la tête du Soudan ont été jalonnées de guerres civiles, au Sud jusqu'à la paix de 2005, et dans la province ouest du Darfour depuis 2003. Ce conflit a déjà fait 300.000 morts, selon l'ONU, 10.000 d'après Khartoum. Le général Béchir et un groupe d'officiers renversent le 30 juin 1989 le gouvernement démocratiquement élu de Sadiq el-Mahdi à la faveur d'un coup d'Etat appuyé par le Front islamique national, parti de son mentor Hassan al-Tourabi qui deviendra plus tard son pire opposant. Le fait le plus saillant : Dans les années 90, Khartoum devient la plaque tournante de l'internationale islamiste avec la présence de nombreux jihadistes ayant combattu en Afghanistan y compris le chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, plus tard expulsé sous la pression des Etats-Unis. Son gouvernement signe l'accord de paix avec les rebelles du Soudan-Sud, un texte ouvrant la voie à un partage du pouvoir et à un référendum, en 2011, sur l'indépendance du sud, où sont concentrées les réserves pétrolières du pays. Mais le Soudan est plongé depuis six ans dans un autre conflit, au Darfour (ouest), pour lequel plusieurs responsables de son régime sont accusés par la CPI de crimes de guerre et lui-même de génocide. Quelques dates importantes : 26 fév 2003: Chute du chef-lieu de Gulu (Darfour-Nord) aux mains de rebelles du Front de libération du Darfour d'Abdel Wahid Mohammed Nour. 6 et 14 mars: Deux mouvements rebelles, le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) et le Mouvement/Armée de libération du Soudan (SLM/SLA), nouveau nom du Front de libération du Darfour, réclament une répartition équitable du pouvoir et des richesses du Soudan. 25 avril: L'aéroport d'El-Facher, capitale historique du Darfour, attaqué par le JEM et le SLA. 11 août: Les rebelles accusent les milices pro gouvernementales, les janjawids, de massacres. 8 avril 2004: Khartoum et les deux mouvements rebelles signent un accord prévoyant un cessez-le-feu, qui ne sera pas respecté. 14-15 août: Arrivée des premiers soldats d'une force africaine (Amis). 31 jan 2005: Une enquête de l'ONU dénonce des crimes contre l'humanité, mais estime que Khartoum «n'a pas poursuivi une politique de génocide». Avec ce mandat d'arrêt, c'est un nouveau pas dangereux qui vient d'être franchi, indiquant que des ONG soutenues par les puissances occidentales sont plus puissantes qu'un état souverain ou des institu Malgré les mises en garde fermes et répétées des insttuitions internationales, continentales et régionales, comme la Ligue arabe, l'Union africaine, ou la conférence des Etats islamiques, la Cour pénale internationale, n'a pas hésité à émettre un mandat d'arrêt contre le chef de l'Etar soudanais Omar El Bachir, provoquant l'ire de la population soudanaise. En effet, plus d'un millier de Soudanais ont manifesté mercredi après-midi dans le centre-ville de Khartoum pour appoerter leur appui au président Omar el-Béchir, premier chef d'Etat de l'histoire visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), Dans cette affaire du mandat d'arrêt contre un chef d'état en exercice, c'est non seulement la souveraineté d'un Etat indépendant, mambre de l'Onu, qui est bafouée et violée, mais aussi l'expression de l'injustice grave et flagrante qui prévaut dans la mise en œuvre du droit internationale, et c'est l'illustration la plus parfaite du différend entre le Nord riche et puissant, et le Sud démuni. C'est un peu la lutte du pot de fer contre le pot de terre. Ce faisant, la CPI, derrière laquelle des ONG bien pensantes mais non dénuées de partialité se tiennent, oublie de préciser que ce sont bien les richesses du Soudan situées dans la province du Darfour, qui ont provoqué ce mandat d'arrêt. D'abord qui est Omar El Bachir. Militaire de carrière aux influences islamistes, Omar El Bachir est à la tête du plus grand pays d'Afrique depuis deux décennies. Ses vingt années à la tête du Soudan ont été jalonnées de guerres civiles, au Sud jusqu'à la paix de 2005, et dans la province ouest du Darfour depuis 2003. Ce conflit a déjà fait 300.000 morts, selon l'ONU, 10.000 d'après Khartoum. Le général Béchir et un groupe d'officiers renversent le 30 juin 1989 le gouvernement démocratiquement élu de Sadiq el-Mahdi à la faveur d'un coup d'Etat appuyé par le Front islamique national, parti de son mentor Hassan al-Tourabi qui deviendra plus tard son pire opposant. Le fait le plus saillant : Dans les années 90, Khartoum devient la plaque tournante de l'internationale islamiste avec la présence de nombreux jihadistes ayant combattu en Afghanistan y compris le chef d'Al-Qaïda, Oussama ben Laden, plus tard expulsé sous la pression des Etats-Unis. Son gouvernement signe l'accord de paix avec les rebelles du Soudan-Sud, un texte ouvrant la voie à un partage du pouvoir et à un référendum, en 2011, sur l'indépendance du sud, où sont concentrées les réserves pétrolières du pays. Mais le Soudan est plongé depuis six ans dans un autre conflit, au Darfour (ouest), pour lequel plusieurs responsables de son régime sont accusés par la CPI de crimes de guerre et lui-même de génocide. Quelques dates importantes : 26 fév 2003: Chute du chef-lieu de Gulu (Darfour-Nord) aux mains de rebelles du Front de libération du Darfour d'Abdel Wahid Mohammed Nour. 6 et 14 mars: Deux mouvements rebelles, le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) et le Mouvement/Armée de libération du Soudan (SLM/SLA), nouveau nom du Front de libération du Darfour, réclament une répartition équitable du pouvoir et des richesses du Soudan. 25 avril: L'aéroport d'El-Facher, capitale historique du Darfour, attaqué par le JEM et le SLA. 11 août: Les rebelles accusent les milices pro gouvernementales, les janjawids, de massacres. 8 avril 2004: Khartoum et les deux mouvements rebelles signent un accord prévoyant un cessez-le-feu, qui ne sera pas respecté. 14-15 août: Arrivée des premiers soldats d'une force africaine (Amis). 31 jan 2005: Une enquête de l'ONU dénonce des crimes contre l'humanité, mais estime que Khartoum «n'a pas poursuivi une politique de génocide». Avec ce mandat d'arrêt, c'est un nouveau pas dangereux qui vient d'être franchi, indiquant que des ONG soutenues par les puissances occidentales sont plus puissantes qu'un état souverain ou des institu