Le sociologue et politique français Bruno Etienne, auteur de plusieurs ouvrages et études sur la figure de la résistance populaire contré la colonisation française et le fondateur de l'Etat moderne algérien l'Emir Abdelkader, est décédé mercredi à Aix-en-Provence, à l'âge de 72 ans. Diplômé de l'Institut des études politiques d'Aix-en-Provence et de l'Institut Bourguiba des langues de Tunis, où il a appris la langue arabe, Bruno Etienne soutient en 1965, une thèse intitulée «Les européens et l'indépendance d'Algérie» et obtient le grade de Docteur d'Etat en droit public et en sciences politiques. De 1966 à 1974, il s'installe à Alger en qualité de coopérant technique et enseigne à l'école nationale d'administration (ENA) et exerça diverses charges de conseiller technique. Deux années après son retour en France, il publie un ouvrage intitulé «Algérie, cultures et révolution». En 1992, il crée l'Observatoire du religieux qui fédère au sein de l'IEP d'Aix toutes les recherches en sciences politiques, en sociologie et en anthropologie sur le phénomène religieux. Cette problématique sera le thème d'un grand nombre de ses ouvrages comme «L'Islamisme radical» (1987), «L'Islam en France» (1990), «L'Islam, les questions qui fachent» (2003), «Les combattants suicidaires» (2005), «La République face au pluralisme religieux» (2004). Bruno Etienne s'est intéressé également aux sociétés maghrébines en dirigeant un ouvrage collectif «les problèmes agraires au Maghreb». Une partie de ses textes sera rassemblée dans un ouvrage "Algérie, 1830-1962". L'apport de cet universitaire a été important en contribuant à faire connaître dans les milieux français la personnalité et l'œuvre de l'Emir Abdelkader à travers plusieurs ouvrages comme «l'Emir abdelkader, isthme des isthmes» et «Abdelkader le magnanime». Le sociologue et politique français Bruno Etienne, auteur de plusieurs ouvrages et études sur la figure de la résistance populaire contré la colonisation française et le fondateur de l'Etat moderne algérien l'Emir Abdelkader, est décédé mercredi à Aix-en-Provence, à l'âge de 72 ans. Diplômé de l'Institut des études politiques d'Aix-en-Provence et de l'Institut Bourguiba des langues de Tunis, où il a appris la langue arabe, Bruno Etienne soutient en 1965, une thèse intitulée «Les européens et l'indépendance d'Algérie» et obtient le grade de Docteur d'Etat en droit public et en sciences politiques. De 1966 à 1974, il s'installe à Alger en qualité de coopérant technique et enseigne à l'école nationale d'administration (ENA) et exerça diverses charges de conseiller technique. Deux années après son retour en France, il publie un ouvrage intitulé «Algérie, cultures et révolution». En 1992, il crée l'Observatoire du religieux qui fédère au sein de l'IEP d'Aix toutes les recherches en sciences politiques, en sociologie et en anthropologie sur le phénomène religieux. Cette problématique sera le thème d'un grand nombre de ses ouvrages comme «L'Islamisme radical» (1987), «L'Islam en France» (1990), «L'Islam, les questions qui fachent» (2003), «Les combattants suicidaires» (2005), «La République face au pluralisme religieux» (2004). Bruno Etienne s'est intéressé également aux sociétés maghrébines en dirigeant un ouvrage collectif «les problèmes agraires au Maghreb». Une partie de ses textes sera rassemblée dans un ouvrage "Algérie, 1830-1962". L'apport de cet universitaire a été important en contribuant à faire connaître dans les milieux français la personnalité et l'œuvre de l'Emir Abdelkader à travers plusieurs ouvrages comme «l'Emir abdelkader, isthme des isthmes» et «Abdelkader le magnanime».